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  • DEMOCRATIE, ELECTIONS, ABSTENTIONS et INCONSCIENT POPULAIRE

    Les « spécialistes médiatiques de bon ton » nous gargarisent actuellement sur le phénomène abstentionniste qui « inquiète » fortement tous les « vrais démocrates » et chacun y va de son sondage et de son analyse voire pour les plus « modestes » de son approche sociale scientifique de ce déclin de l’intérêt que porte l’électorat pour se désigner des « responsables » aux fonctions électives diverses et variées dans le cadre du schéma de notre « démocratie participative avancée ».

    Permettez moi d’y aller de mon avis, certes basique mais toutefois très concerné sur le sujet.

    Les citoyens seront motivés pour se donner des représentants dès lors que ceux-ci leur auront expliqués clairement leurs intentions, leur programme et les moyens qu’ils veulent avoir pour réaliser ces objectifs.

    Je ne pense pas que l’on puisse motiver fortement les citoyens pour élire des représentants dont la mission ressemble plus à celle d’un fonctionnaire qu’à celle d’un Politique et dont les objectifs s’apparentent plus à la gestion courante de notre crise de société qu’à la moindre volonté de transformation de certaines bases pourtant incompatibles à la gestion sociale et environnementale.

    L’ampleur du phénomène abstentionniste est très différente d’une élection à l’autre et la participation varie de moins de 50 % à plus de 80 %, ne doit-on pas s’interroger d’abord sur le type d’élection et sur le type de fonction que l’on « destine » aux candidats concernés ?

    Le plus grand désintérêt semble se manifester pour les élections européennes, régionales et départementales (cantonales, lorsque des municipales ne sont pas liées) alors qu’un intérêt manifeste reste pour l’élection présidentielle, les municipales et les législatives.

    De plus, sur une période plus longue, on constate qu’une baisse de participation  s’amorce pour les municipales (dans les grandes villes) et pour les législatives.

    On en tire volontiers comme constat que les citoyens se passionnent pour leur Maire, pour leur Président et pour leur Député, mais, est-ce l’homme (ou la femme) ou la fonction (le rôle) que ces élus peuvent jouer qui motive nos citoyens ?

    Pour les Maires, on nous affirme que c’est la connaissance locale de l’individu et le fait que les problèmes sont de proximité ; Ceci ne serait plus exact dans les villes plus importantes et serait moins vrai aujourd’hui ?

    La progressive désaffection pour les législatives serait-elle due à un éloignement quelconque?

    La totale désaffection de l’électorat pour le parlement européen ainsi que la prochaine désaffection pour les conseillers régionaux ne trouve t-elle pas sa source dans d’autres causes qui seraient d’ailleurs identiques (comme pour les conseillers généraux), le progressif désintérêt pour les élus de nos villes et villages n’a-t-il pas aussi des racines dans ce que l’on nomme la sagesse populaire ?

    Pour « faire de la Politique » il faut des ressources et il faut pouvoir faire des choix, sinon, c’est de la figuration, certes, parfois bien rémunérée, mais, figuration tout de même, et le peuple ne cherche plus vraiment des figurants, surtout en période de crise profonde, il souhaiterait choisir sur des propositions et il sait que rien ne peut lui être proposé sans ressources.

    Le rôle social et environnemental que doit déterminer le Politique pour l’Etat ou pour le niveau auquel il souhaite exercer sa mission (et pas ses fonctions, évitons le « professionnalisme » de la politique politicienne) doit être basé sur un projet politique économiquement équilibré pour que les missions qui doivent lui incomber soient réalisables par une équitable répartition des recettes et des dépenses.

    Personne ne croit plus, aujourd’hui, que les rapports sociaux des hommes se régleront par l’ensemble des échanges marchands et commerciaux de façon naturelle et « classique » (au sens économique) et que les acteurs économiques peuvent se substituer aux pouvoirs politiques dans tous les domaines (santé, éducation, retraite, etc.).

