« Les Services Publics…
…aménagent le Territoire »
- 18h30 : Projection du film - documentaire « Cheminots » en présence du réalisateur
A l’initiative du Comité d’établissement des cheminots de la région PACA dans le cadre de son action culturelle, ce film documentaire long-métrage interroge l’histoire de l’entreprise et de ses valeurs et met en relief les conséquences des grandes mutations qu’elle connaît actuellement.
Un train entre en gare de La Ciotat.
Le berceau du cinéma est le point de départ d’un voyage à la rencontre de celles et ceux qui travaillent quotidiennement à «faire le train».
Au fil de la découverte de différents sites ferroviaires et de la rencontre avec le travail et la parole des cheminots, l’évidence se révèle : le train a structuré un réseau, une communauté et un territoire. Sur les murs de gares ou d’ateliers, le cinéma révèle les traces de son histoire…
Le train est porteur d’une certaine vision du «travailler et vivre ensemble». Le train fait société. Mais aujour-d’hui, à l’heure de la libéralisation économique et de l’ouverture à la concurrence, le réseau est divisé, les services et les métiers sont séparés. Le cinéaste Ken Loach explique combien la privatisation de British Rail en Grande Bretagne a été une catastrophe. Le Grand Résistant Raymond Aubrac souligne que la résistance face au recul progressif du Service public est l’affaire de la société toute entière. Les cheminots expriment leurs doutes et leurs espoirs, ils posent plus largement la question du travail et de son sens.
Un film écrit et réalisé par Luc Joulé et Sébastien Jousse
- 20h00 : Table ronde « Services Publics et aménagement du territoire » avec :
o Christine NIVOU : Maire de Veynes, Conseillère Régionale
o Jean Marc COPPOLA : Conseiller Régional
o Philippe COTTET, Secrétaire général Union Départemental CGT 05
o Francisco MURILLO, Secrétaire général Syndicat CGT des Cheminots de Veynes
o Un représentant du CE des Cheminots PACA
Suivie d’un débat avec la salle.
- 21h30 : Apéritif de clôture
Entrée gratuite ouverte à tous.
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OU EN SONT LES NEGOCIATIONS ENTRE LES ORGANISATIONS DE LA GAUCHE DE GAUCHE ?
Communiqué du Bureau exécutif du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
Le 11 novembre 2009.
Depuis le 28 septembre 2009, des réunions ont lieu au rythme d’environ une par semaine entre des partis et mouvements de la gauche de gauche, la dernière s’étant tenue le mardi 10 novembre. L’objectif est de tenter de présenter des listes communes aux élections régionales de mars 2010.
Ces organisations sont les suivantes :
Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Forum social des quartiers populaires (FSQP), Gauche unitaire (GU), Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Les Alternatifs, Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de gauche (PG), République et socialisme (R&S). Rappel : le PCF, le PG et GU forment le Front de gauche.
L’enjeu est considérable : la gauche de gauche – la vraie gauche – va-t-elle enfin s’organiser, travailler, et offrir l’image d’une alternative crédible à un Parti socialiste (PS) épuisé, enfermé dans ses contradictions, aligné sur l’idéologie néolibérale ? Autrement dit, la vraie gauche va-t-elle devenir majoritaire à gauche, c’est-à-dire passer devant le PS ? Telles sont les conditions d’un renouveau réel de la gauche pour sortir du néolibéralisme, dépasser le capitalisme et aller vers un socialisme du XXIe siècle.
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Pour lire la suite, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1542 -
Signez la pétition !
Les grands discours lénifiants tenus par TOUS les dirigeants occidentaux (dont celui qui essaye de diriger notre Pays) sur la Liberté des Peuples, donc des Hommes et des Femmes qui les composent, à s'engager pour se faire respecter et construire leur avenir (ils en ont déversé des tonnes de manière totalement indécente du côté de la Porte de Brandebourg à Berlin ces jours-ci) c'est une chose, mais quand il faut passer de la théorie à la pratique alors là c'est une autre paire de manche.
C'est d'une facilité affligeante d'ânonner des leçons de Démocratie au travers d'envolées lyriques totalement insipides, concoctées par leurs scribes et autres "nègres" de service. Il est beaucoup plus difficile de la mettre en musique.
La preuve, le même qui donne des leçons de démocratie sur la scène internationale laisse en France le patronat TUER les Citoyens-Salariés (vagues successives de suicide à EDF-GDF, Renault, Peugeot .... et récemment France Télécom) et CRIMINALISER l'action Syndicale.
Les fossoyeurs du Service Public à EDF-GDF ne "laissent pas leur part aux chiens" dans ce concert inacceptable de remise en cause des Droits de l'Homme, d'atteinte à la dignité des Individus et de reculs sociétaux.
Les 6 licenciements prononcés par la direction d'ERDF à Toulouse s'inscrivent dans ce processus.
Nous devons stopper cela et mettre en œuvre tout ce qui sera nécessaire pour y arriver.
Dans un premier temps il faut signer et faire signer massivement la pétition nationale en cliquant sur le lien ci dessous. JF Pellarrez
http://www.fnme-cgt.fr/pages/signe_petition.php?id_pet=11 -
L'USH s'inquiète de la décollecte du Livret A pour le financement du logement social
L'Union sociale pour l'habitat (UHS, mouvement HLM) a appelé hier 9 novembre «à la vigilance sur le mouvement de décollecte amorcé depuis plusieurs mois» sur le Livret A.
