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Réveillons la Démocratie
Bonjour,L'automne arrive sereinement et Réveillons la Démocratie repart pour une année de débats fructueux. Un ami dit qu'il n'aime pas le mot "débat", il préfére le mot "travail". A mon avis, on peut soutenir que débattre et un travail mais il faut alors ajouter qu'il est nécessaire pour que la démocratie existe et qu'il doit se pratiquer dans le plaisir de rencontrer les autres.Nous travaillons en somme à être citoyen! Notre premier thème est un thème prévu depuis le mois de mai mais la mise en accusation de M.Servier lui donne un air nouveau. Cette soirée porte sur la question des médicaments.LIRE le TRACT.Nous nous attendons tous pour en débattre.AmicalementRéveillons la démocratie -
APPEL CITOYEN: Extrait du Manifeste pour la protection du patrimoine arboré 19.09.2011
SAUVONS LES ARBRES DE NOS VILLES EN CONCILIANT MODERNITE ET RESPECT DU VIVANT
Des centaines d'années pour pousser, quelques heures pour disparaître...
Actuellement, des milliers d'arbres sont abattus ou en passe de l’être dans de nombreuses villes de France (Nîmes, Tours, Metz, Besançon, Paris, Reims, Gap…)
Ceci afin de réaliser des espaces de stationnement, réaménager certains quartiers ou permettre la circulation de Transports Collectifs...
Des chantiers (dont il faudrait mesurer l’impact carbone) sont réalisés, parfois au nom du développement durable… ! Ils entraînent d'énormes travaux qui mettent en péril ou détruisent un patrimoine arboré déjà bien fragile : abattages, tranchées sectionnant les racines, engins blessants, élagages mal réalisés, transplantations sans respect des préconisations de saisons, arbres abîmés non soignés, jeunes sujets pas arrosés...
Les arbres sont un patrimoine :
Nous avons le devoir et la responsabilité de les préserver et de les transmettre aux futures générations.
Les fonctions de l'arbre en ville sont fondamentales :
L’arbre est un véritable épurateur atmosphérique : il capte le gaz carbonique, ainsi que de nombreux polluants, et libère de l’oxygène.
Il est l’un des garants de la biodiversité (oiseaux, insectes, etc.). Sans elle nous ne pouvons pas vivre.
Ses racines sont un frein au ruissellement des eaux – aspect trop souvent négligé dans la gestion du risque d’inondations.
Il atténue les nuisances sonores.
Il apporte une ombre fraîche, sans comparaison avec celle d’un bâtiment ou d’un parasol.
Il contribue au bien-être dans nos villes.
Sa suppression entraîne souvent la disparition de bancs, d'espaces de jeux, de lieux d’échanges informels. Il favorise le lien social.
Or, que mettent en œuvre les politiques actuelles ?
Le végétal est de plus en plus hors-sol et traité comme du mobilier urbain :
v arbres en pots, jardins sur dalles, verticaux ou suspendus,
v espèces inadaptées ou à développement limité.
C’est une politique du jetable au coût exorbitant puisqu’il faut sans cesse renouveler ces « mobiliers urbains ». Ces aménagements standardisés uniformisent les espaces publics et nient l’identité propre à chaque ville.
La minéralisation à outrance, que ce soit en milieu urbain ou rural, montre l'absence cruelle d'une vraie politique écologique...
On constate le peu d'intérêt accordé aux défenseurs des arbres et de la nature lors des conseils municipaux ou d'agglomération et dans les enquêtes publiques.
Ces outils démocratiques sont bafoués ou détournés et la population se plaint, de façon récurrente, de l'absence d'une réelle écoute de son opinion.
La modernité et la technologie doivent être au service du Vivant et non l’inverse.
Chacun(e) d’entre nous, citoyen, élu, décideur, doit considérer le patrimoine arboré comme précieux et primordial dans les projets élaborés pour nos cités.
L’évolution des villes doit s'adapter aux besoins fondamentaux de l'être humain et à la présence des arbres.
Les déplacements urbains peuvent être reconsidérés avec de nouvelles contraintes en évitant cette politique généralisée de la table rase.
