ENSEMBLE 05 - Page 655
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CERISES 44
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Appel « Stop paradis fiscaux »
Les paradis fiscaux font des ravages. Ils ont amplifié la crise qui a jeté des millions de personnes dans le chômage et la précarité à travers le monde. Comment aujourd’hui accorder la moindre confiance aux banques si on ne connaît pas le montant de leurs capitaux dissimulés dans ces trous noirs de la finance mondiale ?
Les paradis fiscaux plombent le budget des États. Des grandes entreprises et des individus fortunés échappent aux impôts en y cachant leur argent, tandis que les autres payent à leur place. En France, la fraude fiscale coûterait 3 fois le déficit de la Sécurité sociale. Les paradis fiscaux y prennent une large part. Les pays du Sud, eux, voient s’envoler dans les paradis fiscaux près de 800 milliards d’euros par an !
Les paradis fiscaux servent également de base-arrière pour blanchir l’argent des trafiquants, dictateurs et autres caisses noires de certaines entreprises. En protégeant les hors-la-loi et leurs secrets, ils menacent en permanence la paix et la démocratie dans le monde.
Les dirigeants du G20 ont appelé, en avril 2009, à une action mondiale contre les paradis fiscaux. C’est une bonne nouvelle. Mais ce premier pas n’est pas à la hauteur du scandale. À quoi bon dresser, par exemple, une liste des paradis fiscaux si c’est pour la vider, aussitôt, de son contenu ?Sans la présence des banques et des multinationales des pays du G20, les paradis fiscaux n’existeraient plus : 100% des entreprises et des banques françaises du CAC 40 y ont des filiales. C’est sur celles-ci que la France et la communauté internationale doivent agir !
Qui que l'on soit – citoyen, consommateur, militant syndical, élu local ou dirigeant d'entreprise, demandons davantage de transparence aux utilisateurs des paradis fiscaux.
Ensemble, exigeons la disparition des paradis fiscaux !
Je signe l’appel « Stop paradis fiscaux » et je m’engage dans la mobilisation citoyenne pour faire cesser cet état de non-droit.
Une campagne à l'initiative des organisations syndicales CFDT, CGT, Snui, Solidaires et des ONG Attac, CCFD Terre Solidaire, Oxfam France-Agir Ici et de la Plate forme paradis fiscaux et judiciaires.Pour signer l'appel aller sur le site http://www.stopparadisfiscaux.fr/
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Barack Obama confirme sa vision d'un monde sans armes nucléaires
« Nous appelons Nicolas Sarkozy à annoncer le soutien de la France à la Convention d'élimination des armes nucléaires » déclare Pierre Villard, co-président du Mouvement de la Paix
Pour la première fois, un président américain a présidé au Conseil de sécurité de l'Onu, un sommet exceptionnel sur la non-prolifération et le désarmement nucléaires.
Le président Obama a estimé qu'« il est désormais temps pour chacun d'entre nous de prendre sa part de responsabilité dans la réponse globale aux défis mondiaux ». Le sommet a adopté jeudi à l'unanimité une résolution appelant d'une part, les Etats signataires du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) à respecter leurs obligations et d'autre part, à inciter les autres pays non détenteurs de l'arme nucléaire à le rejoindre au plus tôt pour que ce Traité devienne mondial et universel.
Le Mouvement de la Paix se félicite de l'engagement grandissant des nations vers un monde libéré des armes nucléaires. « La prise en main de ces questions par le président américain va dans le bon sens et enclenche une véritable dynamique internationale que nous encourageons depuis plus de 60 ans » déclare Pierre Villard.
Nous appelons les autorités françaises à prendre des mesures concrètes et à annoncer son soutien à la Convention d'élimination des armes nucléaires pour un désarmement au sein d'un processus multilatéral. « Notre pays ne doit pas rester sur des logiques datant de la Guerre froide mais entrer pleinement dans cette nouvelle ère d'ouverture et de dialogue pour une véritable sécurité des peuples libérés des armes nucléaires » conclut le co-président de l'association.
