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  • La deuxième catastrophe

     

    azf-300x196.jpgProcès AZF, un verdict incompréhensible !

    Déclaration commune union départementale Cgt de Haute-Garonne, FNIC-Cgt, et Confédération

    vendredi 20 novembre 2009

    Pendant 1H45 le Tribunal dans ses attendus a requis tous les arguments que notamment la CGT avait exposé, comme celui, central de l’Organisation du travail, de cette sous- traitance qui conduit à la perte de la maîtrise de l’outil.

    Le Président a accusé TOTAL :

    - De fautes organisationnelles

    - De manquement à ses obligations en matière de sécurité dans le cadre du classement SEVESO 2 seuil haut

    - De tromperie de la part des experts de TOTAL sur les essais en laboratoire (quantités de produits insuffisantes pour reproduire l’explosion)

    - D’impossibilité de l’Exploitant à justifier son incapacité de maîtrise des risques.

    Dans ce contexte, TOTAL connaissant les causes de l’explosion dès le 22 septembre 2001 met en place une commission d’enquête interne (CEI), dans le seul but de cacher les éléments de preuve. C’est d’ailleurs ce que confirme le Tribunal lorsqu’il note le refus de la CEI de collaborer avec le Procureur de la République et la police judiciaire.

    Malgré tous ces éléments accablants, le Tribunal a conclu de façon surprenante. Il prononce la relaxe au bénéfice du doute.

    Nous exigeons que le Parquet fasse appel de cette relaxe. La plus grande catastrophe industrielle ne peut rester sans conséquences. Plusieurs enseignements à chaud peuvent être tirés :

    - L’absence de sanction pénale va conduire à la poursuite de la même politique et demain un autre AZF se produira

    - En laissant TOTAL plusieurs jours agir à sa guise sur la scène du crime, incontestablement celui-ci n’a pas perdu son temps, TOTAL avait toujours un temps d’avance sur l’enquête judiciaire, les juges eux même l’ont reconnu.

    - Les moyens exorbitants de TOTAL avec ses experts, ses cabinets d’avocats rassemblant plus de 70 personnes à temps plein sur cette affaire n’ont pas conduit à une égalité de moyen vis-à-vis des victimes.

    C’est un encouragement pour le patronat à poursuivre dans la voie de la déréglementation et de la désorganisation du travail, la sous traitance et la précarité.

    Les victimes sont choquées et indignées, la CGT les assurent de son soutien et ne baissera pas les bras.

    Montreuil, le 20 novembre 2009

  • Semaine de la Solidarité Internationale

    Précisions concernant Solidarité Maroc 05 :

    C’est au Bio Logis, 68 rue Jean Eymar, à l’intérieur du magasin, que le public pourra aller voir notre petite exposition du 23 au 28 novembre.

    Panneaux concernant :

    - Les objectifs de l’association

    - La réponse à la question n°10

    - Nos projets pour 2010 :

    - Partenariat avec une petite coopérative de femmes berbères qui extraient de l’huile des noix d’argan, selon des méthodes traditionnelles.

    - Après notre voyage à Merzouga pour montrer la fabrication et l’utilisation de fours solaires en bois nous irons en mars 2010 dans le désert à la rencontre de familles nomades pour montrer la fabrication et l’utilisation de fours solaires simples, réalisés facilement avec des pare-soleil de pare-brise, qui permettent de stériliser l’eau en moins de 10 minutes.

    Nous exposerons un four en bois et un four en pare-soleil.

    - Le four en pare-soleil sera le prix qu’offre Solidarité Maroc 05 pour une des personnes gagnantes du jeu des questions.

    - Une documentation, des petites brochures sur la fabrication des fours solaires, …

    - Le samedi matin 28/11 nous pourrons répondre aux questions sur notre association et nos projets. En cas d’absence au magasin nous nous trouverons à l’expo-vente de l’ASPAL aux Pénitents où notre association tiendra un stand.

