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ENSEMBLE 05 - Page 610

  • Pauvreté dans les Hautes Alpes

    PAUVRETE DANS LES HAUTES ALPES
    Seuls, âgés et en zone rurale, ils sont les plus touchés

    par La Rédaction du DL | le 05/01/10


    Une récente étude de l'Insee Paca (Institut national de la statistique et des études économiques de Provence-Alpes-Côte d'Azur) sur l'état de pauvreté de la région met en relief les caractéristiques de la population des Hautes-Alpes.

    Premier constat : « Dans tous les départements de Paca, la pauvreté est plus forte qu'au niveau national ». Avec un taux de 13,2 % en France métropolitaine, les Hautes-Alpes affichent un taux de 13,4 % et les Alpes-de-Haute-Provence sont à 15,8 %. Avec une pauvreté touchant davantage les jeunes et les familles monoparentales mais également les personnes âgées.

    L'étude Insee stipule : « Comme certains départements du centre de la France, le département des Hautes-Alpes se caractérise par une pauvreté "ciblée", qui concerne davantage les personnes âgées et les personnes seules et se concentre au sein de l'espace rural. »

    Autre constat : C'est dans les zones à forte composante touristique qu'on trouve le plus grand nombre de salariés ayant un bas revenu : 28 %.

    Souvent des travailleurs
    à temps partiel

    C'est notamment le cas dans la zone d'emploi de Briançon. Ces salariés se retrouvent surtout dans les secteurs des services aux particuliers, du commerce et de la construction.

    Enfin, dans la zone d'emploi de Gap, les personnes à bas salaire sont souvent âgées de plus de 50 ans.

    « Plus qu'ailleurs, souligne l'Insee, les salariés travaillent à temps partiel et ceux des secteurs de l'éducation, la santé, l'action sociale et l'administration sont concernés. La rémunération horaire y est particulièrement faible. »


    F.F.
    Paru dans l'édition 05A du 05/01/2010
  • Eau, bien commun ou marchandise

    autres-paysages-gap-france-1073373247-1154374.jpgUn conférence débat au ROYAL à GAP le 22 janvier à 20h30 avec Marc LAIME.

    LIRE le TRACT

  • Interruption de la grève de la faim à EDF et GDF-Suez





    Communiqué SUD Énergie


    Paris, le 1er janvier 2010

    Au 18ème jour de grève de la faim, Yann COCHIN a dû être hospitalisé en urgence, son état de santé s’étant brutalement dégradé. Devant les risques encourus, la Fédération SUD Energie a demandé aux deux grévistes de la faim de se réalimenter.


    Jusqu’à présent, malgré l’évidence du caractère injuste du licenciement, malgré la position des salariés et de l’ensemble syndicats des agences concernées, du mouvement politique (PS, Verts, Parti de Gauche, NPA, Gauche Unitaire, Alternatifs), syndical et associatif, la direction de GrDF comme celle de GDF-Suez refuse toujours de rouvrir le dossier et d’entamer de véritables négociations.


    Après avoir « hérité » d’une entreprise publique, ces directions pensent n’avoir de comptes à rendre ni aux salariés, ni aux représentants des citoyens. Comme après les grèves du printemps dernier, elles n’entendent rien.


    Elles se cantonnent à proposer des mesures d’accompagnement dérisoires et renvoient vers les recours internes et externes. Or le recours interne consiste en un réexamen du dossier par une commission dont la décision appartient au final aux dirigeants qui ont procédé au licenciement.


    Quant aux recours externes (les Prud’hommes), ils retournent la charge de la preuve sur le salarié et engagent une procédure longue (souvent plusieurs années), qui ne résout pas la situation immédiate de Nordine.


    Néanmoins, nous engagerons l’ensemble des démarches et recours juridiques pour démontrer l’injustice qui est faite à Nordine, et mettre en évidence les différents délits dont s’est rendue coupable la direction de GrDF (délit d’entrave à l’exercice syndical, harcèlement envers Nordine, mise en danger de sa vie …).


    Par ailleurs, la grève de la faim de Yann Cochin et René-Michel Millambourg autour du cas emblématique de Nordine et de la vague de sanctions ayant fait suite au mouvement social du printemps dernier à EDF et GDF-Suez, a permis de mettre en lumière les pratiques managériales en vigueur dans ces entreprises, pratiques bien différentes de l’image sociale qu’elles se donnent, et bien proches de celles d’une entreprise « jumelle » - France-Télécom.


    Le large soutien politique, syndical et associatif suscité par ce mouvement, la participation de militants d’autres entreprises subissant les mêmes attaques, montrent que l’atteinte aux libertés syndicales et au droit de grève devient une question majeure, à traiter d’urgence.


    La grève de la faim se termine, mais l’action va se poursuivre sous d’autres formes, à partir de cette solidarité politiques et citoyenne qui a accompagné la lutte des dernières semaines et qui continue à croître : mobilisations, campagnes d’information, interpellation des directions de GDF-Suez par les élus…



    Eric Beynel

    eric.beynel@wanadoo.fr
    Union syndicale Solidaires
    06 82 28 91 81
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  • VŒUX 2010


    Chers amis,

    images.jpgAu nom du secrétariat, du comité départemental, j'ai le plaisir de vous adresser ainsi qu'à tous ceux qui vous sont chers, tous mes voeux pour l'année nouvelle.
    Une année, nous ne nous devons pas nous bercer d'illusion et au delà des discours lénifiants de circonstance, où chacun d'entre nous en tant que bénévole, sera encore certainement plus sollicité. Ceci, tant la pauvreté marque de son empreinte toujours plus grande les plus défavorisés de nos concitoyens. Cette proximité indispensable ne devant pas nous faire oublier la misère qui, dans de nombreux pays, affecte des populations de plus en plus nombreuses, privées d'eau, de nourriture, en un mot de besoins vitaux.
    Une année qui marquera, j'en  suis persuadé, les premiers résultats de notre volonté commune de tendre à ce que notre association soit la plus présente sur l'ensemble des htes Alpes pour décliner le mot : "solidarité".
    Une année enfin qui je l'espère, permettra d'asseoir une organisation de nos structures plus conformes aux dispositions statutaires, de responsabiliser ainsi chacun des maillons de notre fédération,  et surtout nous permettant d'accroître notre efficacité à l'adresse de nos bénéficiaires.
    Enfin en guise de cadeaux, je me permets de vous relater ces beaux propos qui émanent de notre Président Julien Lauprêtre : « Nous allons entrer dans la période des fêtes et les autorités civiles, religieuses vont tenir le même discours : quand vous voyez une personne couchée dans la rue, baissez vous pour lui témoignez votre soutien. Nous, au SPF, nous disons : baissez vous mais pour l’aider à se relever ! »
    Je vous renouvelle mes amitiés


    Gérard LADOUX