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    LIRE le TABLEAU BORD de NOVEMBRE et DECEMBRE 2011 POUR LES HAUTES ALPES.

  • Fiche de situation financière :du département des Hautes Alpes

    Conseil général.jpgLIRE et ANALYSER les TABLEAUX ELABORES PAR LE MINISTERE DES FINANCES.

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  • Chemin de fer

    Haro sur la ligne des Alpes qui concentre les critiques

    Publié le lundi 10 janvier 2011 à 11H25- Site le journal La Provence


     Sur les 320 km séparant Marseille de Briançon, la SNCF (exploitant) essuie une salve de critiques auxquelles la Région (financeur), en tant que donneur d'ordre, est associée. 

     Photo éric camoin 

    Par bonheur, la semaine ne compte que sept jours, cela évite à la SNCF et au transport ferroviaire régional des avanies supplémentaires que les voyageurs ne supportent plus.

    Le récent comité de ligne Dauphiné-Briançonnais qui s'est tenu à Embrun en présence de nombreux cheminots et usagers a mis sur la place publique des dysfonctionnements graves de la ligne des Alpes. Sur les 320 km séparant Marseille de Briançon, la SNCF (exploitant) essuie une salve de critiques auxquelles la Région (financeur) est associée puisque donneur d'ordre.

    Un rapide à la vitesse moyenne de 50 Km/h

    Joël Giraud, vice-président de l'assemblée régionale, a débuté son inventaire critique avec le train de nuit Briançon-Paris, un "rapide" reliant les deux villes "à la vitesse moyenne de 55 km/h." Il faut dire qu'au début du 20e siècle, la réputation de ce train était déjà faite quand il fut appelé "Quand peut !", c'est-à-dire qu'il lui arrivait trop souvent de toucher à bon port quand il pouvait... Olivier Monnot, directeur régional TER et représentant la SNCF, ne pouvait qu'avaliser la situation : "Nous partageons ce constat : le client n'est pas content !"

    Pas de chance pour les voyageurs à destination ou provenant du Briançonnais, "les trains qui y circulent sont les plus touchés par l'irrégularité des horaires." Les retards allant de 6 à 37 minutes sont fréquents puisque de 20%.

    "Pendant la guerre, on ne supprimait pas les trains"

    Des cheminots ont précisé leurs reproches. "Dimanche 2 janvier, un TER est arrivé en gare de Saint-Charles bondé de 900 voyageurs alors que 650 places seulement étaient disponibles ! Il faut créer un train supplémentaire les jours de pointe." Des usagers ajoutaient : "Quand les trains sont saturés, ce fut le cas le 19 décembre, vous faites appel à des autocars au dernier moment au lieu de les commander par anticipation; nous devons attendre assez longtemps et vous nous faites manquer nos correspondances. Cela n'étant pas nouveau, comment se fait-il que vous n'avez pas déjà tiré les conséquences ?"

    Un cheminot intervient alors et affirme :"Ce jour-là, de nombreux trains étaient en panne ! Parce qu'on économise sur l'entretien." Ainsi, le matériel est-il également en cause.

    Face aux explications embarrassées de la SNCF, un usager se dit pas satisfait du tout : "J'ai connu la guerre et on ne supprimait pas les trains !"

    Coupe dans les effectifs, matériel en déshérence, travaux importants certes sur la voie mais intervenant après des décennies de dégradation... Le transport ferroviaire entre la métropole régionale et l'arrière-pays ne ressemble pas à celui du 21e siècle et c'est vraiment ce qui ne va pas aux yeux des usagers.

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    Porte close!

    Les usagers du rail doivent s'attendre à trouver des gares porte close! Notamment les voyageurs circulant dans le 1er train du matin et le dernier train  du soir, abandonnés sur les quais des gares d'embrun, Montdauphin, l'Argentière. Mais d'autres gares sont  touchées, parfois en milieu de journée: "En 2010, nous avons dénombré 93 périodes de fermeture à certaines heures", a reproché un cheminot syndicaliste. "Pourtant, cela peut-être facilement évité".

    Maurice FORTOUL 
  • Comité de ligne

    Usagers et cheminots mettent en cause la SNCF

    La SNCF a dû faire face aux questions et reproches des cheminots et des usagers lors de la réunion du comité de ligne Dauphiné-Briançonnais, qui s’est tenue jeudi soir, salle du tribunal.

