Pour la Fédération : Vincent Duguet, Gilles Monsillon, Pierre Cours-Salies
Le 7 octobre 2009, la réunion des forces de la gauche de gauche s’est tenue pour la deuxième fois en vue de vérifier la possibilité d’aller à des listes communes aux Régionales.
Etaient présents les signataires du texte du 28 septembre : la Fédération (FASE), GU, Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PCOF, le PG.
Le FSQP a annoncé qu’après avoir discuté du résultat de cette première réunion, ils avaient décidé d’être signataires, si les autres n’y voyaient pas d’objection.
LO avait annoncé qu’ils ne participeraient pas à ces réunions. A l’étape actuelle, nul ne peut savoir s’ils se sont définitivement retirés ou s’ils se réservent de participer plus tard si le projet se consolide et représente un regroupement pour les élections à venir.
Le M’PEP et République et Socialisme ont demandé à participer.
L’ordre du jour de cette réunion était d’établir un calendrier, comme prévu le 28.
Le PG proposait 4 points à débattre :
Les conditions du rassemblement pour battre la droite
Le programme régional
Conditions pour mettre en œuvre le programme (quelle majorité ?)
Le périmètre des listes
Sans valider explicitement cela, il a semblé que cette proposition convenait à tous puisque le premier point sera traité lors de la prochaine rencontre et qu’ensuite on commencera à travailler le deuxième.
La prochaine rencontre aura lieu le vendredi 16 octobre à 18h30 chez Les Alternatifs.
Le PC a proposé de clarifier les conditions d’une victoire commune et a été chargé, à sa demande, de préparer un texte autour de la question des premier et second tours, et de l’ambition commune à ce regroupement dans ces élections. Le texte doit être envoyé le 14 au soir pour que chacun puisse en discuter avant la réunion elle-même.
Le travail sur le programme pourra être commencé parallèlement, avant qu’on n’achève la discussion sur le premier point, s’il fallait plusieurs séances. Il semble reconnu que les objectifs, le contenu ne doive pas être séparé de la discussion d’ordre stratégique.
Quelques éléments du débat
Le PC voulait qu’on débatte de la « vraie question » « sans tourner autour du pot », « pour ne pas décevoir les gens ». Finalement, sa préoccupation a été dite. Il semble que l’accord sur la formule proposée la fois précédente leur paraissait à préciser la possibilité de gouverner effectivement.
Gauche unitaire affirmait qu’ils ne voulaient pas que certains se contentent de parler de programme pour se compter à part, faire de la propagande contre la droite et le PS, au lieu de se soucier de prendre de véritables responsabilités de gestion.
Le texte a donc été lu et relu pour les alinéas les plus en rapport avec cette question.
Le NPA a répété qu’il voulait gouverner et mettre en place une autre politique.
La Fédération et les Alternatifs, rejoints par le PCOF et le FSQP ont souligné que pour « battre la droite », il fallait changer les relations entre les forces militantes locales, associations, citoyens, syndicats : exprimer des options politiques en lien avec une véritable volonté de faire avancer les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme
Citation du texte du 28 qui a été lue et relue.
« Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions. les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.
Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes. »
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A gauche ! Compte rendu du 07 octobre
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COMMUNIQUE A LA PRESSE
L’avenir de l’emploi et des entreprises des Hautes-Alpes
Deux réunions ont été organisées en Préfecture, ce jeudi 8 octobre 2009 : la première sur l’utilisation du FISO (fonds d’investissement social) et la seconde sur la situation de l’entreprise AFP.
La CGT avait demandé la tenue de ces réunions afin de dresser un état des lieux et de travailler sur des perspectives d’avenir.
