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ENSEMBLE 05 - Page 446

  • APPEL CITOYEN: Extrait du Manifeste pour la protection du patrimoine arboré 19.09.2011

     

     

    SAUVONS LES ARBRES DE NOS VILLES EN CONCILIANT MODERNITE ET RESPECT DU VIVANT

     

    IMG00143-20110608-1040.JPGDes centaines d'années pour pousser, quelques heures pour disparaître...

    Actuellement, des milliers d'arbres sont abattus ou en passe de l’être dans de nombreuses villes de France (Nîmes, Tours, Metz, Besançon, Paris, Reims, Gap…)

    Ceci afin de réaliser des espaces de stationnement, réaménager certains quartiers ou permettre la circulation de Transports Collectifs...

     

    Des chantiers (dont il faudrait mesurer l’impact carbone) sont réalisés, parfois au nom du développement durable… ! Ils entraînent d'énormes travaux qui mettent en péril ou détruisent un patrimoine arboré déjà bien fragile : abattages, tranchées sectionnant les racines, engins blessants, élagages mal réalisés, transplantations sans respect des préconisations de saisons, arbres abîmés non soignés, jeunes sujets pas arrosés...

     

    Les arbres sont un patrimoine :

    Nous avons le devoir et la responsabilité de les préserver et de les transmettre aux futures générations.

     

    Les fonctions de l'arbre en ville sont fondamentales :

    L’arbre est un véritable épurateur atmosphérique : il capte le gaz carbonique, ainsi que de nombreux polluants, et libère de l’oxygène.

    Il est l’un des garants de la biodiversité (oiseaux, insectes, etc.). Sans elle nous ne pouvons pas vivre.

    Ses racines sont un frein au ruissellement des eaux – aspect trop souvent négligé dans la gestion du risque d’inondations.

    Il atténue les nuisances sonores.

    Il apporte une ombre fraîche, sans comparaison avec celle d’un bâtiment ou d’un parasol.

    Il contribue au bien-être dans nos villes.

    Sa suppression entraîne souvent la disparition de bancs, d'espaces de jeux, de lieux d’échanges informels. Il favorise le lien social.

     

    Or, que mettent en œuvre les politiques actuelles ?

    Le végétal est de plus en plus hors-sol et traité comme du mobilier urbain :

    v       arbres en pots, jardins sur dalles, verticaux ou suspendus,

    v       espèces inadaptées ou à développement limité.

    C’est une politique du jetable au coût exorbitant puisqu’il faut sans cesse renouveler ces « mobiliers urbains ». Ces aménagements standardisés uniformisent les espaces publics et nient l’identité propre à chaque ville.

    La minéralisation à outrance, que ce soit en milieu urbain ou rural, montre l'absence cruelle d'une vraie politique écologique...

    On constate le peu d'intérêt accordé aux défenseurs des arbres et de la nature lors des conseils municipaux ou d'agglomération et dans les enquêtes publiques.

    Ces outils démocratiques sont bafoués ou détournés et la population se plaint, de façon récurrente, de l'absence d'une réelle écoute de son opinion.

     

    La modernité et la technologie doivent être au service du Vivant et non l’inverse.

    Chacun(e) d’entre nous, citoyen, élu, décideur, doit considérer le patrimoine arboré comme précieux et primordial dans les projets élaborés pour nos cités.

    L’évolution des villes doit s'adapter aux besoins fondamentaux de l'être humain et à la présence des arbres.

    Les déplacements urbains peuvent être reconsidérés avec de nouvelles contraintes en évitant cette politique généralisée de la table rase.

    Développons une ville humaine en refusant le bétonnage systématique et le rouleau compresseur de cette modernité froide.

     

    Exigeons :

    L'application des textes existants :

    v       La Charte Européenne de l'arbre d'agrément,

    v       Le plan du Grenelle: « Restaurer et valoriser la nature en ville », adopté en 2010.

    La création de réglementations plus protectrices :

    v       Le renforcement des mesures de protection des arbres dans les PSMV (Plans de Sauvegarde et de Mise en Valeur)

    v       Une Charte Nationale de l’Arbre Urbain qui réglementerait la protection des arbres existants par l'élaboration d’un statut juridique spécifique.

