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    RETRAITES : ça n’est pas fini ! Mobilisation à poursuivre + la parole au peupleDans la suite de l’appel de PolitisAppel pour un référendum 

    Déjà 58255 signatures -au 13/11/10- 

    Pour vous joindre à cet appel, signez-le sur www.referendumretraites.fr(Suite à l’afflux de signatures, le site a été bloqué quelques heures mais fonctionne dorénavant) 


      

    L’appel initial pour un référendum sur la réforme des retraites

    A l’initiative de l’hebdomadaire PolitisLe 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. A l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept confédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.                                                                                                                                                                 

     


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    Woerth voulait sauver sa petite retraite ! LIRE L'ARTICLE du canard enchainé

  • Tenir bon !

    Le mouvement ne s’arrête pas. Ca en bouche un coin à tous les arrogants qui veulent gouverner contre le peuple ou s’en mettre plein les poches sur le dos des travailleurs… Les médias annonçaient depuis quelques jours la cassure de l’unité syndicale. Raté : deux nouvelles journées d’action unitaire sont lancées, jeudi prochain et le 6 novembre. La base pousse et elle a raison. Non seulement il est insupportable de voir un gouvernement rester aussi inflexible devant l’ampleur de la contestation mais l’exaspération dépasse la seule revendication sur les retraites. Si la mobilisation est aussi forte et qu’elle reçoit un soutien aussi massif des Français, c’est que la colère et l’exaspération sont profondes.

    L’une des questions fondamentales qui émerge avec force, c’est celle de l’inégale répartition des richesses. Tant de pauvreté et de difficultés à joindre les deux bouts face à tant de profits et à une oligarchie sûre d’elle-même, c’est insupportable. Et ça s’exprime. La crise du capitalisme sert d’alibi pour baisser le niveau de l’intervention publique par une politique de rigueur qui accroît les inégalités sociales. Le climat indique que cette voie n’apparaît pas juste au plus grand nombre. Demander au commun des mortels de faire des “efforts” quand flambent, malgré la crise, les dividendes des actionnaires, c’est too much… Hier, on apprenait dans Les Echos que les sociétés du CAC 40 disposaient de 146 milliards d’euros de trésorerie à la fin juin 2010. Une manne en hausse de 5% par rapport à juin 2009, ce qui va permettre de reverser quelques généreux dividendes aux actionnaires. Pendant ce temps-là, les salaires stagnent et l’on nous demande de travailler plus longtemps !

    La réalité, c’est que l’augmentation de la durée de cotisation, singulièrement dans le cadre d’un chômage de masse, va conduire à une baisse des pensions. Les gains de productivité, bien réels et fruits du travail des salariés, ne seront pas mis au service d’une amélioration des conditions de vie et d’un rééquilibrage du rapport capital/travail. Qu’on arête donc de nous dire que c’est pour sauver le système par répartition que la contre-réforme sur les retraites est en marche ! C’est au contraire la porte ouverte à la capitalisation.

    Enfin, et c’est extrêmement inquiétant, la droite au pouvoir a décidé d’assortir sa position de fermeture à une offensive contre les grévistes et manifestants. Elle prépare le terrain de la violence, se frotte les mains à l’idée de dérapages, de scènes d’affrontements que l’on pourrait voir en boucle sur les chaînes de télé en lieu et place des manifestations pacifiques gigantesques et des revendications censées exprimées posément. Les lycéens ont été visés. Non seulement par un amalgame verbal entre jeunes et casseurs mais aussi, concrètement, par de graves dérapages. Je pense au lycéen montreuillois blessé à l’oeil. A Meaux et ailleurs, même histoire. Les flashballs sont de sortie. Ce matin, les gendarmes s’en sont pris aux grévistes de la raffinerie de Grandpuits en Ile-de-France. Plusieurs salariés sont blessés. Où est la démocratie ? Ce n’est pas le mouvement qui porte en germe de la violence, c’est la contre-offensive des gouvernants.

    Il faut tenir bon.