- F.I.S.O : Des moyens pour sécuriser l’emploi
Le Fonds d’investissement social mis en place par le gouvernement suite aux mouvements sociaux du premier trimestre 2009 vise à financer des actions de formation, de GPEC (gestion prévisionnel de l’emploi et des compétences), etc… dans le cadre de la crise avec pour objectif de sécuriser l’emploi. Il aura fallu attendre de longs mois avant que, dans les Hautes-Alpes, le FISO soit sollicité. Trois actions ont été pointées lors de la réunion pouvant bénéficier du FISO :
- L’ADEC saisonniers (formations en direction des salariés saisonniers)
- Une action de GPEC en direction des entreprises de l’automobile
- Un accompagnement des petites entreprises en difficulté du département pour les aider à mettre en place des actions de formation en direction de leurs salariés.
Il est grand temps. La dégradation de l’emploi se poursuit à un rythme accéléré dans le département : + 17,2 % de demandeurs d’emploi en un an, 350 licenciements et moins 11,4% d’offres d’emploi depuis le début de l’année (dont -33% dans l’industrie), 50 000 heures de chômage partiel mobilisées en 2009.
Après les emplois en CDD et en intérim, ce sont les emplois stables en CDI qui sont touchés.
Une situation des plus alarmantes qui nécessite des réponses urgentes.
- Aciéries et Fonderies de Provence (AFP) un tour de table pour une reprise
La seconde réunion concernait l’avenir des AFP de l’Argentière la Bessée. Elle réunissait, autour du Secrétaire Général de la Préfecture, l’ensemble des acteurs concernés, élus locaux, député, syndicats de salariés et représentants du personnel, etc…
Si la situation est sombre, il apparaît néanmoins que plusieurs repreneurs potentiels se sont faits connaître (une dizaine). Les salariés accompagnés par la CGT, ont particulièrement insisté sur la nécessité de donner le temps de monter les dossiers de reprise alors que l’administrateur judiciaire a fixé la date de fin de redressement au 21 octobre.
L’assurance a été donnée que l’échéance pourra être repoussée si des lettres d’intentions précises sont envoyées d’ici là par des repreneurs. D’autre part, il s’agit de travailler à une reprise basée sur un projet permettant de sauvegarder le potentiel industriel et l’emploi dans un secteur géographique particulièrement touché ces derniers mois.
60 emplois sont en jeu !
Gap, le 08.10.09 -
On marche sur la tête !!
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Midi-Pyrénées : Déclaration unitaire FASE, Gauche Unitaire, Alternatifs, NPA, PCF, Parti de Gauche
Les partis et mouvements réunis à Toulouse, mardi 6 octobre, dans le cadre d’une
réunion sur les Régionales ont fait la déclaration suivante :
Dans une situation marquée par une offensive accélérée de la droite et du patronat contre l’ensemble des droits sociaux et des droits démocratiques, nous appelons à soutenir et à contribuer aux mobilisations et aux luttes de façon les plus larges et les plus unitaires possibledans la perspective d'une confrontation politique et sociale avec le pouvoir et le patronat.
L’enjeu est de faire subir, enfin, une défaite à ce pouvoir réactionnaire. Les sujets nemanquent pas : la privatisation de la Poste, la multiplication des plans de licenciements, le travail du dimanche, la précarisation du travail et des conditions de vie, la remise en cause dudroit aux études pour tous et toutes, l’augmentation du forfait hospitalier, la mise au pas des
libertés publiques, les expulsions massives de travailleurs immigrés… Beaucoup de manifestations, d’initiatives sociales et politiques, se mettent en place en cette rentrée. Nous les soutenons ensemble comme la votation citoyenne contre le changement de statut de la Poste, la manifestation pour le droit des femmes du 17 octobre, les marches pour l’emploi, contre la précarité et les licenciements ou les initiatives en riposte au sommet « climat » de Copenhague…
La crise du capitalisme, économique et écologique, continue ses ravages démentant les discours trompeurs sur la reprise et la moralisation de celui-ci. Les États ont distribué des centaines de milliards d’euros ou de dollars aux responsables de la crise financière. Ils demandent maintenant à la population et au monde du travail de payer cette facture, de payer l’addition pour les banques, de payer à la place des pollueurs. La crise écologique s'accentue, alimentée par la logique productiviste du capitalisme : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et des terres cultivables, pollutions. Cette crise conduit à la mise en danger des moyens d'existence de millions d'être humains et menace gravement la biodiversité. Il y a urgence et les belles déclarations des gouvernants ne sont pas suivies d'actes conséquents. Nous voulons rompre avec cette logique toujours plus folle du capitalisme productiviste. Nous voulons une politique qui remette en cause la logique du profit pour satisfaire les besoins élémentaires et durables de la population.
