Le changement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, menace d’extinction des millions d’espèces et affecte déjà les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.
La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Copenhague en décembre doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre pour prolonger le protocole de Kyoto.. Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission de gaz à effet de serre , réduisent leurs émissions de 25 à 40% d’ici 2020 et de 80 à 95% d’ici 2050 (par rapport à 1990).
Des mesures alternatives radicales sont nécessaires pour atteindre ces objectifs de réduction :
- Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;
- Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique
- Suppression des gaspillages résultant d’une mauvaise utilisation de l’énergie et des productions nuisibles ou inutiles ce qui représente un énorme réservoir de réduction des émissions, surtout dans les pays développés.
- Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;
- Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;
- Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;
- Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;
- Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.
Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers ne font pas défaut : ils doivent être mobilisés massivement et sous contrôle démocratique afin de sauver notre climat et de venir en aide généreusement aux populations qui souffrent déjà de sa perturbation .Le conseil municipal de Gap exige un traité climatique efficace et juste, conforme aux conclusions à tirer du quatrième rapport du GIEC , se prononce contre un accord insuffisant sur le plan écologique et injuste socialement et contre une fuite en avant dans la mise en œuvre massive de technologies dangereuses telles que l’énergie nucléaire et les agrocarburants
Gap le 14 novembre 09
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VEYNES Aux Variétés ce mardi, Pépito Matéo... à voir de toute urgence
par La Rédaction du DL | le 09/11/09
C'est un conteur, un raconteur d'histoire. Un être qui a choisi les mots et qui en joue pour raconter la vie.
Mardi 10 novembre, cet homme exceptionnel, qui fait partie de ceux qui ont initié un mouvement autour des arts de la parole, sera sur la scène des Variétés à Veynes, à l'invitation du Fourmidiable.
Prendre à bras-le-corps l'absurdité des angoisses modernes
Dans son spectacle, intitulé "Urgence", Pépito Matéo a envie d'en découdre avec les petits "maux" pour prendre à bras-le-corps l'absurdité des angoisses modernes. Histoires de vie ou de mort, d'injustice, d'abandon, de solitude, de folie mais aussi de passion et de rêve, lui donnent l'occasion de prendre la parole en urgence pour mettre la "tension" du public en attente... entre émotions à fleur de peau, quiproquos au scalpel et dérapages humoristiques.
Arpenteurs de rêves, jongleurs de mots, Pépito est un joyeux fou bavard, allumé et jubilatoire...
« Pépito Matéo est quelqu'un qui amène à l'essentiel. Il y a beaucoup d'humilité dans ses propos. Dans ses spectacles, il est en colère, mais c'est une colère humble » indique Laurent Eyraud du Fourmidiable, avant de préciser que c'est un spectacle « où l'on rit beaucoup, même s'il se déroule aux urgences ». Et d'insister : « C'est vraiment exceptionnel de recevoir un artiste de cette sorte ».
Pour en savoir plus"Urgence" de Pépito Matéo, mardi 10 novembre à 20h30 aux Variétés à Veynes. Durée 1h15. Possibilité de déjeuner sur place avec le BistroQuai de 18h30 à 20h15.
Renseignements et réservations au 04 92 43 37 27.
REPÈRESLE FOURMIDIABLECette association de diffusion culturelle est née en 2004, avec la volonté de créer un vrai lieu de spectacle sur Veynes et une idée de démocratisation de la culture.Depuis plusieurs années, Le Fourmidiable travaille sur un lieu "Le café du peuple", situé au cœur de Veynes. Des travaux de mise aux normes, financés par la ville de Veynes, la Région et l'Etat, permettront d'ouvrir au printemps 2010 un vrai lieu de rencontre culturel qui sera également une véritable salle de spectacle.LE REVEILLONCe sera, cette année, la quatrième fois que Le Fourmidiable proposera son réveillon aux Arcades, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.Cette année, ce moment de fête qui permet de réunir des gens très différents, se fera autour d'un concert-spectacle créé uniquement pour l'occasion. Ce spectacle sera construit en amont par les participants et tous les artistes avec lesquels Le Fourmidiable travaille. « Nous voulons organiser des choses ensemble. Ce réveillon est la vitrine des valeurs du Fourmidiable » insiste Laurent Eyraud.Une réunion de préparation du réveillon est prévue le 20 novembre à 18h pour mettre en place les ateliers costumes, théâtre, décoration, musique, gastronomie...
V.O.Paru dans l'édition 05A du 09/11/2009 -
Régionales: un Front de gauche élargi AFP
08/11/2009 | Mise à jour : 13:18
Les premières conférences régionales des délégués communistes, qui se réunissaient hier soir, se sont prononcées pour l'autonomie d'un Front de gauche élargi vis-à-vis du PS au premier tour des régionales, à l'exception du Poitou-Charentes, a indiqué dimanche le PCF.
Dix conférences régionales devaient se positionner sur "l'offre nationale" proposée fin octobre par le Conseil national du PCF: des listes du Front de gauche (PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire) autonomes du PS au premier tour des régionales de mars. Les 12 autres régions se prononceront samedi.
"A plus de 70 ou 80%", les délégués d'Aquitaine, Auvergne, Corse, Franche-Comté et Provence Alpes-Côte d'Azur, ont "décidé de s'inscrire dans l'offre nationale", a déclaré à l'AFP Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
En Haute-Normandie et Basse-Normandie, l'autonomie l'a également emporté.
