Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

"L'écologie est-elle compatible avec le capitalisme? "

 

Présentation de la réunion-débat organisée à Nice, le 9 octobre 2009. Le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) et les Alternatifs ont lancé ensemble, dans les Alpes Maritimes, un cycle de débats publics thématiques, dont le premier était « L’écologie est-elle compatible avec le capitalisme ?

 

Après les introductions de Florence Ciaravola et d’Odile Oriot, un débat nourri s’est institué. Ce fut un débat de bonne tenue avec la participation active de plus de soixante personnes. Le PCF, le PG, Europe écologie étaient représentés ainsi que « CAP 21 »( petite formation écolo-centriste liée au MODEM et représentée par Corinne Lepage ) .Ils se sont tous exprimés pour se féliciter d’une telle initiative, donner leur propre avis et constater que ces débats permettaient un enrichissement mutuel indéniable et qu’ils étaient donc à renouveler. L’introduction des Alternatifs était bien ciblée sur la crise écologique, celle qui met en péril toutes les espèces, humaine et autres, et au cours de laquelle celles-ci perdent peu à peu leurs propres conditions de vie, sur une réfutation du capitalisme vert ( marché des droits à polluer) et sur une problématique rouge et verte de reconversion écologique de la production, en lien avec l’autogestion. Il est clair que l’écologie et le capitalisme n’évoluent pas dans la même durée. Le capitalisme s’appuie sur le devenir immédiat ( le profit rapide) et l’écologie regarde l’infini du temps. Pour cette raison et pour bien d’autres développées par les divers-e-s participant-e-s, ils ne peuvent donc pas être compatibles. Au cours du débat, est apparu le thème de la « décroissance » que beaucoup lient à l’écologie. La salle a montré son scepticisme à l’égard de cette théorie qui pourrait laisser supposer que tout développement serait à proscrire alors que l’inaccessibilité d’une partie de l’humanité à nombre de biens et de service de première nécessité et les inégalités ici et ailleurs perdurent et s’accentuent.

Une proposition de réunion de bilan sera faite au NPA pour tirer les enseignements de ce premier essai et envisager la suite du cycle de réunions publiques avec une préparation plus pointue et des échanges sur les contenus. Le sujet pourrait en être l’autogestion ou les retraites en décembre ou en janvier.

Intervention des Alternatifs lors du débat NPA - Alternatifs

La crise écologique.

 

On parle d'une crise écologique quand l’évolution du milieu de vie d’une espèce (ou d’une population) est telle que sa survie est menacée. Aujourd'hui Il s'agit bien d'une crise écologique globale, la dégradation de la planète: forêts qui disparaissent, désertification, sols agricoles surexploités s’essoufflent , pollution des eaux, de la terre et de l'air, mers qui se vident, et les atteintes sans précédent au fonctionnement des écosystèmes et à la biodiversité (disparition de milliers d'espèces animales et végétales).

Aujourd'hui, plus de la moitié des humains vivent dans des conditions insupportables, plus d’un milliard ne peut manger à sa faim, ou boire de l’eau potable, la guerre de l’eau a commencé... Les ressources naturelles non renouvelables (énergies fossiles, eau potable, sols…) seront rapidement épuisées, alors qu’elles nous sont actuellement indispensables. On touche à la notion de limites de notre environnement, de nos ressources. Que l'on peut mesurer par l'empreinte écologique (estimation de la surface de la terre dont on a besoin pour subvenir à nos besoins en fonction de notre mode de vie).


LIRE LA SUITE

Les commentaires sont fermés.