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ENSEMBLE 05 - Page 523

  • Un Algérien sans-papier de 23 ans se marie

    Le 26 octobre dernier, le mariage de Farid Rachedi, 23 ans, et de Cyndie Giangreco, 19 ans, n'avait pas pu être célébré. La police aux frontières attendait ce jeune homme, frappé d'un arrêté de reconduite à la frontière, à la sortie de l'appartement gapençais de sa future épouse mais il avait réussi à s'enfuir par une porte dérobée. Mercredi après-midi, le jeune couple, aidé par leur comité de soutien, a pu accéder à la mairie d'Aspres-sur-Buëch, non sans altercation avec les forces de l'ordre, et le mariage a été célébré.

  • Pour une alternative citoyenne à gauche

    NOTRE PROCHAINE ASSEMBLEE : 

    LE 15 NOVEMBRE à 18 heures 

    Grande Salle de la Mutualité

    Immeuble : le Saint-Denis

    Passage Montjoie à Gap

     

     

    Nous vous proposons de nous rencontrer pour faire le point sur les actions en cours et pour préciser ensemble nos orientations générales (aussi bien dans le cadre de la préparation des cantonales que dans le cadre plus général d’un indispensable regroupement de la gauche de gauche) pour participer à l’élaboration d’une véritable alternative politique dans notre pays.

     

    Nous envisagerons ensemble comment renforcer notre association pour que nos orientations s’ancrent dans la vie politique locale.

     

    -  La grande « braderie » des contre- réformes (santé, éducation, retraites, fiscalité, services publics etc.) une casse organisée de tous les pans sociaux de notre société.

    -   Une réelle alternative politique, au-delà des « réformes ».

    -   Notre rôle pour l’union de toute la vraie gauche sociale et écologique.

     

    C’est l’automne, il faut renouveler nos adhésions pour l’année 2010/2011 !!

     

    Nous comptons sur votre présence ainsi que sur celle de vos invités

     

    Sentiments citoyens.

     

    Pour le bureau, un secrétaire  JC Charitat  

     

  • FORUM de l'économie sociale et solidaire

    Mesdames, Messieurs,

    Denis PHILIPPE, président de l'UDESS 05, vous invite à participer au 5ème
    forum de l'économie sociale et solidaire qui aura lieu le jeudi 25 novembre
    au Conseil Général.

    LIRE l'invitation.

    Très cordialement

    Claudine QUERO MASUREL

  • Conseil municipal ville de Gap du 5 novembre 2010

    foyer_bellevue_-_Gap.jpgLe Foyer Bellevue.

    Lors de la présentation du bilan du CCAS, Jean-Claude Eyraud se félicite du bon travail réalisé et de l’importance de ce secteur en cette période de crise. Il souligne qu’il a demandé que soit mis en place un groupe de travail sur l’avenir de Foyer Bellevue. Il ajoute qu’il faudrait élargir la réflexion sur les solutions alternatives pour les personnes âgées (au vu de l’augmentation constante du nombre de celles-ci).

    Le maire l’attaque très violemment lui reprochant l’information qu’il a mise dans les boites aux lettres des résidents (voir le texte), qu’il qualifie de « bout de torchon », l’accusant de faire de la « démagogie politicienne », l’enjoignant de « laisser ces personnes âgées tranquilles » et de « ne pas les perturber alors qu’elles sont en fin de vie » ! Il affirme que tout ce qui a été dit est faux (alors que la fermeture du foyer est programmée en 2015). Donc à l’occasion des 100 ans de 4 résidents, il est allé les rassurer et leur dire que le maire est là pour les protéger…Et il termine en disant que la politique est quelque chose de noble…Quand on l’entend manier l’invective et l’injure au cours de cette séance (et des autres) on en doute…On en vient à se demander si le choix qui a été fait par les habitants de Gap de permettre à cet homme de porter l’écharpe tricolore de maire, est le bon.

    Rappelons les faits : Jean Claude Eyraud (qui a son père dans ce foyer) a été contacté courant août par des résidents, des parents de résidents et des membres du personnel tous inquiets suite à une information émanant de Madame DUSSERRE, vice présidente du CCAS (membre de la majorité municipale), au Conseil de la Vie Sociale de l’établissement (composé des représentants du personnel, des familles et des résidents) le MARDI 6 JUILLET 2010 selon laquelle le foyer Bellevue ne serait plus aux normes EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour personnes âgées dépendantes) et qu’un déplacement vers l’Adret était envisagé. Les personnes qui résident dans cet établissement occupent, soit des chambres de 20m2, soit des petits appartements de 36 m2 où ils vivent de façon plus ou moins autonome, accompagnés par du personnel spécialisé. Ce sont des citoyens à part entière ! Ils ont du quitter leur logement parce qu’ils ne pouvaient plus y vivre seuls, mais ils ont des souhaits, des idées, des désirs sur leur vie dans ce foyer.

    Jean-Claude Eyraud a mis dans les boites aux lettres la déclaration qu’il a faite au conseil d’administration du CCAS le 6 SEPTEMBRE 2010 (soit 2 mois jour pour jour après l’information donnée par Madame Dusserre). Il y rappelle l’attachement des gapençais au Foyer Bellevue, le bien être des personnes hébergées dans un lieu familial et convivial, au prix de journées assez souple et accessible au plus grand nombre.
    En tant que parent, conseiller municipal, membre du CCAS il a demandé des explications et a souhaité être associé à l’étude de ce dossier avec des membres du conseil de la vie sociale du Foyer.
    Les résidents, très contents d’être informés ont adressé au Maire, sous couvert de la Directrice du Foyer, une lettre pétition signée par 80 personnes. Ils ont par ailleurs mené une enquête à l’Adret et ont constaté que cette bâtisse était très ancienne, sans doute pas plus aux normes que le Foyer Bellevue et que les chambres étaient minuscules. Ils estiment être les premiers concernés et affirment leur volonté de rester à Bellevue où ils se sentent bien ! Enfin, ils remercient Jean-Claude Eyraud de les avoir informés et d’avoir développé des arguments avec lesquels ils sont entièrement d’accord.