Le 24 septembre 2009 -
GAP Les dossiers de rentrée de l'association "Pour une alternative citoyenne à gauche"
par La Rédaction du DL | le 25/09/09

L'association "Pour une alternative citoyenne à gauche" s'est créée en 2007 après les élections législatives. Cette association politique veut être un lieu de rassemblement des citoyens, un espace d'échange, de débat et d'actions. « Nous partons du principe que chacun peut faire des choses pour changer sa ville », explique Cécile Leroux, la présidente.
L'association présentait lundi ses actions de rentrée et affichait une certaine satisfaction à la suite de l'élection de la liste de Gérard Fromm à Briançon. « Ce que nous apprécions, c'est que leur liste est partie d'une charte entre tous les partis concernés. C'est une démarche intéressante. On part sur une base commune bien fixée ».
Une liste pour les Régionales ?
L'association adhère désormais à la Fédération pour une alternative sociale et écologique. L'un des objectifs de cette fédération est "d'aboutir au rassemblement de toutes les forces de la gauche de transformation sociale et écologique dans une liste commune pour la prochaine élection régionale".
Une consultation sur la Poste
« On travaille sur un programme et un bilan pour voir ce qu'on peut améliorer dans l'objectif d'une région solidaire, écologique et citoyenne », précise Cécile Leroux
Parmi les dossiers de rentrée qui attendent l'association, on trouve la Poste. Le 3 octobre, l'association organisera une "votation citoyenne" sur la privatisation ou non de La Poste. « Notre souhait était que cette consultation se fasse dans les mairies. À Gap nous n'avons pas eu de réponse du maire, nous le ferons donc devant La Poste », explique Jean-Claude Eyraud.
L'association "Pour une alternative citoyenne à gauche "prépare également le sommet de Copenhague. « Un groupe de travail a été créé à l'initiative d'Attac. Nous en faisons partie et nous participerons le 14 novembre à une réflexion sur le thème "Le climat, que faire ?" »
V.O.Paru dans l'édition 05A du 25/09/2009
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Accidentés du travail
Les mesures d’injustice contre les salariés et les assurés sociaux s’accumulent
jeudi 24 septembre 2009
Être victime d’un accident du travail est une épreuve dont les préjudices ont des conséquences sur la vie privée des salariés. Il y a déjà une première injustice, la réparation n’est que forfaitaire et ne correspond en rien au préjudice subi.
Une des premières réparations est l’indemnisation de la perte de salaire due à l’accident. Malheureusement, suivant les différentes conventions collectives, beaucoup d’accidentés ont une grosse perte de revenu. S’ajoute à cela pour toutes les victimes, un scandale : celui des retenues liées aux franchises médicales.
Cette perte de revenu est aggravée par la sous déclaration des accidents du travail faisant perdre aux victimes ce droit à réparation. De nombreux rapports font état de cette triche, et il y a des pressions de toutes sortes pour que les salariés renoncent à leurs droits.
Les victimes d’accident du travail sont également pénalisées dans le calcul de leur retraite, les périodes indemnisées ne comptent pas dans les 25 meilleures années.
Après les cadeaux du bouclier fiscal, les 3 milliards d’euros aux restaurateurs, les milliards distribués aux banques… voilà que le ministre du Budget Eric Woerth, le patron de l’UMP, Jean-François Copé, soutenus par le Président de la République cherchent de l’argent en voulant faire les poches des accidentés du travail.
L’accident du travail est une anomalie qui engage la responsabilité des employeurs. Le Code du travail et la jurisprudence affirment qu’il y a une obligation de résultat quant à la sécurité et la santé des salariés.
Le « mal travail » coûte à la collectivité 80 milliards d’euros soit 4 % du PIB. S’il y en a à taxer, ce sont les employeurs responsables de cette situation. Il y a urgence à s’attaquer aux causes plutôt qu’aux victimes. Il est temps de changer le travail pour que les salariés n’y laissent pas leur santé.
Non seulement nous ne laisserons pas bafouer ce droit à réparation mais exigeons de l’améliorer. Cette réparation doit correspondre au préjudice subi par les salariés.
Cette mesure inique de sanctionner des victimes fragilisées s’ajoute à l’annonce d’une augmentation du forfait hospitalier et aux différents forfaits et franchises créés ces dernières années. Nous la combattrons !
Montreuil, le 24 septembre 2009