    Retards, déficit d’accueil, problèmes de commercialisation pour le train de nuit Paris-Briançon, son temps de parcours, entre autres, ont été abordés.

    “Les postes de chef de gare d’Embrun et Mont-Dauphin ont été supprimés”

    Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports et à l’éco-mobilité à la Région, Olivier Monnot, directeur délégué TER, Nathalie Bernard, chef du service des transports régionaux à la direction des transports de la Région, Catherine Lahaye, chargée de projet au Réseau ferré de France et Michel Assenat, responsable territorial des départements 04 et 05 à la SNCF, ont présenté le plan de redressement, tout en tentant de répondre au public présent dans la salle.

    « Les trains régionaux sont réduits à leur plus simple expression, fait remarquer une usagère. Lorsque j’ai pris le train de Paris à Embrun, arrivée à Valence, on m’a dit “le reste du trajet se fera en autobus”. Comment peut-on demander aux usagers de faire le trajet en autobus en janvier ou février ? »

    « Parfois, entre Valence et Briançon, les autocars ne sont même pas commandés ; il faut encore attendre une heure avant qu'ils n'arrivent, a renchéri un autre usager. Chaque année, c’est la même chose. »

    Le manque de voitures le lundi matin, dans le train de 6 h 54 partant d’Embrun a également été abordé.

    « Pourquoi ne pas simplement dire que la SNCF n’a pas les moyens de satisfaire les usagers ? », a demandé une personne dans la salle.

    Deux représentants CGT des cheminots étaient également présents. L’un d’eux a rappelé la « suppression du poste de chef de gare à Embrun et Mont-Dauphin le 1 er janvier » et les « 93 demi-journées de fermeture de gares sur la ligne des Alpes en 2010 ».

    Aux inquiétudes sur le devenir de cette ligne des Alpes, Jean-Yves Petit a répondu que les travaux effectués visaient à la pérenniser. « En 2012, nous aurons rénové les deux tiers de la ligne. »

    par la rédaction du DL le 08/01/2011 à 05:57

  • 1 058 € à rembourser pour chaque Haut-Alpin

    La dette cumulée du Département a atteint 145 millions d’euros l’an dernier, soit 1?058 € à rembourser par habitant… Ou 779 € selon les calculs. Archives le DL/VIRGILE

    La dette cumulée du Département a atteint 145 millions d’euros l’an dernier, soit 1?058 € à rembourser par habitant… Ou 779 € selon les calculs. Archives le DL/VIRGILE

    C’est le genre de classement dont le conseil général se passerait bien. D’après journaldunet.com, les Hautes-Alpes sont en effet le deuxième département de France où la dette par habitant est la plus élevée, juste derrière la Corrèze. S’appuyant sur les données de l’Insee, le site avance même la somme de 1 058 € à rembourser pour chaque Haut-Alpin, pour une dette totale estimée à 145 M€ pour l’année 2010.

    Des chiffres que ne conteste pas Patrick Ricou, vice-président du conseil général en charge des finances, mais que ce dernier tient toutefois à relativiser.

    « Dans un département comme les Hautes-Alpes, il ne serait pas juste de se baser uniquement sur la population à l’année. Nous devons aussi prendre en compte les touristes. » “La situation est tendue”

    Avec ces derniers, la population DGF des Hautes-Alpes (qui prend en compte la population totale plus les résidences secondaires) atteint les 186 000 habitants et ramène donc le ratio de la dette à 779 € par personne.

    Un chiffre plus rassurant mais qui place quand même les Hautes-Alpes au neuvième rang des départements les plus endettés…

    Patrick Ricou le reconnaît d’ailleurs : « Cela reste élevé mais il faut regarder la dette par rapport à la capacité de remboursement (pour 2011, le Département table sur une capacité d’auto-financement d’environ 15 M€ dont la moitié doit servir à rembourser la dette). Aujourd’hui, cette capacité est suffisante. La situation est tendue, c’est vrai, mais les comptes de 2010 ont été rassurants. Nous pouvons faire face à ces difficultés », assure l’élu orsatus.

    Votée en décembre, la question du budget, et donc de la dette, n’a toutefois pas fini d’animer l’hémicycle avant et après les cantonales de mars prochain…

    par Julien PICCARRETA le 07/01/2011 à 05:41