En Pays de la Loire, c'est plus serré, avec 65 voix pour des listes du Front de gauche, et 57 pour une alliance de premier tour avec les socialistes.
Le Poitou-Charentes, région où Ségolène Royal (PS) brigue sa reconduction à la présidence, s'est "positionné sur une liste avec le PS au premier tour" par le vote de 54 délégués, contre 42 pour l'autonomie et 3 abstentions, a-t-il précisé.
Les délégués de Bretagne, qui veulent travailler à "des listes de rassemblement avec l'ensemble des forces de gauche", ont repoussé leur décision à début janvier.
Mais, a souligné M. Dartigolles, la consultation des conférences régionales n'est qu'un "point d'étape", puisque les militants communistes doivent voter du 19 au 21 novembre dans chaque région sur la stratégie finale.
"Le débat va se poursuivre", a-t-il ajouté, saluant la "très forte mobilisation" des conférences régionales. "Ce sera aux adhérents communistes à l'échelle de leur région se décider en dernier ressort de l'orientation retenue", a-t-il martelé. -
"L'écologie est-elle compatible avec le capitalisme? "
Présentation de la réunion-débat organisée à Nice, le 9 octobre 2009. Le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) et les Alternatifs ont lancé ensemble, dans les Alpes Maritimes, un cycle de débats publics thématiques, dont le premier était « L’écologie est-elle compatible avec le capitalisme ?
Après les introductions de Florence Ciaravola et d’Odile Oriot, un débat nourri s’est institué. Ce fut un débat de bonne tenue avec la participation active de plus de soixante personnes. Le PCF, le PG, Europe écologie étaient représentés ainsi que « CAP 21 »( petite formation écolo-centriste liée au MODEM et représentée par Corinne Lepage ) .Ils se sont tous exprimés pour se féliciter d’une telle initiative, donner leur propre avis et constater que ces débats permettaient un enrichissement mutuel indéniable et qu’ils étaient donc à renouveler. L’introduction des Alternatifs était bien ciblée sur la crise écologique, celle qui met en péril toutes les espèces, humaine et autres, et au cours de laquelle celles-ci perdent peu à peu leurs propres conditions de vie, sur une réfutation du capitalisme vert ( marché des droits à polluer) et sur une problématique rouge et verte de reconversion écologique de la production, en lien avec l’autogestion. Il est clair que l’écologie et le capitalisme n’évoluent pas dans la même durée. Le capitalisme s’appuie sur le devenir immédiat ( le profit rapide) et l’écologie regarde l’infini du temps. Pour cette raison et pour bien d’autres développées par les divers-e-s participant-e-s, ils ne peuvent donc pas être compatibles. Au cours du débat, est apparu le thème de la « décroissance » que beaucoup lient à l’écologie. La salle a montré son scepticisme à l’égard de cette théorie qui pourrait laisser supposer que tout développement serait à proscrire alors que l’inaccessibilité d’une partie de l’humanité à nombre de biens et de service de première nécessité et les inégalités ici et ailleurs perdurent et s’accentuent.
Une proposition de réunion de bilan sera faite au NPA pour tirer les enseignements de ce premier essai et envisager la suite du cycle de réunions publiques avec une préparation plus pointue et des échanges sur les contenus. Le sujet pourrait en être l’autogestion ou les retraites en décembre ou en janvier.
Intervention des Alternatifs lors du débat NPA - Alternatifs
La crise écologique.
On parle d'une crise écologique quand l’évolution du milieu de vie d’une espèce (ou d’une population) est telle que sa survie est menacée. Aujourd'hui Il s'agit bien d'une crise écologique globale, la dégradation de la planète: forêts qui disparaissent, désertification, sols agricoles surexploités s’essoufflent , pollution des eaux, de la terre et de l'air, mers qui se vident, et les atteintes sans précédent au fonctionnement des écosystèmes et à la biodiversité (disparition de milliers d'espèces animales et végétales).
Aujourd'hui, plus de la moitié des humains vivent dans des conditions insupportables, plus d’un milliard ne peut manger à sa faim, ou boire de l’eau potable, la guerre de l’eau a commencé... Les ressources naturelles non renouvelables (énergies fossiles, eau potable, sols…) seront rapidement épuisées, alors qu’elles nous sont actuellement indispensables. On touche à la notion de limites de notre environnement, de nos ressources. Que l'on peut mesurer par l'empreinte écologique (estimation de la surface de la terre dont on a besoin pour subvenir à nos besoins en fonction de notre mode de vie).
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Le Conseil National de la Montagne renaît !
Après 3 ans d’interruption de fonctionnement, le Conseil National de la Montagne a été installé le 3 novembre dernier par le 1er Ministre.
La CGT représentera les organisations syndicales de salariés au sein de la commission permanente qui se réunira à Paris le 24 novembre.
Au menu de ses travaux :- L’élection du Président
- La mise en place de commissions thématiques (station de moyenne montagne, agriculture, politiques européennes, services à la population, la gestion durable des territoires, la réforme territoriale).
Un bilan de la mise en œuvre de la loi montagne qui va avoir 25 ans sera dressé début 2010.
Le représentant CGT est intervenu sur la question de la sécurisation des parcours professionnels des salariés saisonniers et pluriactifs.
Paris, le 4 novembre 2009