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Le logement en région PACA

  • Union sociale pour l’habitat

    Plan de rigueur : un très fort impact sur le logement social

     

    L’Union sociale pour l’habitat regrette que le secteur du logement social soit très fortement impacté par les mesures de rigueur adoptées par le gouvernement.

    La hausse du taux réduit de la TVA à 7%, contre 5,5% précédemment, aura pour conséquence un accroissement des dépenses du secteur de 225 millions d’euros par an, qui amputera ses capacités de construction neuve et d’entretien. Ce nouveau prélèvement s’ajoute à la ponction opérée sur le potentiel financier des organismes, qui s’élevait déjà à 245 millions d’euros, portant à près de 500 millions d’euros l’amputation des ressources des organismes.

    Par ailleurs, le plafonnement à 1% de la hausse des prestations sociales (prestations familiales et aide personnalisée au logement) porte atteinte au pouvoir d’achat des plus démunis et à leur capacité à faire face à leurs dépenses de logement, alors même que l’indice de référence des loyers s’établissait cette année à 1,9%.

    Il est très regrettable que la partie la plus pauvre et la plus précaire de notre population n’ait pas fait l’objet d’une attention suffisante dans l’élaboration du plan gouvernemental.

    Paris, le 8 novembre 2011

     

  • Détournement du 1% logement : le gouvernement persiste et signe

    lundi 5 septembre 2011

    Les 3,68 milliards détournés du budget d’Action logement (ex 1 % logement) entre 2009 et 2011 ne lui ont pas suffi. Le gouvernement a en effet annoncé le maintien de ce hold-up à hauteur de 3.25 milliards d’euros sur trois ans, jusqu’en 2014.

    Ce détournement a pour seul objectif de pallier les désengagements de l’Etat en matière de construction de logements et de rénovation urbaine. Les caisses de l’ANRU (Agence Nationale de la Rénovation Urbaine) et de l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) sont vides, alors le gouvernement pioche l’argent où il le veut, compromettant à chaque fois la réalisation de milliers de logements qui perdent de fait leur financement. Ainsi ce sont 70 000 logements sur toute la France, et 45 000 logements pour les jeunes qui sont menacés de ne pas sortir de terre par cette décision unilatérale du gouvernement.

    Alors que les responsables d’action logement estiment à 25 % la part maximum de leur budget pouvant être alloué sous forme de subventions, toute ponction supérieure menaçant l’équilibre du dispositif, l’Etat persiste et signe en maintenant des prélèvements supérieurs à 30 % (et jusqu’à 45 % prévue pour 2014). Au moment où les ressources propres d’Action logement sont en baisse de 200 millions d’euros entre 2010 et 2011, on voit que l’attaque est brutale.

    On retrouve là la même logique que celle qui avait conduit au prélèvement arbitraire par l’Etat de 245 millions d’euros sur le budget des offices HLM en 2010 pour pallier (déjà !) son désengagement vis-à-vis de la rénovation urbaine, un prélèvement dont les conséquences ont été dramatiques sur la production de logements sociaux.

    Cette politique inique de l’Etat est dans la ligne directe des attaques répétées que la Droite au pouvoir a entrepris contre le logement social. Baisse du budget ville et logement de 200 millions en 3 ans, baisse des aides à la pierre de 135 millions, baisse des APL de 90 millions, mise en œuvre de la loi Boutin mettant en place des surloyers exorbitants. Le seul leitmotiv de la Droite sarkozyste : réaliser une France de propriétaires, fussent-ils à crédit.

    L’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains dénonce fortement ce nouveau détournement de l’Etat des ressources d’Action logement. Elle demande l’ouverture de vraies négociations contractuelles entre l’Etat, le patronat et les syndicats, pour aboutir à une solution qui ne mette en péril ni le fonctionnement d’Action Logement, ni la programmation de construction de logements prévue.

    En ôtant à tous les organismes, que ce soient Action logement ou les offices HLM, les moyens de réaliser des logements, le gouvernement ne règle pas la crise, il l’accentue. Avec pour résultat de plus en plus de familles à la rue, ne trouvant pas à se loger. Quand on voit que le budget dédié à l’hébergement d’urgence va être réduit par l’Etat de 30 %, que celui des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) est diminué de 10 à 25 %, toujours par l’Etat, on se dit que la situation ne pourra pas s’arranger tant que ce gouvernement ne prendra pas ses responsabilités en augmentant les financements publics pour construire massivement des logements, plutôt que de siphonner les organismes chargés de les réaliser.

    Jean Jacques Porcheron Coordinateur du collectif logement de l’ANECR

  • Quand le vote des locataires est bafoué :


    INDECOSA CGT Association de Consommateurs à été largement placée en tête des élections des représentants des locataires fin 2010.
    Aujourd’hui, 29 juin 2011, le Conseil d'Administration des HLM 05 a écarté les représentants CGT et INDECOSA CGT de l'ensemble des commissions auxquelles ils prétendaient, du fait de leur légitimité, comme Première Organisation Syndicale du département et Première Association de Consommateurs élue.
    Les locataires apprécieront le dénie de démocratie auquel le CA des HLM (composé seulement de 17% de locataires) s'est livré aujourd'hui !
    Les représentants et les militants CGT demeurent plus que jamais à l'écoute des locataires et se mobiliserons, malgré les embûches pour que leur voix soient entendues


    Résultat élections du 24 novembre 2010
    INDECOSA CGT : 461 voix soit 33,40%
    C.L.C.V. : 431 voix soit 29.93%
    AFOC : 291 voix soit 20.20%
    ASSECO : 237 voix soit 14.46%
    Gap le 29/06/11

  • Le logement

    LIRE  le communiqué concernant le rassemblement du 12 mars à 10h30 devant l'OPH 05, Bd Pompidou à Gap, concernant le logement.

  • Le logement social dans les Alpes du sud (sources Alpes 1)

    Alpes du Sud - Où en est-on du logement social dans les Alpes du Sud ? Alors que la Fondation Abbé Pierre vient de publier son rapport annuel sur le mal logement, le débat est relancé sur ces communes qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux minimum, obligatoire dans les communes de plus de 3 500 habitants. Tour d’horizon de l’offre de logement social dans les Alpes du Sud.

    Débutons avec L’Argentière dans le Briançonnais, qui est le leader du logement social dans les Alpes du Sud, avec entre 35 et 40% de logements sociaux et un projet lancé cette année de 15 nouveaux logements. Briançon qui est aussi bien placé avec un quota de 29% et pleins de projets : 40 logements dans les anciens locaux de la DDE, une résidence séniors à accession aidée, et bien sûr le réaménagement de la zone Berwick.

    Dans le sud des Hautes-Alpes, Rosans affiche 25% de logements sociaux partagés de moitié entre la mairie et les bailleurs.

    Il faut savoir que la moyenne dans les Alpes du Sud se situe entre 20 et 25%, ça concerne des communes telles que La Bâtie-Neuve, Sisteron, Jausiers, ou encore Digne-les-Bains. Digne qui entreprend par ailleurs, la construction d’un grand ensemble de 82 logements pour 2012. Et Sisteron qui réalise 74 logements, dont 26 en centre-ville.

    Plus bas dans l’échelle, Château-Arnoux-Saint-Auban, Veynes et Gap qui frôlent avec les 17%, voir 18%. Veynes qui devrait augmenter son score avec un programme lancé cette année de 13 logements. Et la ville de Gap qui développe son Foyer Jeunes Travailleurs. 55 nouveaux logements sociaux sont prévus dans les cartons.

    De 10 à 17%, on retrouve par exemple Barcelonnette sans projet pour l’instant, Guillestre qui elle recherche des constructeurs, et Laragne avec près de 13% sans projet locatif non plus.

    En dessous de cette ligne, Forcalquier à 9% qui elle va créer 90 logements dans les prochaines années et la commune de Saint-Bonnet-en-Champsaur avec entre 7 et 8% de logements sociaux.

    Au total et selon les données de janvier 2011 de l’Insee, on compte 5 649 logements sociaux sur les Alpes de Haute-Provence et 7 166 dans les Hautes-Alpes, avec un taux entre 3 et 5 % de turn-over.