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ENSEMBLE 05 - Page 519

  • Cette exigence d’un référendum sur les retraites …

     

    !cid_CDCD6EDEA91947339368FAC0DA13E1C9@PCClaude.pngQuand Politis titre « 120.000 signataires », le jeudi 18 novembre, le compteur en est à 189.106. Ce phénomène mérite un essai d’explication et de mise en perspective.

     

    L’Appel paru dans l’hebdomadaire, avec 23 signatures, le  11 octobre, a atteint le chiffre, encore modeste de 5.000 au début du mois de novembre.

    Le fait politique est là. Cette brusque progression se fait de son propre élan : sans autre relais que l’opinion publique militante, la reprise par divers réseaux d’information, bref  l’usage actuel d’internet, (www.referendumretraites.org) une affirmation du sens politique de ce mouvement de rejet de la loi sur les retraites. Cela devrait faire réfléchir les observateurs et les responsables syndicaux : mobilisations d’ensemble, grèves et initiatives d’appels et de pétitions sont complémentaires.  La demande démocratique, portée par la grande majorité de la population est d’avoir un vrai débat sur les retraites : combien de personnes qui n’ont pu participer qu’à une ou deux manifestations partageaient et partagent encore cette exigence ?

     

    Notre société, avec ses formes d’atomisation des statuts et des situations, connaît également de vives prises de consciences communes : le refus des destructions provoquées par la recherche du profit spéculatif maximum, le refus de ce mépris pour les « gens de la moyenne » au nom de la présidence des riches, la méfiance pour les politiques, répressives, anti-démocratiques, xénophobes.  Cela était visible dans les manifestations ; cela a été visible dans le soutien matériel aux grévistes venant d’un grand nombre de personnes qui ne se sentaient pas en situation, elles-mêmes, de peser par la grève.

     

    Tout cela se retrouve dans le soutien actuel à cette demande de référendum.

     

    Nous avions écrit, dans la Lettre du site n° 36, du 16 septembre (www.lafederation.org) : En réalité, cette réforme est rejetée par le plus grand nombre. S’il voulait démontrer le contraire, Sarkozy devrait soumettre une question simple sous forme de référendum : « Oui ou non, voulez-vous que ce projet de réforme soit adopté? ». Il pourrait aussi jouer du De Gaulle : « Je dissous l’Assemblée! Prouvez qu’une majorité différente existe ! Sinon acceptez ! »
    Sarkozy ne fera ni l’un ni l’autre sauf si une crise politique imposée par un mouvement de grève généralisée et reconductible l'y contraint. Voilà comment se dessine l’horizon avant le 23 septembre.

    Pendant plusieurs semaines, beaucoup ont craint que de telles initiatives politiques affaiblissent la priorité à la question, en effet décisive, de la généralisation des mouvements de grève et de la participation aux manifestations.

    Nous maintenons cette exigence parce que, pour les mois qui viennent, Sarkozy  et le MEDEF sont loin d’avoir gagné.

     

    Jusqu’où cet appel va-t-il s’étendre ?

     Mesurons les perspectives dites par les uns et les autres, puisqu’il n’y a pas de procédure imposant un référendum que seuls le Président et le Premier ministre peuvent décider dans les institutions de la 5e République. Les uns espèrent un million au moins, d’autres se mettent à viser 10% du corps électoral, soit plus de 4 millions. Ce qui serait un événement politique incontournable, pour les médias comme pour le pouvoir.  

    Mais l’essentiel ne peut être dans des pronostics. Que cette exigence soit reprise par le plus possible d’organisations, par le Collectif national « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites », ce serait déjà un succès. Un million, des millions de signatures ne se feront pas sans une grosse campagne de terrain, avec collecte de signatures dans les rues, sur les marchés, partout où cela est possible. Une telle campagne ne peut se faire dans le rassemblement, avec des collectifs unitaires actifs partout.

     

    Le but est de frapper d’illégitimité cette loi ; les grèves et les manifestations y ont contribué, mais la pétition en est un instrument utile, inscrit dans la durée, au moment où les complices du Président ont essayé de faire croire que le vote des  députés godillots dans l’Assemblée devrait imposer la fin de toute contestation.

    Le but est aussi d’encourager toutes celles et ceux qui ne veulent pas laisser passer la poursuite de cette politique, sur la santé, les services publics… les signatures de cette pétition signifient clairement : nous sommes toujours là. Et c’est pour cela qu’il faut souhaiter que de nombreuses organisations politiques de gauche et les syndicalistes reprennent à leur compte cette initiative. Cela met le pouvoir de droite en position de faiblesse, miné par les désaveux maintenus.  Un rejet qui frappe tous les aspects de sa politique.

     

    Le but, enfin, est de faire sentir qu’une volonté de transformation démocratique de nôtre société est fortement présente. Pas seulement comme un espoir individuel, face aux gâchis de la droite sur le plan social, écologique, culturel, économique, humain … Mais  comme une force politique : plus nous serons nombreux à le signer, à le faire connaître, à en assurer le succès et plus nous aurons affirmé un mouvement pour un changement de notre société.