     

     



     

  • Le droit à la santé pour tous !

    600 mutualistes (dont une centaine des départements des Hautes-Alpes et Alpes de haute Provence) ont manifesté à Marseille le 21 septembre 11

    Une délégation a été reçue en préfecture de région.

     

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  • Communiqué à la presse du groupe G.A.U.CH.E. au conseil municipal de Gap :

    Le 24 septembre, avenue Foch, notre ville recevra Gap Motor Show.

    Notre groupe d’opposition au conseil municipal est intervenu à plusieurs reprises, depuis le début de la mandature, afin que le maire mette ses déclarations en accord avec ses actes.

    Nous avons toujours voté contre les subventions aux associations qui organisent des sports motorisés.

    Comment peut-on élaborer un agenda 21 qui a pour principe le développement durable, affirmer dans une des actions « la Ville souhaite développer les modes doux dans la capitale douce, non seulement pour réduire les engorgements et les nuisances, mais aussi pour favoriser la qualité de vie des habitants par une pratique régulière du sport » et organiser dans notre cité une road show urbain unique en France ?

    Comment déclarer vouloir lutter contre le changement climatique, promouvoir les énergies renouvelables, intégrer les principes du développement durable, s’inscrire dans la démarche « AGIR » pour l’énergie de la région PACA et organiser en pleine zone urbaine un programme SHOW MOTO et SHOW AUTO ?

    Gap le 20 septembre 2011

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

    Conseillers municipaux du groupe G.A.U.C.H.E.

     

  • Louis Jean imprimeur - INFO et photo ALPES 1

    DSC01473.JPGHautes-Alpes - Le PDG du groupe « BLD Graphique » propriétaire de Louis Jean se dit « confiant  dans la survie de l’imprimerie ». Contacté par la radio Alpes 1, Paul Bizalion, a répondu aux inquiétudes exprimées hier (vendredi) par le syndicat CGT de l’imprimerie gapençaise. Il nous a indiqué qu’un « accord » avait été trouvé entre son groupe et l’un des créanciers, qui mis à disposition une machine qui n’a pas encore été payée. Le PDG s’est rapproché  du Tribunal de commerce de Gap et doit rencontrer un mandataire judiciaire lundi pour trouver une issue aux difficultés actuelles. Pour Natacha Culoma, déléguée du personnel CGT, les promesses du groupe n’ont pas été tenues depuis le rachat de l’imprimerie en février dernier. « Quand les dirigeants ont récupéré l’entreprise. Elle avait un énorme déficit. En vendant les machines qu’ils ont vendues, avec l’argent qu’ils auraient dû récupérer et en achetant des machines beaucoup plus productives, l’entreprise n’aurait dû avoir aucun problème financier et aurait dû redémarrer avec une très bonne productivité. »

    Selon elle, les salariés eux sont assez désabusés. « Au fur et à mesure que les mois ont passé, on a vu que le projet des  dirigeants n’avait pas été tenu selon leur mot. (…) Le sentiment c’est qu’on n’a plus beaucoup confiance en la direction. Nous tout ce qu’on demande c’est de pourvoir travailler. »

    La CGT des Hautes-Alpes « s’interroge » sur les « opérations financières » effectuées à Louis Jean depuis le rachat. Il faut préciser que les difficultés de l’entreprise ne sont pas liées à l’activité imprimerie, car les commandes sont là et les salariés affirment faire des heures supplémentaires.

    L’entreprise Louis Jean n’en est pas à ses premières difficultés. Ces 12 dernières années, la seule imprimerie de labeur des Hautes-Alpes a été rachetée à 5 reprises. Et, en 30 ans, la société est passée de près de 200 ouvriers à seulement une trentaine aujourd’hui. 

     




  • Ce n’est ni notre crise ni notre dette ! Non à la règle d’or !