    Voilà ce qui, pour nous, fait la noblesse de la politique :
    - C’est être attentif à tous les citoyens, quel que soit leur âge, même et surtout s’ils ne sont pas du même avis que nous.
    - C’est consulter les personnes chaque fois qu’il y a une décision municipale à prendre sur leur mode de vie, leur habitat, leur ville…
    - C’est donner sa place à l’opposition pendant les séances du conseil municipal : ce n’est pas l’attaquer sans arrêt avec un arrière fond de conseillers municipaux de la majorité qui ricanent, qui rigolent ou jouent avec leur Ipod. (Nous osons espérer que quelques uns ont honte de leur chef de file).
    - C’est prendre le temps de la réflexion pour tous les gros dossiers qui engagent les finances locales.
    - C’est être modeste et au service des habitants.

  • Fin de la rétroactivité des aides au logement

    Dans sa chasse aux économies, le gouvernement s'en prend une fois encore aux plus faibles. Dans l'œil du viseur: les quelques six millions de personnes allocataires des aides au logement. Il y a huit jours, un vendredi en fin de soirée, les députés ont adopté en catimini une disposition mettant fin à la rétroactivité des aides au logement. Si le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est définitivement adopté en l'état, la plupart des nouveaux allocataires pourrait pâtir de cette mesure.

    Prenons un exemple concret. Vous avez emménagé dans un nouvel appart le 1er septembre, mais entre les cartons et les papiers, vous ne déposez votre demande d'allocation qu'aujourd'hui. Votre Caisse d'allocations familiales (Caf) en tient compte et remonte jusqu'à trois mois en arrière dans le calcul de vos droits. Vous toucherez donc début décembre quatre mois d'un coup. Et bien, si le projet de loi est adopté, vous ne percevrez l'allocation qu'à partir du mois suivant le dépôt de votre dossier, décembre dans notre exemple si vous avez suivi.

     

    240 millions d'économie, avance le gouvernement

    Ce n'est pas la première offensive du gouvernement en la matière. On se souvient cet été de la colère des associations familiales et des syndicats étudiants quand François Baroin, ministre du Budget, annonçait son intention d'interdire le cumul de l'APL (aide personnelle au logement) avec la demi-part fiscale. Cette mesure qui visait essentiellement les étudiants, a finalement été abandonnée devant le tollé. Cette fois, ce ne sont pas seulement les étudiants qui vont être pénalisés mais tous les ménages modestes, premières victimes de la crise du logement. En guise de justification, le gouvernement avance une économie de l'ordre de 240 millions d'euros.

    La Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), consultée pour avis début octobre, s'est prononcée contre cette mesure. Joint par téléphone, Jean-Louis Derroussen, président du conseil d'administration de la Cnaf, explique : «Si c'était si simple de savoir à quelle aide on peut prétendre et d'en faire la demande, on pourrait l'accepter. Mais force est de reconnaître que ça ne l'est pas. Un déménagement, on sait tous comment cela se passe. On pense d'abord aux casseroles et aux biens matériels avant de se plonger dans les formulaires des aides !». Et de rappeler : «Dans le temps, on pouvait remonter jusqu'à deux ans en arrière dans le versement des aides. Petit à petit, on a réduit ce délai qui permettait aux gens de pouvoir prétendre à leurs droits et à tous leurs droits.»

    Pour limiter les dégâts, la Cnaf envisage de généraliser un logiciel, expérimenté depuis quelques années dans le Pas-de-Calais, permettant d'automatiser, en partie, la demande d'aide de logement (APL, ALS, ALF). En pratique, les organismes HLM avertissent directement la Caf de l'arrivée d'un nouveau locataire pour lui ouvrir directement des droits sans qu'il ait à en faire la demande.

     

    Embouteillages carabinés à prévoir à la Caf

    Ce dispositif, s'il se généralise, ne résoudra quand même pas le problème pour les locataires du parc privé. «Il faudrait peut-être envisager une mention dans le contrat de bail pour alerter le locataire de ses droits», ajoute Jean-Louis Derroussen. «Mais encore faut-il qu'ils aient leur bail tout de suite! C'est l'un des problèmes: les bailleurs ne délivrent pas systématiquement la bail dans la seconde, ça peut prendre du temps et donc priver la personne de ses aides», s'indigne une juriste travaillant dans une agence départementale pour l'information sur le logement (adil).

    Autre problème pratique: les embouteillages carabinés à prévoir devant les guichets des Caf en période de rentrée universitaire quand tous les nouveaux étudiants vont se ruer pour déposer leur dossier au plus vite. La fédération Sud étudiant a exigé dans un communiqué «la suppression pure et simple de cette mesure anti-sociale qui va priver encore plus d'étudiants d'un logement autonome.»

    «Et que va-t-il se passer quand le dossier sera incomplet ? Quelle date de dépôt sera pris en compte?», s'inquiète François Fondart, le président de l'Unaf, l'Union nationale des associations familiales. «Bien évidemment opposé à cette disposition», il ne se fait guère d'illusion sur l'adoption définitive de cette disposition. Dans tel cas, elle entrerait en vigueur dès janvier prochain.


     

    Par Collectif Logement CGT