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briançon

  • HOPITAL de BRIANCON: REUNION PUBLIQUE JEUDI 18 JUIN, 20h00 à la MJC

     "Tout va très bien, Madame la Marquise..."

    L'ARS et la direction ont mis à mort la Réanimation, qui devrait toujours exister; le service de Surveillance Continue n'a pas les moyens de fonctionner correctement; on prévoit la suppression de 70 postes, la fermeture de 37 lits, et un nouveau "petit" effort de 5 millions d'"économies" par an "pour résorber le déficit" avec le risque de le pérenniser!

                                         Oui,  tout va très bien...

    6a00d83453a21569e20162fe21ac80970d-800wi.jpgMonsieur le Maire est résigné,
    La Direction est contente, 
    L'ARS l'est encore plus:
         - le personnel de l'hôpital et les patients devraient donc être contents...
         - ...et notre Association devrait se mettre en sommeil !

                                     Mais la réalité est toute autre...

    Nous avons besoin dans le pays

    ​B​
    riançonnais d'un hôpital en état de fonctionner, garantissant la sécurité des patients et la qualité des soins, quelles que soient les circonstances.
    Nous disposons encore d'équipes médicales et de personnels soignants et dévoués, assurant des soins de qualité, mais qui ne peuvent plus aujourd'hui travailler en toute sérénité.

    Il est grand temps que l'ensemble du Pays du Grand Briançonnais se réveille: élus, citoyens, tous patients potentiels, pour exiger l'abandon de ce prétendu "Contrat de Retour à l'Equilibre Financier" (CREF), qui est plutôt un "Sabordage Organisé du Service Public (SOS!).

    On nous prend vraiment pour des idiots: 
         - quand on nous martèle que c'est encore la réduction des effectifs, des lits, de l'offre de soins qui va sauver l'hôpital (C'est juste le contraire, car la dégradation continue de l'offre de soins, des services offerts, des conditions de travail, est un facteur déterminant de la dégradation  continue des recettes!)
         - quand on déclare que la crise, c'est la faute aux Briançonnais qui vont se faire soigner ailleurs (alors que c'est l'offre de soins qui diminue...)
         - quand on prétend que c'est la faute à l'association et au personnel qui osent se plaindre d'une telle situation...pendant qu'il en est encore temps!

                                     Prenons notre avenir en mains!

    Pour nous, citoyens, la pérennité de l'Hôpital de Briançon, service public indispensable dans une zone de haute montagne très touristique et difficile d'accès (menaces sur les services ferroviaires, sinistre du Chambon...) exige des mesures adaptées:


    • dans le cadre de la représentation nationale (Loi HPST, Acte 2 de la Loi Montagne...), l'adaptation de la législation hospitalière à la situation spécifique des hôpitaux isolés et frontaliers de montagne (particulièrement menacés par la tarification à l'activité, les restrictions budgétaires, les pouvoirs exorbitants des ARS...);


    • la compensation de la dette mise indument à la charge de notre hôpital par l'Etat du fait des Jeux Olympiques de Turin et des emprunts "toxiques";


    • la poursuite du contentieux engagé par notre association contre la suppression du service de réanimation, résultant d'une politique délibérée et contraire à la Loi de l'ARS, mettant en danger des vies humaines dans un pays de montagne exposée aux intempéries, située à 100 km de toute autre réanimation, où les catastrophes naturelles, les activités sportives à risque et la présence d'une patientèle à risque (asthmatiques) justifient des garanties particulières;


    • le respect des médecins, des équipes soignantes et de tous les agents qui expriment de plus en plus de souffrance au travail, et qui seraient pourtant en capacité de réaliser un autre Projet Médical et un autre Projet de Soins; 


    • le respect strict des règles professionnelles édictées par les Sociétés Savantes: Facultés, Instituts de Formation (par exemple, le référentiel recommandé par la Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR) n'est pas pris en compte en ce qui concerne l'Unité de Surveillance Continue (USC);


    • une méthode de "management" différente, qui valorise toutes les capacités des équipes à développer l'offre de soins au lieu de leur imposer de gèrer sa constante dégradation, sous couvert d'un pseudo et perpétuel "retour à l'équilibre financier" qui ampute chaque fois les recettes;


    • un accueil local digne de ce nom, avec des facilités et des contrats viables dans la durée pour des personnels qualifiés qu'il nous faut recruter, notamment des médecins.