    Mais, il reste déterminant que les représentants que le peuple entend se donner doivent être en mesure de proposer les dépenses qui ont un caractère social et les moyens qui sont nécessaires pour les réaliser par une équitable redistribution des richesses (par l’impôt proportionnel à l’ensemble des revenus).
    Personne n’est dupe, pas plus la Région que l’Europe (ni que le département) ne disposent du pouvoir de décider de l’impôt ni, surtout, de le rendre plus équitable. L’Europe ne vote pas ses recettes qui sont déterminées par les pays en pourcentage des P. I. B., les Régions n’ont aucune marge pour modifier sensiblement les recettes locales (surtout après la disparition de la TP) et, les autres collectivités territoriales non plus.

    Le parlement s’est dessaisi de nombre de ses pouvoirs et missions pour se cantonner à l’aspect juridique, important, mais insuffisant sans son pendant économique et social, pour s’adapter au régime présidentialiste et se soumettre au pouvoir personnel.

    Les communes ont délégué de nombreuses missions dans les services de proximité à des entités intercommunales qui s’y sont substituées sans que l’on mette en place un système d’élection adapté à ces nouvelles collectivités qui n’ont plus de comptes à rendre aux citoyens dont elles gèrent les services publics territoriaux (ordures ménagères, transports, voirie, assainissement, eau, etc..) ni sur les taxes locales qu’elles perçoivent sans avoir à référer de leur « évolution » aux citoyens concernés.

    C’est ainsi que l’Europe ne gère pas ses recettes et que ses dépenses sont majoritairement préaffectées, que la région a dans ses missions des compétences que l’Etat lui a transférées sans avoir la possibilité de modifier les ressources correspondantes et qu’elle ne dispose pas, non plus, du droit régalien d’instaurer ni de modifier sensiblement les recettes fiscales (c’est aussi vrai pour les départements et ça le devient pour les communes).

    C’est dans ce contexte que la moitié de l’électorat des présidentielles s’interroge sur l’utilité de son vote pour ses futurs cadres régionaux, au regard des faibles possibilités de changer la donne économique ainsi qu’au constat d’une diminution croissante de ses capacités (l’étalage des bilans ni celui des projets de mieux faire ne semblent pas suffisants pour changer l’approche).

    Cette sagesse populaire non théorisée (comme pour le constat de son exploitation ou celui de l’injustice) fait partie de l’inconscient social populaire et, même affublé des mots pompeux de démocratie participative, le message de la représentativité sans volonté de jouer un rôle économique, social et environnemental ne passe pas.

    Les citoyens savent (aux tripes) que les politiques doivent intervenir fortement pour une répartition équitable des richesses et des produits de nécessité et que ce ne sont pas des fonctionnaires (mêmes compétents) qu’ils doivent élire, ça c’est, au mieux, un détournement de fonctions et de pouvoirs.

    J’en appelle à ceux qui se retrouvent dans cette approche pour qu’au moins au premier tour, ils affirment haut et fort leur volonté d’avoir des élus politiques plutôt que de gestionnaires et que les candidats entendent fort et clair le message d’une volonté de voir se modifier fortement les habitudes de gestion courante au profit (encore) d’une volonté politique d’agir sur le fond dans les domaines évoqués.

    Non, nous ne pensons pas que les régions puissent jouer un rôle très important dans l’économie libérale telle qu’elle est « planifiée » et centralisée, pas plus que l’Europe qui n’a aucun moyen d’intervention sociale ou environnementale aussi longtemps qu’elle ne votera pas un « mode direct de ressources » par une fiscalité directe progressive (et surtout pas une taxe qui pénaliserait encore les plus démunis).

    Votons et faisons voter à gauche de la gauche pour les listes qui acceptent et proposent ces orientations afin que se poursuivent à la fois les rapprochements indispensables aux changements économiques et sociaux de notre société et que demain nous puissions entendre des propositions concrètes pour que les Politiques décident à nouveau à la place des banques et des lobbyings industriels et commerciaux, pour, qu’enfin nos représentants politiques fassent de l’équité sociale et environnementale et réorganisent une redistribution des ressources et des richesses.

    Le résultat de ces listes favorables à une réelle transformation sociale en profondeur sera seul capable de « tirer » des unions plus à gauche pour le second tour et, surtout nous aidera à progresser dans notre recherche d’une alternative globale au système ultra libéral qui détruit notre planète et les hommes au seul profit du toujours plus pour une minorité de plus en plus réduite.