    Clémentine Autain

  • Retraites

    Jeudi 28 octobre :

    Ensemble pour gagner

    Les salariés actifs, privés d’emploi et retraités, les jeunes, ne veulent pas d’une réforme des retraites injuste et inefficace.

    La participation des salariés aux 7 journées d’action organisées depuis le 24 juin 2010, la multiplication des actions dans les entreprises des secteurs privés et publics témoignent d’une dynamique des mobilisations sans équivalent depuis de très nombreuses années.

    Nos retraites

    Chaque jour, ce sont maintenant des centaines d’initiatives dans les entreprises et les localités qui sont organisées. Des secteurs entiers sont entrés dans des actions reconductibles.

    Le gouvernement ne peut rester sourd à cette mobilisation exceptionnelle.

    Les réponses du président de la République et du patronat ne peuvent se limiter aux atteintes au droit de grève, aux réquisitions abusives et au mépris. Tout cela ne fera qu’attiser les risques de désordre et les expressions de colère. Ce n’est jamais en restreignant les libertés qu’on assure l’autorité publique. Ce n’est pas de répression que les salariés et les jeunes ont besoin.

    La seule réponse possible, c’est bien le retrait du projet de loi et l’ouverture d’une véritable négociation sur les retraites.

    Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, UNEF, UNSA et Solidaires des Hautes Alpes appellent les salariés et l’ensemble de la population Haut-Alpine à assurer le succès des journées nationales de grèves et de manifestations du jeudi 28 octobre 2010, à participer aux initiatives organisées par l’intersyndicale et aux AG dans les entreprises et les services pour décider démocratiquement des suites de la mobilisation.

    JEUDI 28 OCTOBRE 2010

    à GAP Manifestation à 10h30

    Départ devant la Sécurité Sociale, Bd Pompidou

    Tous en grève ! Tous en manifestation !

     

     

     

     

  • Retraites

    Intersyndicale du 21 octobre

    IMGP0015.JPGCommuniqué CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA

    jeudi 21 octobre 2010

    Les journées du samedi 16 et du mardi 19 octobre 2010 confirment que la mobilisation est ancrée dans la durée à un haut niveau. Ce sont des millions de salariés qui dans le cadre de ces 6 journées d’action depuis début septembre affirment vouloir une autre réforme des retraites juste et efficace et l’ouverture de négociations avec les syndicats.

    L’ampleur des mobilisations confirme qu’au-delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces notamment depuis l’aggravation des situations liée à la crise financière de 2008. Les organisations syndicales conviennent de travailler ensemble sur ces questions dans les semaines à venir afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.

    Différents sondages réalisés ces derniers jours confirment que le mouvement recueille un très large appui de la population confirmant que c’est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu’il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.

    Les organisations syndicales appellent leurs organisations à poursuivre leurs mobilisations afin de rassembler le plus grand nombre et d’amplifier le soutien de l’opinion publique. Elles appellent leurs organisations dans les territoires, les entreprises, les administrations à poursuivre les initiatives unitaires. Elles veilleront au respect des biens et des personnes.

    Le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte tenu de son attitude intransigeante, de son absence d’écoute et de ses provocations à répétition. Il ne peut pas répondre à la situation actuelle par le déni et la répression.

    Les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et les parlementaires à ne pas adopter cette réforme en l’état.

    Les organisations syndicales confirment que c’est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu’il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.

    Fortes du soutien des salariés, des jeunes et d’une majorité de la population et face à une attitude intransigeante du gouvernement et du chef de l’Etat, les organisations syndicales décident de continuer et d’élargir la mobilisation.

    Elles décident de deux nouvelles journées de mobilisation :
    - le jeudi 28 octobre : une journée nationale de grèves et de manifestations dans la semaine du vote au Parlement.
    - le samedi 6 novembre : une journée de mobilisations et de manifestations avant la promulgation de la loi par le chef de l’Etat.

    Les organisations syndicales se retrouveront le 4 novembre.

    Le 21 octobre 2010