Développons une ville humaine en refusant le bétonnage systématique et le rouleau compresseur de cette modernité froide.
Exigeons :
L'application des textes existants :
v La Charte Européenne de l'arbre d'agrément,
v Le plan du Grenelle: « Restaurer et valoriser la nature en ville », adopté en 2010.
La création de réglementations plus protectrices :
v Le renforcement des mesures de protection des arbres dans les PSMV (Plans de Sauvegarde et de Mise en Valeur)
v Une Charte Nationale de l’Arbre Urbain qui réglementerait la protection des arbres existants par l'élaboration d’un statut juridique spécifique.
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Le droit à la santé pour tous !
600 mutualistes (dont une centaine des départements des Hautes-Alpes et Alpes de haute Provence) ont manifesté à Marseille le 21 septembre 11
Une délégation a été reçue en préfecture de région.
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Communiqué à la presse du groupe G.A.U.CH.E. au conseil municipal de Gap :
Le 24 septembre, avenue Foch, notre ville recevra Gap Motor Show.
Notre groupe d’opposition au conseil municipal est intervenu à plusieurs reprises, depuis le début de la mandature, afin que le maire mette ses déclarations en accord avec ses actes.
Nous avons toujours voté contre les subventions aux associations qui organisent des sports motorisés.
Comment peut-on élaborer un agenda 21 qui a pour principe le développement durable, affirmer dans une des actions « la Ville souhaite développer les modes doux dans la capitale douce, non seulement pour réduire les engorgements et les nuisances, mais aussi pour favoriser la qualité de vie des habitants par une pratique régulière du sport » et organiser dans notre cité une road show urbain unique en France ?
Comment déclarer vouloir lutter contre le changement climatique, promouvoir les énergies renouvelables, intégrer les principes du développement durable, s’inscrire dans la démarche « AGIR » pour l’énergie de la région PACA et organiser en pleine zone urbaine un programme SHOW MOTO et SHOW AUTO ?
Gap le 20 septembre 2011
Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
Conseillers municipaux du groupe G.A.U.C.H.E.
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Louis Jean imprimeur - INFO et photo ALPES 1
Hautes-Alpes - Le PDG du groupe « BLD Graphique » propriétaire de Louis Jean se dit « confiant dans la survie de l’imprimerie ». Contacté par la radio Alpes 1, Paul Bizalion, a répondu aux inquiétudes exprimées hier (vendredi) par le syndicat CGT de l’imprimerie gapençaise. Il nous a indiqué qu’un « accord » avait été trouvé entre son groupe et l’un des créanciers, qui mis à disposition une machine qui n’a pas encore été payée. Le PDG s’est rapproché du Tribunal de commerce de Gap et doit rencontrer un mandataire judiciaire lundi pour trouver une issue aux difficultés actuelles. Pour Natacha Culoma, déléguée du personnel CGT, les promesses du groupe n’ont pas été tenues depuis le rachat de l’imprimerie en février dernier. « Quand les dirigeants ont récupéré l’entreprise. Elle avait un énorme déficit. En vendant les machines qu’ils ont vendues, avec l’argent qu’ils auraient dû récupérer et en achetant des machines beaucoup plus productives, l’entreprise n’aurait dû avoir aucun problème financier et aurait dû redémarrer avec une très bonne productivité. »
Selon elle, les salariés eux sont assez désabusés. « Au fur et à mesure que les mois ont passé, on a vu que le projet des dirigeants n’avait pas été tenu selon leur mot. (…) Le sentiment c’est qu’on n’a plus beaucoup confiance en la direction. Nous tout ce qu’on demande c’est de pourvoir travailler. »
La CGT des Hautes-Alpes « s’interroge » sur les « opérations financières » effectuées à Louis Jean depuis le rachat. Il faut préciser que les difficultés de l’entreprise ne sont pas liées à l’activité imprimerie, car les commandes sont là et les salariés affirment faire des heures supplémentaires.
L’entreprise Louis Jean n’en est pas à ses premières difficultés. Ces 12 dernières années, la seule imprimerie de labeur des Hautes-Alpes a été rachetée à 5 reprises. Et, en 30 ans, la société est passée de près de 200 ouvriers à seulement une trentaine aujourd’hui.