     

    Une force se rassemble et prend confiance dans ses possibilités de rassembler : pour une transformation sociale et  écologique, pour une démocratie qui puisse changer les conditions et les buts de la production, qui veille à l’égalité réelle de toutes et tous.

    Fédérer dans la diversité les groupes de toute nature pour renforcer cet élan populaire autour d’un appel qui porte indissociablement les exigences sociales et démocratiques, n’est-ce pas là une perspective porteuse d’enthousiasme ?

     

    Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE)
    Contact : contact@lafederation.org

    Courrier : Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) 20 rue Chaudron  75010 PARIS

    Site : http://lafederation.org/

     

     

     

     

  • Conseil municipal ville de Gap du 9 décembre 2010

    ATTENTION
     
    La séance du conseil municipal préalablement programmée le vendredi 10 décembre, est avancée au JEUDI 9 DECEMBRE 18h15.
     
    La préparation est donc fixée au MARDI 7 DECEMBRE à 18h grande salle de la mutualité immeuble le St Denis à Gap.
    Merci de le noter dans vos agendas, votre participation active est fortement souhaitée.
     
    Cécile, Françoise et Jean-Claude

  • L’INSEE dresse le portrait social de la France

    Hier, l’INSEE a présenté l'édition 2010 de "France, portrait social" qui permet de mieux connaître la société française et présente «le bilan des évolutions économiques et sociales de l’année écoulée».
    Les trois dossiers de cette édition apportent en outre un éclairage particulier sur la situation d’emploi des Français descendants d’immigrés, l’évolution sur vingt ans de la facture énergétique des ménages et les inégalités face au coût du logement.
    Cette publication révèle qu’en 2008, «un quart des emplois en équivalent temps plein (EQTP) sont payés moins de 1,3 fois le Smic, soit moins de 15.940 euros net par an pour un temps complet sur l’année; un autre quart sont rémunérés entre 1,3 et 1,6 Smic, un troisième quart entre 1,6 et 2,2 Smic et le dernier quart plus de 2,2 Smic ». Ces statistiques ne concernent que les 25 millions de personnes salariées, qui ont occupé 26 millions d’emplois différents et qui représentent 19 millions en équivalent temps plein (EQTP).
    On apprend aussi qu’en 2006, «les ménages consacrent 8,4% de leur budget aux dépenses d’énergie: ils dépensent 4,8% en chauffage et électricité pour leur logement, 3,6% en carburant». Ces dépenses varient beaucoup d’un ménage à l’autre et les écarts résultent de «la surface du logement pour la facture énergétique du logement» et de «l’éloignement des grands centres urbains pour le carburant».
    L’INSEE observe aussi que «les inégalités face au coût du logement se sont creusées entre 1996 et 2006». En 2006, les ménages, locataires et accédants à la propriété, consacrent une part plus importante de leurs ressources aux dépenses de logement (loyers, remboursements d’emprunt, charges) que 10 ans auparavant. La hausse a été plus forte pour les ménages à faibles ressources (les 30% des ménages les plus modestes) que pour les plus aisés. «En 2006, les dépenses de logement (allocations logements déduites) représentent 27% des ressources (avant impôts) des locataires du privé; c’est 2 points de plus qu’en 1996. Cette augmentation a été de 5 points pour les ménages à faibles ressources: ils consacrent 39% de leurs ressources à se loger, contre 34% en 1996. Pour les ménages locataires du parc social, les dépenses de logement représentent 22% des ressources, 1 point de plus qu’en 1996. Pour les ménages à faibles ressources, cette augmentation a été de 3 points, faisant passer les dépenses de logement de 23% à 26% de leurs ressources».
    Autre enseignement de ces travaux, «les enfants des baby-boomers votent par intermittence, surtout quand ils sont peu diplômés». Ainsi, depuis la fin des années 70, l’abstention tend à s’accroître d’un scrutin à l’autre. Un effet de génération important dans l’inscription sur les listes: les jeunes générations sont moins souvent inscrites que leurs aînées et l’écart est nettement plus élevé pour les non diplômés. Une fois inscrit, il faut encore voter: «Les facteurs qui influencent la propension à s’inscrire sur les listes électorales puis, étant inscrit, la propension à voter, s’accumulent et conduisent à déformer sensiblement la composition du corps électoral participant par rapport à la composition du corps électoral potentiel, c’est-à-dire l’ensemble des hommes et des femmes majeurs de nationalité française. Par exemple, lors des trois scrutins de 2007-2008, les moins de 26 ans représentent en moyenne 9% des votants alors qu’ils sont 12% du corps électoral potentiel.»
    Ajoutons que la publication est complétée par une trentaine de fiches qui commentent les chiffres essentiels et intègrent des comparaisons

    européennes.

    Pour accéder à ce portrait social, utiliser le lien ci-dessous.


    Liens complémentaires :
    http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=FPORSOC10
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