LIRE le TABLEAU BORD de NOVEMBRE et DECEMBRE 2011 POUR LES HAUTES ALPES.
hautes
-
Demandeurs d'emplois, offres d'emplois...
-
Fiche de situation financière :du département des Hautes Alpes
LIRE et ANALYSER les TABLEAUX ELABORES PAR LE MINISTERE DES FINANCES.
Strate de comparaison : Départements de moins de 250.000 habitants
-
Comité de ligne
Usagers et cheminots mettent en cause la SNCF
La SNCF a dû faire face aux questions et reproches des cheminots et des usagers lors de la réunion du comité de ligne Dauphiné-Briançonnais, qui s’est tenue jeudi soir, salle du tribunal.
Retards, déficit d’accueil, problèmes de commercialisation pour le train de nuit Paris-Briançon, son temps de parcours, entre autres, ont été abordés.
“Les postes de chef de gare d’Embrun et Mont-Dauphin ont été supprimés”
Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports et à l’éco-mobilité à la Région, Olivier Monnot, directeur délégué TER, Nathalie Bernard, chef du service des transports régionaux à la direction des transports de la Région, Catherine Lahaye, chargée de projet au Réseau ferré de France et Michel Assenat, responsable territorial des départements 04 et 05 à la SNCF, ont présenté le plan de redressement, tout en tentant de répondre au public présent dans la salle.
« Les trains régionaux sont réduits à leur plus simple expression, fait remarquer une usagère. Lorsque j’ai pris le train de Paris à Embrun, arrivée à Valence, on m’a dit “le reste du trajet se fera en autobus”. Comment peut-on demander aux usagers de faire le trajet en autobus en janvier ou février ? »
« Parfois, entre Valence et Briançon, les autocars ne sont même pas commandés ; il faut encore attendre une heure avant qu'ils n'arrivent, a renchéri un autre usager. Chaque année, c’est la même chose. »
Le manque de voitures le lundi matin, dans le train de 6 h 54 partant d’Embrun a également été abordé.
« Pourquoi ne pas simplement dire que la SNCF n’a pas les moyens de satisfaire les usagers ? », a demandé une personne dans la salle.
Deux représentants CGT des cheminots étaient également présents. L’un d’eux a rappelé la « suppression du poste de chef de gare à Embrun et Mont-Dauphin le 1 er janvier » et les « 93 demi-journées de fermeture de gares sur la ligne des Alpes en 2010 ».
Aux inquiétudes sur le devenir de cette ligne des Alpes, Jean-Yves Petit a répondu que les travaux effectués visaient à la pérenniser. « En 2012, nous aurons rénové les deux tiers de la ligne. »
par la rédaction du DL le 08/01/2011 à 05:57
-
1 058 € à rembourser pour chaque Haut-Alpin
La dette cumulée du Département a atteint 145 millions d’euros l’an dernier, soit 1?058 € à rembourser par habitant… Ou 779 € selon les calculs. Archives le DL/VIRGILE
C’est le genre de classement dont le conseil général se passerait bien. D’après journaldunet.com, les Hautes-Alpes sont en effet le deuxième département de France où la dette par habitant est la plus élevée, juste derrière la Corrèze. S’appuyant sur les données de l’Insee, le site avance même la somme de 1 058 € à rembourser pour chaque Haut-Alpin, pour une dette totale estimée à 145 M€ pour l’année 2010.
Des chiffres que ne conteste pas Patrick Ricou, vice-président du conseil général en charge des finances, mais que ce dernier tient toutefois à relativiser.
« Dans un département comme les Hautes-Alpes, il ne serait pas juste de se baser uniquement sur la population à l’année. Nous devons aussi prendre en compte les touristes. » “La situation est tendue”
Avec ces derniers, la population DGF des Hautes-Alpes (qui prend en compte la population totale plus les résidences secondaires) atteint les 186 000 habitants et ramène donc le ratio de la dette à 779 € par personne.
