Suite à l'assemblée générale du 17/09/09 nos statuts ont été modifiés, et nous avons adopté un réglement intérieur
ENSEMBLE 05 - Page 651
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Association "pour une alternative citoyenne à gauche"
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LETTRE OUVERTE AUX DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS MEMBRES DU FRONT DE GAUCHE
Par le mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
Le 30 septembre 2009.
Pour imprimer ou lire la totalité de la lettre ouverte, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1504
Pour le M’PEP, la question stratégique principale posée au Front de gauche est la suivante : faut-il, ou non, créer une force à la gauche du Parti socialiste, visant à réidentifier la gauche, et ayant vocation à devenir majoritaire à gauche ? C’est-à-dire à passer devant le PS. Il ne s’agit pas, bien évidemment, de couper les ponts avec le PS, des alliances avec ce dernier étant nécessaires pour battre la droite, mais seulement au second tour des élections.
Nous considérons que la direction du PCF ne répond pas explicitement et clairement à cette question pourtant centrale. Ce dernier, par des actes politiques et des déclarations récentes, s’éloigne même de cette perspective.
Cette attitude est en retrait par rapport aux évolutions qui commencent à se faire jour en Europe, et dont témoignent les bons résultats électoraux récents de la gauche de gauche en Allemagne et au Portugal.
Si le Front de Gauche a une chance de survivre à ces élections régionales, ce sera par l’action des militants locaux du PCF, du PG, de GU, de République et Socialisme… du M’PEP et d’autres ! Le M’PEP appelle donc au renforcement des liens et de l’action commune à la base.
Pour lire la suite, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1504
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SOCIAL Où voter pour ou contre le changement de statut de La Poste ?
par La Rédaction du DL | le 01/10/09
Une votation contre le changement de statut de La Poste est organisée dans le département à l'appel de certains syndicats, partis politiques et associations, samedi 3 octobre dans la plupart des cas.
« Le collectif national réclame depuis plusieurs mois un référendum pour que les citoyens s'expriment sur le changement de statut, et à terme nous le pensons, la privatisation de La Poste. Le gouvernement a refusé. Or, La Poste appartient aux citoyens. C'est pourquoi nous organisons cette votation pour pouvoir ensuite peser dans le débat », explique Philippe Cottet, secrétaire départemental de la CGT 05. Il poursuit : « Le gouvernement prétend que la société anonyme aura des capitaux publics. Il avait dit la même chose pour France Télécom et EDF-GDF. On voit où ces deux entreprises en sont aujourd'hui ! »
De son côté, La Poste, par la voix de son attaché de presse Laurent Miralles, assure « qu'il ne s'agit pas d'une privatisation mais d'un changement de statut pour pouvoir augmenter son capital afin de se moderniser et de se développer. La Poste restera publique. Il n'y a aucun apport de capitaux privés dans le projet de loi ».
Deux types d'organisations
Les votations se feront samedi, entre 9 et 12h, soit dans les mairies, soit devant les bureaux de poste, à l'initiative des militants.
Les mairies qui organisent la votation sont : Abriès, L'Argentière-la-Bessée, Chabestan, Espinasses, Furmeyer, Guillestre, Laragne-Montéglin (le 1er octobre), Puy-Saint-André, Saint-Auban d'Oze, Saint-Julien-en-Beauchêne, Saint-Pierre d'Argençon et Veynes.
Les votations devant les bureaux de poste : Aspres-sur-Buëch, Briançon, Chorges, Embrun, La Faurie, Gap (rue Carnot), La Grave, Laragne-Montéglin (le 3 octobre sur la place du marché), Oze, Saint-Bonnet-en-Champsaur, La Saulce, Serres, La Roche-des-Arnauds, Sigoyer et Tallard. La population de Rosans a déjà été consultée lundi dernier. Et ce matin, le syndicat des impôts l'organise devant la cité Desmichels de Gap.
Tout le monde peut voter, muni d'une pièce d'identité et à condition d'avoir 18 ans.Les votants devront cocher oui ou non à la question suivante : "Le gouvernement veut changer le statut de La Poste pour la privatiser, êtes-vous d'accord avec ce projet ?".
Résultat samedi à 18 heures
Une fois le vote terminé, un PV sera rédigé, les résultats centralisés et les organisateurs ont prévu de se retrouver au local de FO com à côté de La Poste, samedi, à 18 heures pour dévoiler les résultats.
Dans les Alpes-
de-Haute-ProvenceLa votation aura également lieu dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Digne-les-Bains, Manosque, Forcalquier, Sainte-Tuelle, Estoublon, Saint-Maime, Mane, Simiane-la-Rotonde, Gréoux-les-Bains, Reillanne et Pierrevert. À Sisteron, elle aura lieu devant la mairie et sur le marché, à 10 h. À La Motte-du-Caire, elle a lieu toute la semaine à la mairie.
REPÈRESles organisateursSYNDICATSCGT, CFDT, CFTC, FSU, Solidaires, FO com.PARTIS POLITIQUESLe PS, le PC, les Verts, le PRG, le NPA.ASSOCIATIONSPour une alternative citoyenne à gauche, l'Association des élus Verts et écologistes, Indecosa CGT, Attac et M'Pep.
Marie-France BATARDParu dans l'édition 05A du 01/10/2009 -
Assemblée générale du 17/09/09 de l'association pour une alternative citoyenne à gauche
LIRE ET TELECHARGER LE COMPTE RENDU DE NOTRE DERNIERE ASSEMBLEE GENERALE.
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ILS ONT LA FROUSSE !
Parmi les textes inclus dans la révision constitutionnelle de 2008 figurait en bonne place l'institution d'un référendum dit d'initiative populaire. Une mesure progressiste, qui souvenons nous,avait servi d'alibi à un certain nombre de parlementaires de "gôche" pour justifier leur vote en faveur de cette réforme et permis, à une voix près (nous ne dirons pas laquelle) l'adoption de celle-ci. La volonté officielle affichée à l'époque était de permettre l'expression directes des citoyens sur un sujet relevant de l'intérêt commun, tel par exemple l'organisation des services publics.
Le projet de loi du gouvernement sur la Poste présenté en conseil des ministres le 29 juillet 2009 entrait donc dans ce champ. Ce fût l'opportunité, dont se sont saisis 62 partis et associations afin de demander l'organisation de cette votation, conforté par un sondage CSA indiquant que 75 % des français voteraient NON à un changement de statut de la poste.
Cette campagne de pétitions ne pourra cependant pas avoir de valeur juridique, ceci au seul motif que le chef de l'Etat et le gouvernement transgressant en celà un Droit pourtant formellement inscrit dans la constitution, n'ont pas déposé à ce jour un projet de loi organique mettant en oeuvre cette réforme constitutionnelle et prenant prétexte que cette réforme ne présentait pas assez "de verrous" pour empêcher que ne prospère cette forme de consultation. Un bel exemple de démocratie qui ne manque pas de faire tâche d'huile auprès d'élus locaux de la même sensibilité !