                                  En attendant, tout va toujours très bien...

      ...à l'image du site internet de l'hôpital, qui n'est pas actualisé depuis 2007
      ...à l'image du projet d'hôpital transfrontalier, dont on a beaucoup parlé, mais qui fait du sur-place...

                                   Tout va-t-il très bien, Madame la Ministre ?

      Ne comptez pas sur l'ARS et sa "direction très provisoire" pour vous fournir une information objective: renseignez vous plutôt auprès de ceux qui demeurent à Briançon, aiment et font vivre notre Hôpital Public!

      A tous ceux qui prétendent le sauver en nous promettant perpétuellement "du sang et des larmes", nous opposons notre volonté plus forte que jamais, de défendre un hôpital de plein exercice et de qualité,  pour l'accès aux soins de toutes et tous !

                    C'est pourquoi nous appelons tous les citoyens à une

                                         REUNION PUBLIQUE
                                         JEUDI 18 JUIN, 20hOO
                                         MJC de BRIANCON
                                          35 rue Pasteur
                                         BRIANCON

                     ...où nous exposerons la situation , documents à l'appui

     

  • Communiqué de l'Association Citoyenne de Défense de l'Hôpital Public de Briançon

    briançonL'Association Citoyenne de Défense de l'Hôpital Public de Briancon a pris note du communiqué conjoint du député et du maire de Briançon rendant compte de leur démarche auprès du cabinet de la Ministre de la Santé.
    Elle rappelle que la mobilisation générale des forces vives du Briançonnais LUNDI à 13 h 30 à l'hôpital de Briançon  a  pour objectif premier le maintien immédiat et définitif du service de réanimation de l'hôpital de Briançon, menacé à très court terme (15 mai-1er juin).
    La population du Briançonnais refuse d'être mise devant un tel fait accompli, et demande à la Ministre de la Santé, avant toute autre mesure, de l'écouter et de permettre le recrutement de praticiens qualifiés qui puissent assurer la perennité de ce service.
    Ce préalable, essentiel pour l'avenir de notre station climatique, une fois levé, nous participerons volontiers, ensuite, à la table ronde envisagée au retour de vacances du directeur de l'Agence Régionale de Santé et à une nouvelle 
    délégation auprès de la Ministre pour aborder les sujets énumérés, en y ajoutant:
         1° le respect scrupuleux de la LOI Montagne du 09/01/1985, d'où découle à l'évidence la vocation exceptionnelle du site de Briançon, comme l'a rappelé le Préfet de Région;
         2° que le gouvernement donne rapidement suite à la LOI d'habilitation du 12/11/2013, qui prévoit la communication aux citoyens des rapports préparatoires avant toute décision définitive (tels le rapport de l'IGAS et de la mission consécutive);
         3° que le gouvernement publie rapidement les décrets d'application de la LOI du 23/12/2013 de financement de la Sécurité Sociale sur le mode de financement exceptionnel des établissement de santé isolés;
      briançon   4° et la prise en considération de la conclusion du  rapport de la Chambre Régionale des Comptes en ce qui concerne le service de réanimation de l'hôpital de Briançon.
    Dans l'immédiat et dans l'attente, que les élus, les médecins, les personnels de l'hôpital, les syndicats, les militants des différentes sensibilités politiques, les acteurs économiques, bref, l'ensemble des forces vives et des citoyens du Briançonnais assurent le succès de la manifestation de lundi, car c'est grâce à la précédente que les choses ont commençé à bouger!
     