    Jean-Claude Charitat Veynes le 08/03/2010

  • Elections régionales

    ÉLECTIONS RÉGIONALES : MODE D’EMPLOI

    Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)


    Le 1er mars 2010.


    Un diaporama pour tout savoir sur les régions :

    • Fonctionnement
    • Compétences
    • Mode électoral

    Pour accéder au diaporama « Élections régionales : mode d’emploi », cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article1646

  • Elections régionales

    LE TRIPLE ENJEU DES ÉLECTIONS RÉGIONALES

    Par le mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)

    Le 23 février 2010.

    Pour accéder à la totalité du texte :

    http://www.m-pep.org/spip.php?article1641

    Résumé

    Pour le M’PEP, les élections régionales de mars 2010 auront un triple enjeu :

    1° Faire émerger un pôle de la gauche de gauche. Depuis le tournant de 1983, le PS, la gauche s’est converti au social-libéralisme et a abandonné tout programme de sortie du capitalisme. Les listes « Ensemble, pour des Régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » peuvent seules avoir le projet d’une gauche de transformation sociale, économique, environnementale, démocratique, au sein d’une Union européenne conçue pour empêcher toute politique de gauche.

    Le M’PEP insiste auprès des partis rassemblés dans ces listes pour qu’ils reprennent notre proposition de tenir des référendums dans toutes les régions de gauche, le même jour, sur la « désobéissance européenne ».

    2° Battre la droite. L’abstention porte la marque d’une défiance vis-à-vis des partis et d’un vote par défaut. Pour la réduire, il faut passionner la campagne en la nationalisant, dans le but de sanctionner la politique de Sarkozy. C’est ce que font le PS et Europe-Ecologie.

    3° Mettre en œuvre, à l’échelle des Régions, des politiques vraiment de gauche. La dépolitisation démobilise la population car les élus de tout bord ont tendance à s’enfermer dans la gestion, intégrant les contraintes institutionnelles, qu’elles viennent de Bruxelles ou de Paris. Il faut au contraire repolitiser : les régions doivent avoir entre elles des rapports de coopération et non de concurrence, elles doivent être des points d’appui pour les mobilisations populaires.


    Pour accéder à la suite du texte, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article1641

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    Pour soutenir financièrement le M’PEP pendant la campagne électorale, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/IMG/pdf/BulletinSoutienFinancierV2.pdf

    Pour adhérer au M’PEP, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/IMG/pdf/BulletinAdhesion2010.pdf


  • COMMUNIQUE DE PRESSE ADOPTE A L’UNANIMITE PAR L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION DU 05/02/10

    Gap le 06/02/2010

    1916454872.JPGPour les élections régionales, pas une voix ne doit manquer, au premier tour, pour les listes à gauche de la gauche !!
    Pour le second tour, nous appelons à battre la droite et l’extrême droite en soutenant la liste de gauche dès lors que celle-ci ne comprendra pas d’alliance avec le centre droit (de type Modem) et si elle est issue d’un regroupement de gauche.

    Notre association cherche sans relâche à construire et à participer à une union à la gauche du Parti Socialiste qui regroupe l’ensemble des forces de changement, sociales et écologiques, qui, nous le pensons, sont, ensemble, majoritaires au sein de la gauche dans notre pays.

    Cette volonté nous contraint à ne pas choisir un seul des partis représentant cet arc des gauches au détriment des autres, avec l’ensemble desquels nous construisons, à notre échelle, une dynamique citoyenne qui progresse.

    Nous pensons que la politique conduite par le parti socialiste et, particulièrement dans les collectivités territoriales où il est majoritaire, n’est pas suffisamment en rupture avec l’ultra libéralisme économique qui enfonce notre pays dans la crise structurelle du capitalisme.

    Nous aurions souhaité qu’un accord soit trouvé avec l’ensemble des forces (P.C.F., Verts, N.P.A., Occitans, Syndicats et associations diverses etc.) qui existent dans notre département à la gauche du P.S.

    Les Verts ont décidé de se présenter, avant concertation locale, au sein d’Europe Ecologie et nous le regrettons. Le NPA n’a pas souhaité, à l’issue de son vote interne et malgré les tendances fortes à l’union, poursuivre les négociations avec le PCF et nous.

