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ENSEMBLE 05 - Page 520

  • 1600 Km à vélo

    Turquie-Syrie-Jordanie
    D’Antalyia à la mer Morte
    1600 km à vélo
    du 11 septembre au 16 octobre 2010
    Je vous propose de revivre les moments forts de ce
    voyage par la présentation de photos montrant la
    route, les rencontres et les visites.

    VOIR INFO

     

    Claude Maumet

  • Semaine de la Solidarité Internationale


     Vendredi 19 novembre – à 20 h. au CMCL à Gap, en présence du réalisateur.
    Mamaliga, un film de Nicolas Hans Martin, 2008
    Emilia est française et Ghitsa est Tsigane roumain. Ils sont mariés et vivent à Marseille où ils tentent de mener les concerts de la fanfare Vagabontu. En Août 2007, ils partent dans la campagne roumaine pour retrouver les parents de Ghitsa. Là-bas, les cultures se frottent. Entre la France et  la Roumanie, le film esquisse le portrait d’un couple fragile et improbable.
     
    Samedi 20 novembre – Être solidaire - à partir de 18 h. au CMCL
    Témoignages de solidarité internationale, diaporama, courts-métrages. Buffet.

     

  • Contrats aidés

    “L’Etat tire sur l’Etat”

    Hier, les associations du secteur de l’insertion par l’activité économique, dont Les Environneurs, ont manifesté devant la préfecture pour marquer leur mécontentement vis-à-vis de cette mesure qu’ils n’attendaient pas. Photos VIRGILE

    Hier, les associations du secteur de l’insertion par l’activité économique, dont Les Environneurs, ont manifesté devant la préfecture pour marquer leur mécontentement vis-à-vis de cette mesure qu’ils n’attendaient pas. Photos VIRGILE

    L’État suspend les contrats aidés jusqu’à la fin de l’année pour cause d’épuisement des crédits, a annoncé la préfecture de Région : « L’État a atteint son objectif avec deux mois d’avance en Provence-Alpes-Côte d’Azur quant au nombre de contrats aidés prévus en 2010 ».

    Hier, les associations du collectif des actions d’utilité sociale des Hautes-Alpes et le syndicat Solidaires ont manifesté devant la préfecture pendant qu’une délégation était reçue par le chef de bureau du cabinet. « Quarante à cinquante contrats aidés sont menacés d’ici la fin de l’année dans le département », selon Gérard Davanceau, directeur de La Petite ourse et président du collectif.

    Aux Jardins du Buëch, par exemple, huit contrats (sur les trente-trois) ne pourront pas être renouvelés. « Les conséquences qui importent le plus sont humaines, puisque les gens qu’on emploie se lèvent le matin pour gagner 760€ par mois. Souvent, il y a des enfants derrière. Quand ils arrivent chez nous, on se projette sur deux ans. On élabore avec eux leur projet professionnel qui passe bien souvent par la formation car 80 % n’ont pas de qualification. Ils partent en formation tout en conservant leur salaire. Là, tout s’arrête pour eux. On gaspille l’argent public », se désole le directeur Harry Kerschenmeyer.

    Si La Petite ourse est la plus touchée par la mesure (lire ci-dessous), la situation est tangente pour Les Environneurs. Sur vingt-neuf contrats aidés, cinq ne pourront pas être renouvelés et cinq autres ne pourront pas être signés. La chef d’équipe, Sandrine Hauser, résume : « On met des gens à la rue et notre structure en péril ; on ne va pas pouvoir honorer tous nos chantiers, et ce, du jour au lendemain ».

    José travaille aux Environneurs depuis mars 2009 et devait être renouvelé à la fin du mois. « J’ai pas mal galéré. Les Environneurs m’ont permis de remettre le pied à l’étrier, de reprendre contact avec le travail et les gens. Les initiatives entreprises avec la structure m’auraient permis d’avoir un emploi stable. On fait des projets et puis tout s’arrête. Je vais me retrouver au chômage, dans la précarité et tout ce qui s’ensuit. Pôle emploi ne va pas me retrouver un emploi du jour au lendemain. Là, j’avais six mois pour me retourner. »

    C’est bien cette situation que dénonce Richard Lacortiglia, directeur du Gabion : « L’insertion est une variable d’ajustement des chiffres du chômage, sans s’occuper de sortir les gens de situations difficiles, pour lesquels on avait établi un projet social et professionnel ». Sur les quatorze contrats aidés, un devait être renouvelé dans les quinze jours.

