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ENSEMBLE 05 - Page 520

  • Contrats aidés

    “L’Etat tire sur l’Etat”

    Hier, les associations du secteur de l’insertion par l’activité économique, dont Les Environneurs, ont manifesté devant la préfecture pour marquer leur mécontentement vis-à-vis de cette mesure qu’ils n’attendaient pas. Photos VIRGILE

    Hier, les associations du secteur de l’insertion par l’activité économique, dont Les Environneurs, ont manifesté devant la préfecture pour marquer leur mécontentement vis-à-vis de cette mesure qu’ils n’attendaient pas. Photos VIRGILE

    L’État suspend les contrats aidés jusqu’à la fin de l’année pour cause d’épuisement des crédits, a annoncé la préfecture de Région : « L’État a atteint son objectif avec deux mois d’avance en Provence-Alpes-Côte d’Azur quant au nombre de contrats aidés prévus en 2010 ».

    Hier, les associations du collectif des actions d’utilité sociale des Hautes-Alpes et le syndicat Solidaires ont manifesté devant la préfecture pendant qu’une délégation était reçue par le chef de bureau du cabinet. « Quarante à cinquante contrats aidés sont menacés d’ici la fin de l’année dans le département », selon Gérard Davanceau, directeur de La Petite ourse et président du collectif.

    Aux Jardins du Buëch, par exemple, huit contrats (sur les trente-trois) ne pourront pas être renouvelés. « Les conséquences qui importent le plus sont humaines, puisque les gens qu’on emploie se lèvent le matin pour gagner 760€ par mois. Souvent, il y a des enfants derrière. Quand ils arrivent chez nous, on se projette sur deux ans. On élabore avec eux leur projet professionnel qui passe bien souvent par la formation car 80 % n’ont pas de qualification. Ils partent en formation tout en conservant leur salaire. Là, tout s’arrête pour eux. On gaspille l’argent public », se désole le directeur Harry Kerschenmeyer.

    Si La Petite ourse est la plus touchée par la mesure (lire ci-dessous), la situation est tangente pour Les Environneurs. Sur vingt-neuf contrats aidés, cinq ne pourront pas être renouvelés et cinq autres ne pourront pas être signés. La chef d’équipe, Sandrine Hauser, résume : « On met des gens à la rue et notre structure en péril ; on ne va pas pouvoir honorer tous nos chantiers, et ce, du jour au lendemain ».

    José travaille aux Environneurs depuis mars 2009 et devait être renouvelé à la fin du mois. « J’ai pas mal galéré. Les Environneurs m’ont permis de remettre le pied à l’étrier, de reprendre contact avec le travail et les gens. Les initiatives entreprises avec la structure m’auraient permis d’avoir un emploi stable. On fait des projets et puis tout s’arrête. Je vais me retrouver au chômage, dans la précarité et tout ce qui s’ensuit. Pôle emploi ne va pas me retrouver un emploi du jour au lendemain. Là, j’avais six mois pour me retourner. »

    C’est bien cette situation que dénonce Richard Lacortiglia, directeur du Gabion : « L’insertion est une variable d’ajustement des chiffres du chômage, sans s’occuper de sortir les gens de situations difficiles, pour lesquels on avait établi un projet social et professionnel ». Sur les quatorze contrats aidés, un devait être renouvelé dans les quinze jours.

    Lacs, rivières et sentiers devait renouveler un contrat en novembre et quatre en décembre (sur dix-huit contrats aidés). « L’État tire sur l’État. Il nous confie une mission puis nous retire les moyens de la réaliser », observe Robert Besson, administrateur.

    « Les contrats devant être signés ou renouvelés d’ici la fin de l’année seront reportés à 2011, à l’exception des plus prioritaires, en l’occurrence ceux des personnes percevant le RSA », dit la préfecture de Région. « La direction régionale du travail est en train de recenser les engagements pris pour novembre et décembre, afin d’évaluer sa marge de manœuvre. »

    par Marie-France BATARD le 18/11/2010 à 05:00

  • pour répondre à la dépendance, il faut une réponse de haut niveau collective, solidaire et publique

     Le nombre croissant de personnes en perte d’autonomie est un enjeu de société. L’État doit

    prendre ses responsabilités par une réponse publique correspondant à un choix de société.

     

    Parce que ce risque peut frapper chacun de nous :

    ·          la réponse est une gestion collective de ce risque au sein de la Sécurité sociale ;

    ·          son financement doit se faire dans le cadre de la solidarité nationale, avec un

     engagement de l’État.

     

    Ø NON aux restrictions dans la prise en charge publique.

    Ø NON au transfert de ce risque vers les assurances privées.

    Ø NON aux recours sur successions qui frappent injustement les personnes

           dépendantes et leur famille.

     

     

    Année après année, les retraités constatent une baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    La revalorisation des pensions basée sur l’inflation est insuffisante pour maintenir le pouvoir

    d’achat des retraités face aux augmentations auxquelles ils doivent faire face (moins 20%

    depuis 1993 selon les chiffres de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse - CNAV).

     

     

    Ø   Pour une réponse collective et solidaire

    à la perte d’autonomie

    Ø   Pour l’augmentation immédiate des retraites

     

    Manifestons ensemble le
    jeudi 25 novembre 2010

     

     

    Rassemblement

    Esplanade du Conseil Général

     à GAP à 10 H 30

     

     

  • Avenir des maisons d'enfants à caractère sanitaire

    Hautes-Alpes - Les Maisons d’Enfants à Caractère Sanitaire pourraient délocaliser leur activité, dans le cadre de l’application du Schéma régional de l’offre de soins. Les MECS doivent se reconvertir en se spécialisant dans le domaine médico-social, dans les soins de suite spécialisé ou dans la psychiatrie. Dans les Hautes-Alpes, neuf établissements spécialisés sont concernés par cette réorganisation. Alors que certaines structures vont pouvoir s’adapter d’autres vont fermer leurs portes, c’est le cas à Embrun, Briançon et Abriés. 75 salariés sont concernés.

