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ENSEMBLE 05 - Page 612

  • La question du jour

    Peut-on taxer les profits boursiers malgré la crise ?

    La Bourse au plus haut, le chômage aussi

    Les marchés financiers finissent 2009 sur une progression de plus de 22 %. Autant que le chômage ! Loin d’annoncer la sortie de crise, l’embellie boursière récompense les politiques de suppressions massives d’emplois et de blocage des salaires.

    Á l’heure du bilan de 2009, difficile de mieux signifier ce qui ne peut plus durer. Difficile de mieux faire comprendre qu’en dépit de bien des discours, les leçons de la crise n’ont pas été tirées, et que le système capitaliste, hormis quelques correctifs cosmétiques, a tout bonnement été remis sur ses rails « d’avant ». En cette fin décembre, l’indice du CAC 40 flirte avec les 3 900 points et affiche une progression de 22 % sur l’année. C’est « la bonne surprise de 2009 », s’extasie le Figaro. La Bourse de Paris s’inscrit ainsi dans un mouvement général enregistré sur les principales places européennes et d’outre-Atlantique au terme de cette année dite de crise : Bourse de Francfort, 21 %, Londres, 20 %, New York : 24 %…

    Selon l’Insee, à fin novembre, on recensait 2,6 millions de chômeurs (4 millions, toutes catégories de demandeurs d’emploi confondues)

    Si l’on mesure leur évolution depuis le point le plus bas de l’année, atteint en mars, on constate que les marchés financiers ont rebondi de 60 %. Soit, paraît-il, une performance inédite depuis 1933. Et d’autant plus frappante qu’elle contraste violemment avec d’autres indices mesurant, ceux-là, les conditions de la vie « réelle » de nos concitoyens. _ Selon l’Insee, à fin novembre, on recensait 2,6 millions de chômeurs (4 millions, toutes catégories de demandeurs d’emploi confondues), soit une augmentation de 22 % en un an. Par-delà la correspondance exacte des chiffres de la Bourse et du chômage, la similitude des évolutions n’est bien sûr en rien fortuite. Deux facteurs essentiels expliquent ce spectaculaire retour de confiance chez les « investisseurs », ces puissances d’argent qui font la pluie et le beau temps à la Bourse, et déterminent largement le sort des entreprises et de leurs salariés.

    En premier lieu, la décision des États d’injecter massivement de l’argent public pour sauver la mise des banques et des grands groupes, ceux-là mêmes qui avaient précipité le monde dans la crise. Coïncidence qui ne doit rien au hasard : c’est précisément au printemps, lorsque ces plans dits « de relance » ont été lancés, que les Bourses ont commencé à repartir vers les sommets. Le deuxième élément qui a « agréablement surpris les investisseurs » et « redonné un second souffle aux marchés, leur permettant de passer un bel été », dixit le Figaro, ce sont les résultats financiers des groupes au premier semestre, publiés en juillet : avec 21 milliards d’euros de profit pour le CAC 40, la cuvée, certes en net recul sur 2008, a en effet de quoi « rassurer » les investisseurs.
    Ce qu’ils applaudissent alors, en relançant la spéculation sur les marchés, c’est la politique d’économies féroce, mise en œuvre par les groupes sur le compte des salariés, sous forme de liquidation d’emplois et de blocage des salaires, politique qui, précisément, leur a permis de maintenir leur profitabilité.
    Ainsi Renault et Peugeot, dont les « valeurs » affichent parmi les plus fortes hausses en Bourse (93 %), ont-ils annoncé respectivement des plans de suppressions de 9 000 et 6 000 postes, et fait plongé nombre de leurs sous-traitants, après avoir empoché 6 milliards d’euros d’aide publique…
    Chez Alcatel-Lucent, dont le titre a gagné 46 %, un poste sur six, parmi les 26 000 salariés européens du géant des télécoms, va disparaître en 2009-2010. ArcelorMittal, dont l’action est en hausse de 84,12 %, s’est targué de faire une croix sur plus de 9 000 emplois, après avoir réglé le compte de l’aciérie lorraine de Gandrange.