    Les autres forces concernées, pour notre département, n’ont pas été présentes lors des réunions que nous avons organisées localement ni à celles qui ont eu lieu au niveau régional.

    Dès lors, notre volonté d’union large n’était plus possible.

    Dans ces conditions, nous affirmons que pas une voix ne doit manquer à ces forces de gauche de la gauche et, malgré cette division, nous appelons les citoyens à voter massivement pour ces listes, chacun en fonction de ses sensibilités, au premier tour des élections régionales à venir.


    Cette mobilisation devrait permettre une large union, vraiment à gauche, qui sera susceptible de faire évoluer les élus régionaux de la prochaine assemblée.

    Notre association ne présente aucun candidat et portera ses efforts sur la mobilisation citoyenne.

  • ALIMENTONS LES REGIONS

    Pour le droit à une alimentation saine et équilibrée pour tous,

    Pour une politique foncière agro-écologique,

    Pour l'emploi des jeunes

    Intervenons ensemble dans le débat des régionales 2010


    Faire de la question alimentaire une priorité en matière de développement, ce n'est pas revenir en arrière, mais bien répondre aux défis auxquels l'humanité est confrontée (crise alimentaire, préservation de la biodiversité, changement climatique). C'est aussi et surtout ouvrir à l'ensemble de nos concitoyens une perspective d’emplois, et d’emplois utiles, que ni l'industrie, ni les services ne peuvent à eux seuls satisfaire. C'est répondre aujourd'hui à une demande sociale émergente de la part de jeunes, de plus en plus nombreux, de plus en plus qualifiés, qui aspirent à s'installer professionnellement dans l'agriculture nourricière. C'est répondre aux difficultés d'approvisionnement de la restauration collective en matière d'alimentation de qualité et de proximité.

    Faire de la question alimentaire une priorité, c’est construire avec le Sud une réponse durable pour en finir avec la faim, en fondant la souveraineté alimentaire, du niveau local au niveau international, sur des politiques agraires favorisant la multiplication des lopins vivriers et sur la création de filières de formation et d’installation massive de jeunes dans les métiers de l’agro-écologie et de l’alimentation saine.

    Faire de la question alimentaire une priorité, c'est remettre en cause les politiques d'aménagement du territoire et d'urbanisme qui consomment en France l'équivalent de 60 000 hectares par an d’espace agricole, soit la disparition d’un département tous les six ans. C'est utiliser le foncier pour changer de développement et permettre aux citoyens de reconquérir de nouvelles libertés, de nouveaux droits.

    Faire de la question alimentaire une priorité, c'est freiner le développement des grandes surfaces et soutenir le commerce de proximité indépendant, le développement des marchés de plein air et celui des infrastructures de transformation et de stockage.

    Faire de la question alimentaire une priorité, c'est remettre en cause un développement économique qui s'accommode, depuis plusieurs décennies, d'un niveau de chômage et de précarité salariale élevés, n'épargnant aujourd'hui aucune classe sociale. Et qui, pour préserver des privilèges exorbitants de quelques uns, conduit nos dirigeants à sauver sans contrepartie un système financier malfaisant et injuste, en chargeant les contribuables, les salariés, et les générations futures d’un très lourd fardeau, sans servir l’économie.

    Faire de la question alimentaire une priorité conduit à :

    *      permettre aux paysans de vivre de leur travail face aux exigences financières de la grande distribution et de certains secteurs agro-alimentaires. Le rapport récent de l'Observatoire des prix et des marges permet de bien mettre en évidence que les producteurs (et notamment les producteurs de lait) et les consommateurs sont les dindons de la farce d'une politique publique qui vise à accréditer les slogans publicitaires et mensongers de la grande distribution s’autoproclamant défenseur du pouvoir d’achat.

    *      considérer que même si nous avons besoin de tous les agriculteurs, il faut mettre un terme à une certaine agriculture qui nous nourrit de plus en plus mal (développement des cancers, baisse de la fertilité) qui épuise et pollue les sols et l'eau et qui détruit la biodiversité agricole et sauvage. Le développement des algues vertes en Bretagne lié à la concentration de l'activité porcine ou la disparition des zones humides du marais poitevin due aux exigences hydrauliques démesurées des cultures du maïs en sont des exemples parmi bien d'autres.

