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ENSEMBLE 05 - Page 653

  • Economie Expresso

     

    Le syndicaliste qui valait 608 000 euros

    travail . La Cour de cassation a confirmé un jugement contre Nestlé pour discrimination.


    Syndicaliste ? Pas de chocolats ! Jean-Claude Bauduret, ingénieur retraité de l'entreprise Nestlé, ex-responsable CGT, n'a pas reçu la boîte de douceurs que la multinationale envoie habituellement à ses anciens salariés. Une petite mesquinerie, sans doute, de la part de la société, qui n'a visiblement pas digéré sa condamnation record - 600 000 euros - pour discrimination syndicale.

    Dans un arrêt du 13 janvier 2009, communiqué il y a peu à Libération, la Cour de cassation a ainsi confirmé la décision d'appel allouant la plus forte somme jamais obtenue par un salarié en France pour ce type de discrimination. Une décision qui «va faire réfléchir plus d'un DRH», se réjouit François Clerc, permanent à la CGT, à l'origine des premières procédures contre les discriminations syndicales en France.

    Ingénieur chimiste, Jean-Claude Bauduret est entré chez Nestlé en 1967, au sein du laboratoire de Courbevoie. Trois ans plus tard, il présente une liste CGT aux élections du personnel. Le premier mandat d'une longue liste de responsabilités syndicales qu'il occupera jusqu'à sa retraite, en 2003. «A l'époque, nous avons vite compris que nous n'étions pas très appréciés. Tous les syndicalistes étaient surveillés en permanence, parfois jusqu'aux toilettes, se souvient Jean-Claude Bauduret. Il n'y a jamais eu de violation patente du droit syndical, mais la direction était toujours sur le fil du rasoir.» En 1986, changement de ton. Son responsable lui propose une promotion, à condition «d'être disponible à 100 %». Sous-entendu, en échange de l'abandon de ses mandats. L'intéressé promet d'être «plus disponible», mais sans renoncer à son engagement. Refus de la direction, en raison, explique-t-elle dans une lettre, de «défaillances essentiellement dues au peu de temps que vous avez dû consacrer à votre fonction, étant par ailleurs très pris par toutes vos activités extra-laboratoire». Jean-Claude Bauduret affirme aussi avoir été tenu à l'écart, à partir de 2002, des réunions d'encadrement. Mais ce qui va emporter la décision des juges, c'est surtout la méthode développée par le syndicaliste François Clerc pour démontrer et évaluer l'ampleur d'une discrimination syndicale. Une technique qui repose sur la comparaison de carrière entre la victime et ses collègues embauchés à la même période et dotés de qualifications identiques.

    Pour Bauduret, la reconstitution est simple : il n'a pas changé d'indice pendant trente ans. «Dès 1973, sa vie professionnelle montre un "carriérogramme" plat, explique Clerc. A l'inverse, ses collègues évoluent, jusqu'à gagner 100 points d'indice de plus que lui en fin de carrière.» Pour calculer le manque à gagner, reste à constater l'écart de rémunération avec une évolution moyenne de carrière. Résultat : les prud'hommes de Meaux condamnent Nestlé, le 22 avril 2005, à lui verser 465 750 euros de dommages et intérêts. L'entreprise fait appel. Erreur car, le 27 avril 2007, la cour d'appel de Paris, confirmée par la cassation de janvier 2009, décide d'intégrer au préjudice les droits à la retraite, soit 119 280 euros en plus, auxquels s'ajoutent 23 000 d'intérêts de retard. La note totale grimpe ainsi à 608 000 euros.

    Chez Nestlé, on affirme qu' «il s'agit d'un cas isolé». Mais, pour l'Union des ingénieurs et cadres CGT (Ugict), cette décision devrait surtout permettre de rendre «moins dissuasif le syndicalisme chez les cadres, dont le plafonnement de carrière constitue le principal frein».

    Luc Peillon


  • Les élus de la montagne demandent la réunion du conseil national de la montagne

    1104265057_529455402.jpgLes élus de la montagne veulent une réforme des collectivités adaptée à leurs territoires et demandent la saisine du conseil national de la montagne.LIRE LE COMMUNIQUE DE PRESSE.

  • POLITIS – « ASSISES POUR LE CHANGEMENT »

    !cid_ii_123f5c5281dec8b5.png

    Samedi 7 et dimanche 8 novembre 2009

    Bourse du Travail de Saint-Denis.