    Cordialement
    Pour l'ACDHPB, la secrétaire,
    Sylvie Damagnez
     
    --

  • Communiqué de presse de l'ACDHPB

     

    6a00d83453a21569e20162fe21ac80970d-800wi.jpgL'Association Citoyenne de Défense de l'Hôpital Public de Briançon (ACDHPB) est navrée de ne pouvoir partager l'optimisme ambiant sur l'avenir du service de réanimation de l'hôpital de Briançon qui est depuis l'origine au coeur de son combat.
    Elle a formé un recours - toujours en instance - contre le Schéma Régional d'Organisation des Soins (SROS) parce que cet Arrêté du 30/01/2012 de l'Agence Régionale de Santé (ARS) prévoyait, à partir des deux services actuels de Gap et Briançon ("objectif 2014") "la réorganisation sur Gap ("en objectif 2016") de l'activité de réanimation de Gap et Briançon"... 
    L'autorisation du service de Briançon venait à échéance le 10/01/2014 (alors que celle de Gap avait été renouvelée précédemment pour 5 ans (durée règlementaire). Sous peine de condamner sans délai le service de Briançon à cette date, l'ARS devait prendre un
    e
    nouvel
    le
     
    décision
    , ce qu'elle a fait tardivement, le 22/01/2014, mais en limitant expressément sa validité à 2 ans, soit au 10/01/2016.
    C'est cette décision qui a été interprétée comme favorable par le sénateur. Elle s'inscrit pourtant strictement dans le cadre de la décision attaquée par nos soins, qui menace de mort notre service ainsi que les patients qui ne pourront plus y avoir recours à l'échéance de 2016.
    Que s'est-il produit entre temps?
    - Le SROS a été annulé partiellement par le Tribunal Administratif, notamment son annexe "réanimation",
    et modifié par un arrêté du 27 décembre 2013
    qui prévoit toujours à la même échéance la régression de 2 à 1 des services de réanimation  du territoire de santé "Hautes Alpes", mais sans citer les hôpitaux concernés (pour se conformer à la décision du Tribunal); mais nul ne se fait d'illusion sur celui qu'il est question de supprimer.
    - Une mission de l'Inspection Générale de la Santé (IGAS) a été diligentée, mais la Ministre a refusé de nous en communiquer les conclusions. Officieusement, nous savons qu'elle confirme les perspectives de fermeture de la réanimation de Briançon;
    - Une nouvelle mission de 6 mois a été mandatée, qui doit remettre son rapport en juin/juillet prochain (après les échéances électorales de cette année...); mais nous savons que sa feuille de route consiste à préciser les conditions de faisabilité du regroupement prévu dès 2012, et qui doit toujours être achevé en 2016.
    Il est clair que tant que persiste cette perspective de fermeture à 2 ans, il deviendra de plus en plus difficile d'assurer le maintien du service dans les conditions qu'impose la règlementation.
    L'ACDHPB constate qu'aujourd'hui les communiqués d'autosatisfaction d'un côté, les constats de dégradation de la situation de l'autre, font que beaucoup de nos concitoyens pensent à tort, soit que le problème est règlé dans le bon sens, soit que "c'est foutu".
    En raison de la gravité de l'enjeu pour l'ensemble du pôle santé de Briançon, nous appelons les élus, les médecins, le personnel de l'hôpital et l'ensemble des citoyens du Briançonnais à rester avec nous vigilants et mobilisés pour éviter d'être mis devant le fait accompli.

     

     

  • Réanimation de l'hôpital de Briançon: le groupe G.A.U.C.H.E. écrit au maire de Gap

    Monsieur le maire,

    6a00d83453a21569e20162fe21ac80970d-800wi.jpgComme vous le savez,  le Schéma Régional d'Organisation des Soins (SROS), dans sa partie consacrée à la réanimation, prévoit toujours la mise en place d'un service de réanimation pour les Hautes Alpes. Ainsi, le service de réanimation de Briançon serait transformé, à terme, en service de surveillance continue, ce qui n'a pas du tout la même destination. Cette réforme aurait un impact direct sur la qualité du service public hospitalier offert aux habitants et aux vacanciers résidents du briançonnais ; de plus, elle pénaliserait également la population du sud du département.
    En effet, le  service de réanimation du CHICAS devrait alors absorber l'ensemble des besoins qui s'avèreraient, par conséquent, très importants, notamment en période de vacances.
    C'est pourquoi, nous vous proposons qu'une motion soit prise lors de la séance du conseil municipal du 13 décembre prochain, afin de demander le maintien du service de réanimation de l'hôpital de Briançon.

    Bien cordialement,

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud