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logement

  • Droit au logement : obligation de résultat mal respectée

    autres-villes-gap-france-1166475681-1202306.jpgLe Comité de suivi du droit au logement opposable (DALO) a remis le 28 octobre 2009 son troisième rapport annuel. Composé de représentants de l’Etat, des associations et de bailleurs, il est chargé d’évaluer l’application de la "loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable".

    Le rythme des demandes déposées auprès des commissions de médiation, instances de recours amiable mises en place dans chaque département pour déterminer les personnes prioritaires, s’est accéléré depuis le début de l’année 2009. Le motif le plus fréquent est le "délai anormalement long d’attribution d’un logement social" (46% des cas). Parmi les autres motifs, les principaux sont la suroccupation avec mineur ou handicapé (19%), l’accueil chez des tiers ou l’absence de logement (18%) ou l’expulsion sans relogement (17%). L’Ile-de-France représente à elle seule 63% des recours. Les commissions ont en moyenne considéré que la moité des 100 000 recours déposés depuis le 1er janvier 2008 étaient légitimes.

    Depuis le 1er décembre 2008, l’Etat peut être condamné par le tribunal administratif lorsqu’aucune offre n’a été faite à un demandeur prioritaire dans le délai de 3 mois fixé par la loi. Pourtant, au 30 juin 2009, 7 250 ménages jugés effectivement prioritaires par les commissions de médiation (dont 6 500 en Ile-de-France) n’avaient reçu aucune offre de logement dans le délai légal. Le Comité recommande d’une part, que les préfets utilisent l’ensemble des outils réglementaires mis à leur disposition, ce qui, selon lui, devrait permettre le logement de l’ensemble des ménages prioritaires et, d’autre part, l’élaboration et la construction d’un programme de logements sociaux comportant des objectifs pour chaque commune d’Ile-de-France.

  • L'USH s'inquiète de la décollecte du Livret A pour le financement du logement social

    ville_cucs.jpgL'Union sociale pour l'habitat (UHS, mouvement HLM) a appelé hier 9 novembre «à la vigilance sur le mouvement de décollecte amorcé depuis plusieurs mois» sur le Livret A.
    Une partie des fonds du Livret A est en effet transformée en prêts aux 800 organismes HLM, tandis que l'argent déposé sur les LDD (Livret de développement durable), dont le taux suit celui du Livret A, sert au financement des PME
    Les retraits d'épargne sur les Livrets A et les Livrets de développement durables ont été supérieurs de 1,69 milliard d'euros aux dépôts en septembre, avait indiqué le 21 octobre la Caisse des dépôts.
    En cause, la baisse du taux de rémunération du Livret A et du LDD qui a été ramené de 2,5% à 1,75% en mai, puis de 1,75% à 1,25% en août.
    La ministre Christine Lagarde a rappelé début septembre qu'elle s'était engagée à ce que le taux «n'aille pas plus bas» que le niveau actuel de 1,25%, qui constitue déjà un plus bas depuis la création du livret en 1818.
    Le taux de rémunération du Livret A résulte normalement d'une moyenne entre l'inflation et les taux d'intérêt Eonia et Euribor (taux auxquels les banques se prêtent de l'argent), deux indicateurs fortement orientés à la baisse.
    Mais, sur les neuf premiers mois de l'année 2009, la collecte s'élève en cumulé à 17,31 milliards d'euros, souligne l'institution qui centralise une partie des fonds de l'épargne réglementée.
    «Depuis le mois de mai, le Livret A et le LDD connaissent un mouvement sensible de décollecte, chiffré à 6,49 milliards d'euros. Cette tendance à la baisse contredit l'optimisme des milieux bancaires qui présentaient la banalisation de la distribution du Livret A comme un moyen d'assurer une augmentation de la collecte», dénonce l'USH.

    (AFP)