    Lacs, rivières et sentiers devait renouveler un contrat en novembre et quatre en décembre (sur dix-huit contrats aidés). « L’État tire sur l’État. Il nous confie une mission puis nous retire les moyens de la réaliser », observe Robert Besson, administrateur.

    « Les contrats devant être signés ou renouvelés d’ici la fin de l’année seront reportés à 2011, à l’exception des plus prioritaires, en l’occurrence ceux des personnes percevant le RSA », dit la préfecture de Région. « La direction régionale du travail est en train de recenser les engagements pris pour novembre et décembre, afin d’évaluer sa marge de manœuvre. »

    par Marie-France BATARD le 18/11/2010 à 05:00

  • pour répondre à la dépendance, il faut une réponse de haut niveau collective, solidaire et publique

     Le nombre croissant de personnes en perte d’autonomie est un enjeu de société. L’État doit

    prendre ses responsabilités par une réponse publique correspondant à un choix de société.

     

    Parce que ce risque peut frapper chacun de nous :

    ·          la réponse est une gestion collective de ce risque au sein de la Sécurité sociale ;

    ·          son financement doit se faire dans le cadre de la solidarité nationale, avec un

     engagement de l’État.

     

    Ø NON aux restrictions dans la prise en charge publique.

    Ø NON au transfert de ce risque vers les assurances privées.

    Ø NON aux recours sur successions qui frappent injustement les personnes

           dépendantes et leur famille.

     

     

    Année après année, les retraités constatent une baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    La revalorisation des pensions basée sur l’inflation est insuffisante pour maintenir le pouvoir

    d’achat des retraités face aux augmentations auxquelles ils doivent faire face (moins 20%

    depuis 1993 selon les chiffres de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse - CNAV).

     

     

    Ø   Pour une réponse collective et solidaire

    à la perte d’autonomie

    Ø   Pour l’augmentation immédiate des retraites

     

    Manifestons ensemble le
    jeudi 25 novembre 2010

     

     

    Rassemblement

    Esplanade du Conseil Général

     à GAP à 10 H 30

     

     

  • Avenir des maisons d'enfants à caractère sanitaire

    Hautes-Alpes - Les Maisons d’Enfants à Caractère Sanitaire pourraient délocaliser leur activité, dans le cadre de l’application du Schéma régional de l’offre de soins. Les MECS doivent se reconvertir en se spécialisant dans le domaine médico-social, dans les soins de suite spécialisé ou dans la psychiatrie. Dans les Hautes-Alpes, neuf établissements spécialisés sont concernés par cette réorganisation. Alors que certaines structures vont pouvoir s’adapter d’autres vont fermer leurs portes, c’est le cas à Embrun, Briançon et Abriés. 75 salariés sont concernés.

    Cette vaste réorganisation a pour objectif de rapprocher les adolescents de leurs familles. Mais les structures doivent également se spécialiser. Fini l’appellation Maisons d’Enfants. Désormais, il faut parler d’établissements de soins de suite et de réadaptation pédiatrique. Dans le briançonnais, sur les quatre établissements, spécialisés dans les infections respiratoires, seul « La Grand’Maye »  doit fermer ses portes le 31 juillet prochain. Sans surprise pour la directrice Sandrine Fabre, « c’est toujours difficile de supprimer des emplois et nos patients sont mécontents que cette offre de soins disparaissent », nous a-t-elle confiée.

    Les établissements « La Guisane », « Les Hirondelles » et « Les Jeunes Pouces » ont de leur côté reçu l’autorisation de fonctionner en tant que « Établissement de Soins de Suite et de Réadaptation Pédiatrique ». A Orpierre dans le Buëch, la direction de la maison « Les lavandes » a une année pour se réorienter dans le champ médico-social. L’établissement de soins de suite à Abriés « Val pré vert », spécialisé dans le traitement de l’obésité et du diabète, a reçu une autorisation de fonctionner jusqu’au 31 décembre 2011. Date à laquelle la structure sera délocalisée dans le nord des Bouches-du-Rhône. La direction et la communes d’Abriés sont désormais dans l’attente d’un éventuel repreneur privé ou institutionnel. Dans l’Embrunnais, l’établissement « Futur Antérieur » va continuer à accueillir des adolescents atteints de troubles psychiques. Mais l’issue parait inévitable pour la structure de « Dormillouse ». La fermeture est prévue avant la fin décembre. Seul espoir pour les salariés, un référé est toujours examiné devant le tribunal administratif de Marseille.

    Source Alpes 1