    *   développer et valoriser la biodiversité agricole et sauvage (plantes et animaux) dans les fermes, favoriser les échanges de savoir-faire et de semences reproductibles entre paysans et jardiniers, promouvoir les races animales locales rustiques et protéger le patrimoine régional contre les OGM, la bio-piraterie et la concurrence économique déloyale ; diversifier la production et favoriser l’autoproduction alimentaire.

    *      concevoir des règles d’urbanisme qui freinent l’étalement urbain et qui associent la construction de logements sociaux à l’accès à une parcelle de terre agricole.

    *      intégrer à l'instruction obligatoire une éducation au jardinage et à la cuisine, afin de nous rendre moins dépendants des produits transformés de l'agro-industrie.

    *      offrir à ceux qui le souhaitent, et notamment aux jeunes, la possibilité de produire et distribuer une alimentation saine et accessible à tous et d’avoir accès aux ressources (foncier, eau, semences reproductibles, petits équipements, logement…).

    Faire de la question alimentaire une priorité, c'est donc l'affaire de tous.

    Dans le prolongement de l'action « Alimentons l'Europe » lancée en mai dernier par Minga et Nature & Progrès pour interpeller les candidats aux élections européennes, les élections régionales de mars prochain doivent être l'occasion de mettre ces questions au premier plan en invitant chaque candidat à se déterminer sur des objectifs précis et quantifiés qui se traduiront notamment par :

    * un plan Emploi régional pour l'installation paysanne, articulé notamment sur des processus d'apprentissage (initial ou continu) de recherche, de formation et d'accompagnement pour promouvoir les projets de petite taille et les techniques de culture agro-écologique, pour répondre entre autres aux besoins de la restauration collective (hôpitaux, maisons de retraite, cantines,..)
    *   une politique foncière ambitieuse pour protéger et développer la production alimentaire, en priorité en périphérie urbaine
    * un comité de suivi citoyen pour apprécier l'avancée de ce plan tout le long de la mandature (veille citoyenne).

    Aujourd'hui, la semence est devenue également une marchandise confisquée par le droit de la propriété intellectuelle et la terre un objet de spéculation sans précédent, alimenté notamment par l’étalement urbain et le mitage de l’espace rural. La mise en débat public de ce sujet va donc soulever de fortes oppositions. Ce n’est pas un hasard si les timides tentatives réglementaires de protection n’aboutissent pas (loi de 2005 sur le développement des territoires ruraux).

    Forts de ce constat, nous appelons donc à la constitution d'une large mobilisation citoyenne pour s’organiser autour de groupes régionaux afin de concrétiser des propositions en rapport avec les territoires de chaque région avant la fin de l'année.

    A l'initiative de Minga, Nature et Progrès, Frères des Hommes

    Premiers signataires :
    Réseau Semences Paysannes, Amis de la Terre France, Comité National de Liaison des Régies de Quartier (CNLRQ), Coopaname, Action Consommation, Confédération Paysanne, Réseau Ecobatir, les AMAP d’Ile de France, de Rhône Alpes, du Limousin et de la Région PACA, Terre de Liens Rhône-Alpes, FNAB - Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France, Fruits Oubliés Réseau, Slow Food France, Agrisud International, Alliance Paysans, écologiste, consommateurs Loire, terre et Humanisme, les AMAP de la Région Nord Pas-de-Calais, La Fédération des AMAP de Picardie

    Personnalités :

    Dominique Méda (agrégée de philosophie), Jean Gadrey (professeur d’économie), Jacques Testart (directeur honoraire de recherches à l’INSERM), Isabelle Stengers (philosophe, Université Libre de Bruxelles), Christian Jacquiau (diplômé d’expertise comptable), Christian Vélot (maître de conférences en génétique moléculaire à l’Université Paris Sud), Michel Onfray (philosophe), Marc Dufumier (ingénieur agronome et professeur à AgroParisTech), Philippe Desbrosses (agriculteur, docteur en Sciences de l’Environnement), François Plassard (ingénieur en agriculture, docteur en économie), Olivier Porte (réalisateur), Gilles Clement (paysagiste), Susan George (écrivain), Edouard Chaulet (Maire de Barjac), Jean-Paul Jaud (réalisateur du film "Nos enfants nous accuseront"),