    Cette vaste réorganisation a pour objectif de rapprocher les adolescents de leurs familles. Mais les structures doivent également se spécialiser. Fini l’appellation Maisons d’Enfants. Désormais, il faut parler d’établissements de soins de suite et de réadaptation pédiatrique. Dans le briançonnais, sur les quatre établissements, spécialisés dans les infections respiratoires, seul « La Grand’Maye »  doit fermer ses portes le 31 juillet prochain. Sans surprise pour la directrice Sandrine Fabre, « c’est toujours difficile de supprimer des emplois et nos patients sont mécontents que cette offre de soins disparaissent », nous a-t-elle confiée.

    Les établissements « La Guisane », « Les Hirondelles » et « Les Jeunes Pouces » ont de leur côté reçu l’autorisation de fonctionner en tant que « Établissement de Soins de Suite et de Réadaptation Pédiatrique ». A Orpierre dans le Buëch, la direction de la maison « Les lavandes » a une année pour se réorienter dans le champ médico-social. L’établissement de soins de suite à Abriés « Val pré vert », spécialisé dans le traitement de l’obésité et du diabète, a reçu une autorisation de fonctionner jusqu’au 31 décembre 2011. Date à laquelle la structure sera délocalisée dans le nord des Bouches-du-Rhône. La direction et la communes d’Abriés sont désormais dans l’attente d’un éventuel repreneur privé ou institutionnel. Dans l’Embrunnais, l’établissement « Futur Antérieur » va continuer à accueillir des adolescents atteints de troubles psychiques. Mais l’issue parait inévitable pour la structure de « Dormillouse ». La fermeture est prévue avant la fin décembre. Seul espoir pour les salariés, un référé est toujours examiné devant le tribunal administratif de Marseille.

    Source Alpes 1

  • Réforme territoriale

    Bonjour,
      
    Retenez votre soirée du 2 décembre 2010 pour venir à un débat qui concerne la démocratie de proximité avec le passage au crible de la réforme des communautés de communes à la lumière des mesures annoncées. Cela va être un vrai régal.
     
    Réveillons la Démocratie

     

  • Le coup de force contre la médecine du travail a échoué, mais ils menacent de le recommencer



    97 % de nos frais de santé sont d’ordre curatif, 3 % de l’ordre de la prévention. Nous avions, dans la foulée du programme du Conseil national de la Résistance, après 1945, conçu deux magnifiques médecines de prévention, l’une scolaire, l’autre au travail. La médecine scolaire a été tuée. La médecine du travail a été laissée progressivement à l’abandon, le patronat n’en ayant jamais voulu. Sur 6500 médecins du travail, plus de 600 postes sont vacants, 1700 médecins vont partir à la retraite d’ici 5 ans. Dénigrement, sous estimation, routine ont diminué les vocations. De plus, le Medef a été pris la main dans le sac en novembre 2007 (par Rues 89, France inter, et le Canard enchaîné) alors qu’il volait tout ce qu’il pouvait dans les caisses des centres de santé au travail.
    En 2009, il y a eu 8 réunions nationales entre 8 syndicats et le Medef qui n’ont abouti à rien. Le Medef voulait supprimer les médecins spécialisés, espacer les visites tous les 4 ans, prendre encore davantage le contrôle des « SST » (« services de santé au travail »). Comme tous les syndicats unanimement s’y opposaient, le Medef par le canal de quelques parlementaires UMP stipendiés a tenté le 15 septembre dernier à l’Assemblée nationale, avec « l’amendement » 730, de faire passer en force son projet.
    Nous, 20 000 syndicalistes de tous les syndicats, et 1100 médecins et inspecteurs/contrôleurs du travail avons tenté d’empêcher ce sale coup par un appel lancé au début de 2010 et nous avons rencontré, à notre demande,  le représentant du ministre du travail, le DGT, (directeur général du travail), Combrexelle, le 24 septembre 2010 pour lui demander de retirer le « cavalier parlementaire » introduit dans la loi de pillage des retraites supprimant de facto la médecine du travail conformément à la volonté du Medef. Un « cavalier législatif » c’est un article de loi qui est introduit dans une loi qui parle d’autre chose et qu’on fait voter en même temps… En nous recevant, le DGT a refusé de reconnaître qu’il exécutait les volontés patronales et a refusé de retirer ce « cavalier ».
    Mais voilà, pour une fois, le Conseil constitutionnel s’en est aperçu et a censuré les articles liés à la médecine du travail. Chou blanc pour le Medef, le DGT et son ministre Woerth.
    Mais ledit ministre du Travail a aussitôt déclaré que "compte tenu du caractère indispensable de la réforme de la médecine du travail pour la santé des salariés, les articles censurés feront l’objet d’un projet de loi spécifique dans les meilleurs délais". Comme s’il s’agissait vraiment de la santé des salariés ! Le mensonge permanent de ce gouvernement pour détruire la médecine du travail, c’est le même que pour la retraite : « - C’est pour la sauver ».
    Ce combat est donc devant nous, et nous suggérons que tous les syndicats, tous les salariés, le prennent en main avec toute la gauche : une information a déjà commencé avec l’appel des médecins et inspecteurs du travail, (http://www.non-mort-medecine-travail.net)./ Elle doit se développer, réaliser une unité plus vaste encore, mobiliser pour une vraie médecine du travail, indépendante, financée par les patrons mais échappant totalement à leur contrôle !
     
    Gérard Filoche


    (http://www.non-mort-medecine-travail.net)./