    Il ne se passe pas une journée sans entendre un ministre ou autre expert expliquer
    sur les ondes et dans les journaux que la « règle d’or » voulue par le président de la
    République serait la mesure de bon sens, inéluctable et indispensable pour rassurer
    les marchés financiers et réduire la dette. Il s’agirait d’inscrire dans la Constitution
    l’impératif de l’équilibre budgétaire et une limitation des dépenses publiques. Ce
    projet découle du récent "Pacte pour l’euro plus", adopté par tous les
    gouvernements, qui exige une réforme constitutionnelle ou loi cadre pour instaurer
    l’austérité de façon « contraignante et durable ». Nicolas Sarkozy voudrait réunir le
    Congrès – où il a besoin des voix de l'opposition - pour faire voter cette soi-disant
    « règle d’or ».
    Cette réforme constitutionnelle ne doit pas voir le jour !
    Mais quelle dette ?
    Combien de milliards ont été offerts aux plus riches et ont creusé la dette
    depuis des années par une politique fiscale profondément injuste ? Combien
    d'entreprises du CAC 40, non satisfaites de payer en moyenne deux fois moins
    d’impôts sur les bénéfices que les PME, délocalisent leurs profits dans les paradis
    fiscaux que Nicolas Sarkozy prétend avoir éradiqués ? Combien de centaines de
    milliards perdus du fait de la récession provoquée par la cupidité et
    l'irresponsabilité des banques qui ont spéculé sur les subprimes ?
    Une Constitution contre le peuple ?
    Pour payer le coût de cette crise, des « plans de rigueur » se succèdent dans tous les
    pays d’Europe. Et maintenant, Nicolas Sarkozy souhaite inscrire dans la
    Constitution une obligation d'équilibre du budget et un plafonnement des dépenses
    publiques. C’est sa « règle d’or ». Une mauvaise blague qui se traduirait par de
    nouvelles régressions sociales en cascade : privatisations et suppressions de postes
    dans la fonction publique, nouveaux reports de l’âge de départ à la retraite, baisse
    des remboursements de l'assurance-maladie, baisses des salaires, réduction de
    l'indemnisation des chômeurs, abandon des mesures favorables à l'environnement,
    étranglement financier des associations, mesures contre les étrangers…
    Socialement inacceptables, ces plans d’austérité sont porteurs d’une logique de
    récession, et donc d’une réduction des recettes fiscales, qui alimentera encore les
    déficits publics, amenant ainsi à de nouveaux tours de vis présentés encore comme
    inéluctables.
    Cette « règle d’or » est d’autant plus inacceptable que, s’inscrivant dans la
    Constitution, elle s’imposerait à toute nouvelle majorité élue, quelle qu’elle soit. La
    politique économique serait donc exclue de tout débat citoyen. Est-ce cela la
    démocratie ? Ont-ils donc peur à ce point du peuple ?
    Assez de cette servilité devant la finance !
    C’en est assez de ces gouvernements au garde-à-vous devant l’oligarchie
    financière ! Assez des ces politiques d'austérité qui ne visent qu'à sauver les
    banques et les fonds spéculatifs !
    Nous ne devons pas payer des dettes qui sont le résultat de cette soumission. Elles
    sont illégitimes et les peuples ne doivent pas en faire les frais. Nous exigeons un
    moratoire et des audits citoyens sur les dettes publiques.
    Citoyens, élus, organisations syndicales, associatives, politiques, collectifs de lutte
    pour les services publics, nous devons nous mobiliser pour faire barrage à
    cette « règle d’or » des financiers si Sarkozy s'obstinait à la mettre en oeuvre dans
    les mois qui viennent ou si elle était remise à l'ordre du jour au lendemain de
    l'élection présidentielle.
    La soumission des États et de l'Union européenne à la seule prospérité des capitaux
    ne doit plus durer. Dans tous les pays et au niveau européen, imposons des
    politiques de développement économique, social et écologique pour tous et avec
    tous !
    ATTAC, CGT-Finances, Convergence nationale de défense et
    de développement des services publics, Etats Généraux des
    Services Publics, FASE, FILPAC-CGT, Fondation Copernic,
    GU, Les Alternatifs, Marches européennes, MPEP, NPA,
    PCF, PCOF, PG, République & Socialisme, Résistance
    Sociale, Union syndicale Solidaires
    Septembre 2011