    Proposition :

    Politis invite des forces de gauche sociales et écologistes, le mouvement social, des intellectuels à débattre de quelques grands thèmes « pour une autre gauche ». Chaque thème, abordé dans une table ronde, sera d’abord présenté par un chercheur ou un universitaire. La table ronde mettra ensuite en présence des représentants des courants et mouvements invités.

    Mouvements invités :

    Fédération, Gauche Unitaire, PC, PG, NPA, Verts.

    Présentation :

    1ère table ronde : samedi 7, 10h-12h30

    « Changer l’économie »

    -Une autre répartition des richesses (rapport capital-travail)

    -Croissance ou décroissance ?

    -Défense du service public (question de l’Etat et de l’appropriation sociale).

    -Faut-il une planification écologique ?

    2e table ronde : samedi 7, 14h-16h

    « Changer les comportements, une question politique »

    -Les rapports à l’environnement (transports collectifs, etc..)

    -Les rapports hommes-femmes

    -Les relations politiques (rapport au pouvoir, cumul, changer les institutions…)

    3e table ronde : samedi 7, 16h30-19h

    « Changer les rapports Nord-Sud »

    -Quelle politique migratoire ? (sans-papiers)

    -Quelle citoyenneté ? (droit de vote)

    -Quelle aide au développement ?

    -En finir avec le colonialisme sous toutes ses formes (françafrique, Palestine)

    Possibilité : soirée européenne (20h30-23h)

    Invités allemands, portugais, hollandais, etc…

    4e table ronde : dimanche 8, 10h-12h30

    « Changer la politique à gauche »

    -Changer l’Europe

    -Pour une cohérence sociale et écologiste

    -Pour une stratégie antilibérale, unitaire et respectueuse des diversités

    Débat : dimanche 8, 14h-16h :

    « Quel rassemblement à gauche (Front de gauche ou autre, etc..) ?

    Précision : Ces assises réunies à l’initiative de Politis ne s’inscrivent pas dans la suite de l’Appel lancé par Politis en mai 2008. Certes, il  s’agit toujours de rassembler une « autre gauche », sociale et écologiste, et de renforcer les convergences entre toutes ses composantes, mais il ne pouvait être question de se priver de la participation et de l’apport de ceux qui n’avaient pas souhaité à l’époque signer l’appel.

     

     

  • C'est une initiative de "réveillon la démocratie"

    Il y a un an à peine des plans d’envergure ont dû être mis en place pour soutenir les banques qui manquaient de liquidités. Ces mesures ont été présentées comme indispensables, car garder la confiance dans la valeur de la monnaie est nécessaire dans toute économie développée.
    Un an après, on a cependant l’impression que les banques font comme  si de rien n’était et sont prêtes à s’accorder de folles rémunérations. Par ailleurs, des expériences de monnaies locales ont lieu non seulement dans les SEL (Systèmes d’échanges locaux) mais aussi entre les entreprises ou dans des collectivités urbaines.
    Les banques ont-elles seules le pouvoir de créer de la monnaie ? Comment gérer la monnaie dont une économie a besoin sans donner trop de pouvoir aux banques ? Problème technique mais aussi politique ! Discutons en
    !

    Au CMCL le 1 er octobre à 20h30

  • ALPES DU SUD Le chômage progresse


    par La Rédaction du DL | le 26/09/09

    Les chiffres de la direction régionale Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d'Azur viennent de paraître. Ils révèlent une augmentation du nombre de demandeurs d'emploi des catégories A, B et C de 1,4 % sur Provence-Alpes-Côte d'Azur (311 332 personnes) au mois d'août. Par département, les Alpes-de-Haute-Provence connaissent une hausse de +1,6 % (9 854 personnes), les Hautes-Alpes de +1,3 % (7 622 personnes).

    Les femmesles plus touchées

    Dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, ce sont les femmes les plus touchées par le chômage (5 125) ; l'évolution la plus forte concerne les moins de 25 ans hommes et femmes avec respectivement des augmentations de +5,4 % et +6,5 %).

    Dans les Hautes-Alpes, même scénario avec près de 4 000 femmes au chômage. Là encore, c'est la tranche des moins de 25 ans qui paie le plus lourd tribut. La plus forte progression concerne les femmes de 50 ans et plus (+6,1 %).

    Dans le même temps, les offres d'emploi collectées baissent en Provence-Alpes-Côte d'Azur de -8,6 % sur un an.

    Sur la région, les entrées au Pôle emploi sont en hausse de +19 % sur un an. A noter cette augmentation de 40,2 % des entrées à la suite d'un licenciement économique et +15 % pour fins de CDD.


    Paru dans l'édition 05A du 26/09/2009