Une partie des fonds du Livret A est en effet transformée en prêts aux 800 organismes HLM, tandis que l'argent déposé sur les LDD (Livret de développement durable), dont le taux suit celui du Livret A, sert au financement des PME
Les retraits d'épargne sur les Livrets A et les Livrets de développement durables ont été supérieurs de 1,69 milliard d'euros aux dépôts en septembre, avait indiqué le 21 octobre la Caisse des dépôts.
En cause, la baisse du taux de rémunération du Livret A et du LDD qui a été ramené de 2,5% à 1,75% en mai, puis de 1,75% à 1,25% en août.
La ministre Christine Lagarde a rappelé début septembre qu'elle s'était engagée à ce que le taux «n'aille pas plus bas» que le niveau actuel de 1,25%, qui constitue déjà un plus bas depuis la création du livret en 1818.
Le taux de rémunération du Livret A résulte normalement d'une moyenne entre l'inflation et les taux d'intérêt Eonia et Euribor (taux auxquels les banques se prêtent de l'argent), deux indicateurs fortement orientés à la baisse.
Mais, sur les neuf premiers mois de l'année 2009, la collecte s'élève en cumulé à 17,31 milliards d'euros, souligne l'institution qui centralise une partie des fonds de l'épargne réglementée.
«Depuis le mois de mai, le Livret A et le LDD connaissent un mouvement sensible de décollecte, chiffré à 6,49 milliards d'euros. Cette tendance à la baisse contredit l'optimisme des milieux bancaires qui présentaient la banalisation de la distribution du Livret A comme un moyen d'assurer une augmentation de la collecte», dénonce l'USH.
(AFP) -
GAP Grève à Pôle Emploi: un agent frappé au visage
par La Rédaction du DL | le 11/11/09
La tension est montée d'un cran, hier à Pôle Emploi.
Alors que le site de Micropolis était fermé pour cause de grève, un des agents grévistes a été violemment frappé au visage par un individu surexcité.
Ce dérapage fait suite à un précédent épisode qui s'était déroulé la veille, lundi après-midi : un homme a insulté et menacé verbalement un agent au guichet de Pôle Emploi. Il a pris en photo le fonctionnaire en le menaçant de le poursuivre prochainement pour le frapper...
Ces dérapages étaient malheureusement craints par les salariés de Pôle Emploi qui l'avaient évoqué dans leurs revendications du mois dernier (lire Dauphiné Libéré du 21 octobre).
Après l'agression de leur collègue, les fonctionnaires étaient désemparés et choqués par ce qui venait d'arriver.
650 dossiers en souffrance,
des retards de plus de deux mois
À l'origine du problème : « Un retard considérable dans le traitement des dossiers des demandeurs d'emploi, soulignent les grévistes. Des retards pour 650 dossiers, avec des délais de plus de deux mois ».
« Hier, j'ai traité le dossier de quelqu'un dont le contrat de travail s'est terminé le 1er juillet », renchérit un agent du Pôle Emploi.
Et de poursuivre : « La situation est catastrophique car nous n'aurons pas le temps de résorber les retards d'ici la fin de l'année. Cela veut dire que les gens attendent leur argent. La tension va encore monter d'un cran si l'on ne mobilise pas les moyens pour arrêter ces retards et traiter les dossiers en souffrance. Derrière la pile de dossiers qui s'accumulent, ce sont des gens qui attendent, des familles en difficulté ».
« On n'a même plus le temps d'aider les gens à chercher du travail »
Un autre ajoute : « On est tellement débordés par les dossiers en retard qu'on n'a même plus le temps d'aider les demandeurs d'emploi dans leurs démarches pour retrouver du travail. Or c'est la base de notre travail. Avec cette fusion Assedic-ANPE, on ne prend pas en compte la personne. Idem vis-à-vis des employeurs : on ne s'occupe même plus de leurs offres d'emploi ».
Selon les salariés en grève, les agents suivent entre 240 et 300 personnes au lieu des 60 annoncés au moment de la création de Pôle Emploi.
Le 39 49 saturé
Autres problèmes dénoncés hier : « la plateforme téléphonique 39 49 est saturée d'appels vu le contexte. Les communications sont basculées auprès de personnes qui ne savent pas répondre. Par ailleurs, le téléphone mis à disposition dans le hall pour les demandeurs d'emploi afin qu'ils appellent les employeurs n'est pas relié. Enfin la borne extérieure ne délivre plus d'attestation car l'imprimante est hors service depuis plusieurs semaines...
Hier matin, le public qui se rendait à Pôle Emploi a signé massivement la pétition présentée par les grévistes.
REPÈRESL'agressionIl est 10 h 30 lorsqu'un homme âgé d'environ 35 ans arrive en trombe au volant de sa voiture. Il descend de son véhicule et se dirige d'un pas pressé vers l'entrée de Pôle Emploi, à Micropolis. Un des agents grévistes se dirige vers lui pour lui indiquer que le site est fermé pour cause de grève. L'individu lui envoie aussitôt un coup-de-poing dans le visage. L'agent tombe. Ses collègues interviennent. L'individu menace tout le monde et promet qu'il va revenir pour frapper d'autres agents. Les témoins notent la plaque de la voiture. L'agent blessé est transporté à l'hôpital. Souffrant de traumatisme au visage, d'une blessure ouverte à la lèvre, et choqué psychologiquement, l'agent a eu 6 jours d'interruption de travail. Il a déposé plainte hier. Une enquête a été ouverte.
Frédérique FAYSParu dans l'édition E05 du 11/11/2009