  • Le n° 3 de Zoom (novembre 2009), la lettre électronique du M’PEP, vient de paraître !


    Pour accéder ou imprimer Zoom n°3, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1540

    Au sommaire :

    • Les suites de la « votation citoyenne » sur La Poste.
    • Un rappel sur le sommet de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève – et le contre-sommet ! – du 27 novembre au 3 décembre.

    Signez ici l’appel pour sortir de l’OMC :

    http://www.m-pep.org/spip.php?article1503

    • « Coup de colère » : silence, on achève les services publics !
    • Le Point sur le développement du M’PEP.
    • L’agenda.

  • L'ARGENTIERE-LA-BESSE Aciéries de Provence : 46 emplois conservés sur 59


    0908221243_6a09e05a-9ca2-11de-bfa4-04ac0c1a084c.jpg[435x-1].JPGpar La Rédaction du DL | le 20/11/09

     

    l'argentière-la-bessée

    Mise en redressement judiciaire depuis le 14 septembre dernier, la Société coopérative ouvrière de production (Scop) qui exploite les Aciéries et fonderies de Provence (AFP) ne sera pas liquidée. Un repreneur jugé "crédible" par le tribunal de commerce s'est manifesté pour relancer l'activité industrielle de l'usine argentiéroise de métallurgie. Il s'agit d'Usis entreprise, une Scop également, basée dans les Bouches-du- Rhône et qui était jusque-là, client et fournisseur des AFP.

    "Une bonne nouvelle"

    « Usis est une entreprise de mécano soudure », précise Mathieu Odaimy, le gérant d'Usis. « Donc forcément pour nous, ce rapprochement avec les AFP, c'est une bonne nouvelle car il va nous permettre de rayonner plus largement sur la production des pièces : de la matière brute jusqu'à l'usinage. Les clients vont être ravis car ils vont gagner du temps sur les délais ».

    Un plan de reprise de 2,5 millions d'euros

    Pour faire repartir les AFP, Usis entreprise a présenté un plan de reprise de 2,5 millions d'euros : 1 million d'euros pour combler le passif et rembourser les créanciers ; 1,5 million d'euros de fonds de roulement pour approvisionner la trésorerie et relancer la machine économique.

    Cette reprise s'accompagne, sans surprise, d'un plan de restructuration des AFP : pour le moment, 46 emplois sont sauvegardés et 13 sont supprimés sur les 59 que comptait la Scop argentiéroise au moment du dépôt de bilan. « C'est un choix délicat, mais en situation de crise, il faut être prudent. Je ne sais pas encore qui restera ou pas : c'est le mandataire judiciaire qui, après étude de notre projet, annoncera les licenciements, malheureusement. Mais j'espère que cette situation ne sera que temporaire et que, dès 2010 ou 2011, nous pourrons récupérer les emplois supprimés », avance Mathieu Odaimy.

    "Il y a du potentiel"

    Mais comment le nouveau gérant compte remettre à flot une usine qui a perdu 40 % de ses commandes en 2008 ? « Il y a du potentiel ici, il suffit de l'exploiter et d'appliquer le projet que nous avons élaboré : la priorité c'est de retrouver un niveau de qualité correct. Puis il faut remettre de l'ordre et de la rigueur en interne, rassurer les principaux fournisseurs, chercher des nouveaux clients dans le secteur du nucléaire et pas seulement sur les marchés pétroliers, travailler le tissage entre les clients d'Usis et des AFP. Ensuite, dans quelques mois, nous nous tournerons vers la recherche-développement. »

    La bonne image des AFP

    Détail symbolique mais important, Mathieu Odaimy a décidé de conserver le nom AFP « par respect pour Robert Claverin (ndlr, l'ancien PDG de la Scop récemment décédé), par respect aussi pour les gens qui travaillent sur ce site depuis de nombreuses années et parce que les AFP jouissent d'une bonne image auprès des clients ».


    Yoann GAVOILLE
    Paru dans l'édition 05A du 20/11/2009