Face à un capitalisme de plus en plus brutal et sauvage et à un gouvernement bien décidé à accélérer le rythme de ses attaques, rien ne doit détourner de la nécessaire construction d’une alternative à logique du système capitaliste et productiviste. Sur cette base, il faut oeuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat. Voilà nos priorités.
Or, face à la détermination du pouvoir Sarkozyste, nous assistons au contraire à un nouveau glissement à droite de la gauche d’accompagnement avec la tentative de construction d’une coalition de centre-gauche PS/MODEM/Europe Ecologie et le projet de primaires. C’est à dire d’une gauche qui va toujours plus vers la droite et risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière comme le prouve malheureusement la situation italienne.
Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en oeuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.
Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes.
A ce stade, nous savons que des approches différentes existent entre nous sur plusieurs points. Ils sont connus et nous n’avons pas cherché à les esquiver au cours de notre rencontre.
Nous ne pouvons préjuger des décisions souveraines de chacun de nos partis.
Mais nous décidons de constituer un cadre politique régional de discussion commun en vue de vérifier la possibilité d'aller ensemble aux régionales.
C’est pourquoi les partis et courants politiques réunis ce jour se sont mis d’accord pour une prochaine rencontre sur les Régionales. Elle aura pour première tache d’élaborer un calendrier qui permettra d'organiser les discussions sur tous les points à régler afin de trouver un accord.
C’est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux. Ensemble, nous pouvons contribuer à inverser le rapport de force entre la droite, le patronat et les classes populaires dans les luttes et dans les urnes.
Signataires : Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche unitaire, Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti de gauche (PG).
On également assisté à cette réunion au titre d'observateurs, le Collectif unitaire anti-libéral de Toulouse centre et des membres de l’Alternative Midi-Pyrénées.
Toulouse le 8 octobre 2009. -
SOCIAL Journée d'action mondiale pour le travail décent : "Le monde du travail est déshumanisé"
par La Rédaction du DL | le 08/10/09
L'endroit n'a pas été choisi par hasard. C'est en raison du nombre de suicides chez France Télécom, que les 70 manifestants ont décidé, hier midi, de faire un sitting devant la boutique Orange, située rue Carnot, à Gap.
Dans le cadre de la journée d'action mondiale pour le travail décent, ils ont voulu faire entendre leur voix. Contre la logique qui préfère les profits aux salariés. Contre la logique des financiers. Du côté de la FSU, la secrétaire départementale, Magalie Bailleue-Vautrin souligne : « C'est une problématique qui intéresse tout le monde, dans le secteur privé comme dans le secteur public. Tout est évalué selon le profit, de la réduction des coûts. Ce qui entraîne une précarisation, des conditions de travail dégradées. Le monde du travail est déshumanisé. »
Après différentes prises de paroles, les manifestants, composés, entre autres, de personnels de la Poste, d'enseignants, mais aussi de retraités, se sont rendus devant la préfecture.
Faire part des revendications
Là, une délégation a été reçue par le directeur de cabinet de la préfète, Hervé Demai. « Nous avons fait part de nos revendications concernant les salaires et l'organisation du travail. Être reçu, c'est une manière de faire remonter les informations » commente Philippe Cottet, le secrétaire général de l'union départementale CGT des Hautes-Alpes.
Les syndicats ont donné rendez-vous aux manifestants, le 22 octobre pour une manifestation nationale, qui devrait se dérouler à Paris.
J.B.Paru dans l'édition 05A du 08/10/2009