Un chiffre plus rassurant mais qui place quand même les Hautes-Alpes au neuvième rang des départements les plus endettés…
Patrick Ricou le reconnaît d’ailleurs : « Cela reste élevé mais il faut regarder la dette par rapport à la capacité de remboursement (pour 2011, le Département table sur une capacité d’auto-financement d’environ 15 M€ dont la moitié doit servir à rembourser la dette). Aujourd’hui, cette capacité est suffisante. La situation est tendue, c’est vrai, mais les comptes de 2010 ont été rassurants. Nous pouvons faire face à ces difficultés », assure l’élu orsatus.
Votée en décembre, la question du budget, et donc de la dette, n’a toutefois pas fini d’animer l’hémicycle avant et après les cantonales de mars prochain…
par Julien PICCARRETA le 07/01/2011 à 05:41
-
Hautes Alpes/Classement en communes touristiques Le travail dominical y sera habituel
Haro sur ces municipalités qui demandent le classement en “Communes touristiques” au sens du code du Travail. La CGT est montée au créneau pour dénoncer cette démarche lancée par L’Argentière-la-Bessée, Les Orres, Saint-Etienne-le-Laus, Saint-Firmin, Savines-le-Lac et Serres. Pour le syndicat, « le seul objectif de ce classement est de permettre aux établissements de vente au détail de ces communes de bénéficier de la dérogation au repos dominical. Ainsi les salariés concernés seront contraints de travailler le dimanche sans aucune compensation ».
L’UPE et les commerçants de Gap reprennent les mêmes arguments que la CGT
Dans le même argumentaire, les organisations patronales au sein de l’UPE 05 (Medef et CGPME) et les deux associations de commerçants de Gap se sont positionnées contre ce classement pour la ville de Gap (lire par ailleurs).
Si certaines communes ont effectué leurs démarches d’elles-mêmes, d’autres ont été sollicitées par deux courriers de la préfecture.
Interrogés sur leurs motivations à demander ce classement, les maires avancent leurs arguments.
Les maires veulent faciliter les ouvertures du dimanche
Pour Michel Roy, maire de Serres, outre « la reconnaissance des efforts fournis par l’office du tourisme et la commune en matière d’accueil », c’est effectivement de permettre au supermarché de la commune d’ouvrir le dimanche sans demander de dérogation. « C’est aussi l’occasion de demander des aides financières au conseil général pour les hébergements touristiques ».
Arguments similaires pour Robert Blache, maire de Saint-Firmin, à propos de l’ouverture le dimanche de sa Maison de pays où sont vendus des produits du terroir. « Sous le statut associatif, l’ouverture le dimanche est interdite, sauf si l’on obtient ce label, précise le maire. Or, placé à l’entrée de la vallée du Valgaudemar, notre Maison de pays doit être ouverte tous les jours en saison. Cela nous permettrait d’embaucher quelqu’un en plus et participerait au développement local ».
A Savines-le-lac, son maire, Victor Bérenguel, insiste : « Comment peut-on prétendre être un lieu de vacances et fermer nos commerces le dimanche ? ».
Gaston Disdier, maire de Saint-Etienne-le-Laus, voit dans ce classement la possibilité de « faciliter le travail à l’hôtellerie de Notre-Dame-du-Laus » qui reçoit des milliers de pèlerins par an. « Ce sont aussi des compensations financières pour la commune afin d’améliorer l’accueil dans le village ».
L’objectif “Station de tourisme” des Orres
Pour Les Orres, la motivation est différente : « Nous souhaitons obtenir le classement “Station de tourisme”, explique Marie-Charlotte Pasquier, directrice de cabinet du maire. Pour cela, nous devons passer par cette étape de “Commune touristique”. Ce référencement apporte un plus en matière de communication et de notoriété. Cela permet aussi de prétendre à des strates supérieures en matière de Dotation globale de fonctionnement en prenant en compte l’augmentation de population pendant les saisons où nous passons de 511 habitants à 15 000 pendant plusieurs mois ».
le 21/07/2010 à 19:46