    Lorsque le bonheur de la Bourse se construit sur le malheur des salariés

    Quant aux banques, elles n’ont, elles non plus, rien ménagé pour s’attirer les faveurs des investisseurs : BNP Paribas (88,95 % en Bourse) et Société générale (42,17 %), après avoir été gavées de capitaux par l’État, ont limité à 1 % l’augmentation salariale de leur personnel, une aumône au regard des pactoles, à peine écornés, distribués à leurs dirigeants et aux traders. Lorsque le bonheur de la Bourse se construit sur le malheur des salariés, sur cette dévalorisation brutale du travail qui est, véritablement, à l’origine de la récession, peut-on vraiment parler, comme nombre de nos indécrottables experts en libéralisme, de « sortie de crise » ?

    Yves Housson

  • Communiqué de l’Association France Palestine Solidarité

    Anniversaire meurtrier de l'offensive d'Israël contre Gaza

    A qui fera-t-on croire qu'il s'agit d'une coïncidence ? Samedi 26 décembre au matin, à la veille du premier anniversaire de son offensive meurtrière contre Gaza, Israël a tué 6 Palestiniens. Les trois premiers - Basheer Suleiman M ousa Abu Duhail, Mahmoud Jom'a Ibrahim al-Sharat'ha, et Hani Salem Ibrahim Abu Ghazal - sont morts, désarmés, lors d’un tir de missile au nord de la bande de Gaza près de Beit Hanoun, à proximité de la frontière israélienne. Les trois autres - Ghassan Abou Cheikh, Raëd Zorghi et Anan Zorbough, membres des brigades Al-Aqsa pourtant amnistiés - ont été victimes d’une « exécution ciblée »à Naplouse, en Cisjordanie.

    Les Etats-Unis ont d’ailleurs demandé des explications au Premier ministre israélien, s’étonnant que les services de sécurité palestiniens n’aient pas été informés de l’incursion israélienne en Cisjordanie, et exprimé leur « préoccupation ».

    En réalité, ces assassinats de sang froid, en violation de toutes les règles du droit international, confirment le rapport de la commission d’enquête dirigée par le juge Richard Goldstone : Israël n’hésite pas à commettre des « crimes de guerre, voire contre l’Humanité » pour imposer sa loi aux Palestiniens.

    Ce texte, l’Assemblée générale des Nations unies l’a adopté à la majorité ( la France, dans une complicité coupable, n'a pas participé au vote!), mais Israël continue à tuer impunément. De même, le conseil des ministres des Affaires étrangères européens a adopté des conclusions très sévères envers la politique israélienne, mais le gouvernement Netanyahou-Lieberman-Barak n’en tient aucun compte.

    Pour que la communauté internationale contraigne enfin Israël à cesser le massacre, comme le blocus de Gaza et la colonisation en Cisjordanie (des centaines de nouveaux logements de colons ont été annoncés ce 27 décembre à Jérusalem-Est!), et à des négociations enfin fondées sur le droit international avec un calendrier contraignant. , il faut que les opinions se mobilisent, comme elles le font avec l’actuelle marche pour Gaza , et sanctionnent, avec les gouvernements, la politique israélienne

    Paris, le 28 décembre 2009.

  • L'emploi

    IMGP0014.JPGALPES DU SUD
    Le nombre de demandeurs d'emplois a encore augmenté en novembre

    par La Rédaction du DL

    Le nombre de demandeurs d'emplois inscrits au Pôle emploi a encore augmenté en novembre par rapport à octobre. S'agissant de la catégorie A (actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi), les Alpes-de-Haute-Provence ont connu une hausse de 1,1 % et les Hautes-Alpes de 4,6 %.

    S'agissant des catégories A, B, C (actes positifs de recherche d'emploi), le nombre de demandeurs augmente de 1,2 % dans les Alpes-de-Haute-Provence et de 2,4 % dans les Hautes-Alpes.

    La hausse est beaucoup plus significative sur un an en catégorie A : on compte 16 % de demandeurs d'emplois en plus dans les Alpes-de-Haute-Provence et +12,5 % dans les Hautes-Alpes.

    Toutes catégories, la variation est tout aussi sensible sur un an : +14,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence et +13 % dans les Hautes-Alpes.


    Paru dans l'édition 05A du 29/12/2009
  • Les exonérations de cotisations de sécurité sociale en progression de 13,1 % en 2008 à cause des heures sup'


    L'ACOSS a publié le 21 décembre 2009 son bilan 2008 sur les exonérations de cotisations de Sécurité sociale qui ont représenté pas moins de 30,7 milliards d'euros, soit 10,7 % du total des cotisations dues aux Urssaf, ou encore l'équivalent du déficit record prévu en 2010 pour la Sécurité sociale...
    Elles donnent lieu, pour l'essentiel, à des compensations par l'Etat (28,2 milliards), la part de celles-ci ayant progressé de 2 points en 2008.
    Les exonérations ont progressé sur un rythme similaire à celui de 2006 et 2007 : + 13,1 % en 2008 après + 13,5 % en 2007 et +13,6 % en 2006.
    La montée en charge du dispositif des exonérations sur les heures supplémentaires est le facteur principal de ce dynamisme, note l'Acoss Stat.
    Du fait de son poids relatif important, le dispositif « Fillon » explique également une grande part de la croissance des exonérations en 2008, malgré le net ralentissement induit par la dégradation économique.
    En revanche, les autres mesures sont, pour la première fois depuis cinq ans, globalement en baisse, en raison notamment de la suppression de l'exonération des cotisations AT-MP associée à plusieurs dispositifs ciblés, qui a freiné de 1,2 point la progression du montant total des exonérations.
    Depuis 1990, le montant de ces exonérations ne cesse d'augmenter tant elles sont nombreuses et variées.
    Le Figaro indique que les exonérations concernent désormais l'apprentissage, l'emploi à domicile, les contrats aidés, les zones franches urbaines, les heures supplémentaires ou encore le rachat de jours RTT. Mais ces aides "n'empêchent pas pour autant la France de continuer à afficher un taux de chômage toujours très élevé", constate le journal.
    L'Humanité (21-12) rappelle qu'"en juillet, l'Élysée avait accepté le principe de débattre « sans tabou » de ces allégements de cotisations patronales, sévèrement critiqués par la Cour des comptes en août 2006, sceptique sur leurs effets sur l'emploi, et dont les syndicats réclament qu'ils soient assortis de contreparties".
    Depuis, "le gouvernement s'est empressé de mettre en avant le chiffre de 800 000 emplois qui seraient détruits si l'on supprimait tous ces allégements, une estimation contestée du Conseil d'orientation pour l'emploi".
    À partir de 2010, les entreprises n'ouvrant pas la négociation salariale annuelle, en principe obligatoire, s'exposent à une réduction de 10 % de leurs exonérations. Mais la loi ne les oblige pas à conclure la négociation.
    > Acoss Stat n° 95 - décembre 2009 - "En 2008, les exonérations soutenues par la montée en charge du dispositif sur les heures supplémentaires" :
    http://www.acoss.fr/index.php?option=com_docman&task=view_acosstat&Itemid=5529
    >http://www.humanite.fr/2009-12-21_Politique-_-Social-Economie_Plus-de-30-milliards-d-exonerations

  • Fourmidiable Réveillon

    FourmiDiables Infos -
    Lettre d'infos du FourmiDiable n°31 (Veynes, O5) - décembre 2009
    pour plus d'informations, n'hésitez pas à visiter le site http://www.fourmidiable.org

    Rappel dans 3 jours c'est le grand saut pour 2010,
    Venez vous aventurer au coeur de La Taverne de l'Amour
    au Fourmidiable Réveillon


    L'ambiance de cette soirée (chansons, clowneries, danses et surprises...) sera assurée par :
    Philippe Séranne, Jabuz, Cie Le pas de l'oiseau, Marie-Sophie Koulischer et toute l'équipe du FourmiDiable.
    Et en deuxième partie de soirée : BAL !!!
    Venez dansez sur des rythmes endiablés, jusqu'à la fin de la nuit.

    Tarif plein : 16€ / Adhérents, chômeurs, moins de 26 ans : 10€/ Bénéficiaires du RMI, A.A.H., moins de 16 ans : 5€ /
    Entrée à 23h00 : 10 € Places limitées, réservez la vôtre dès maintenant.

    Réservations : contact@fourmidiable.org - 04 92 43 37 27



    Le FourmiDiable - Café du Peuple - 33 rue J.Jaurès 05400 Veynes - 04 92 43 37 27 - site : http://www.fourmidiable.org