Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 439

  • L'emploi dans les Hautes-Alpes

    Chômage Hautes-Alpes

    Août : une nouvelle détérioration

    Les chiffres (catégories A, B, C) : + 2% sur un mois, + 9 ,1% sur un an. Une fois de plus les Hautes Alpes détiennent le triste record de la plus forte augmentation au niveau PACA  (+0,8% en région sur un mois).

    Les « seniors » (50 ans et plus) restent les plus touchés avec une augmentation annuelle de + de 26% mais le chômage repart également à la hausse chez les jeunes (- de25 ans) : +3,7% en août.

    Autre élément alarmant, la progression du chômage de longue durée (+17,8% sur un an et 2,8% en août) et de très longue durée (+29,6% sur un an et 2% en août).

    Pire, l’offre d’emplois durables (contrats supérieurs à 6 mois) a diminué de 7% sur les 3 derniers mois alors que l’offre d’emplois précaires (inférieurs à 6 mois) a augmenté de 17,7%.

    Les fermetures d’entreprises, les suppressions d’emplois dans les services publics du département vont encore aggraver cette situation dans les semaines et les mois prochains.

    Il est temps de prendre des mesures pour sauvegarder l’activité et l’emploi en soutenant la consommation par le pouvoir d’achat. Il est temps également d’arrêter la casse des emplois publics qui prive les jeunes d’accès aux emplois concernés et dégrade l’offre de service public.

    Les forums de l’emploi et autres job-dating tant prisés ces derniers temps ne sont pas source de créations d’emplois. Ils permettent simplement aux centaines de privés d’emplois et de salariés précaires qui s’y pressent, de constater l’absence de perspectives dans les Hautes Alpes.

    Les dernières prises de position de certains élus locaux sur le tout tourisme hivernal ne sont pas de nature à rassurer. Elles masquent une absence de vision d’un autre développement  pour les Hautes Alpes, basé sur la diversification de l’activité, la création d’emplois de qualité (à temps plein et pérennes), la sécurisation des parcours professionnels et  la formation.

    Il est grand temps de réagir.

    UD CGT HAUTES ALPES

                Gap, le 20.10 2011

  • L'imprimerie Louis JEAN

     

    En 1805, une imprimerie est créée par Jean-Baptiste GENOUX; Pierre JOUGLARD lui succède en 1848, puis son fils Sosthène et son petit-fils Eugène. En 1896, Hippolyte PEYROT reprend cette entreprise jusqu'en 1927, associé à Louis JEAN (frère de Férréol JEAN, maire de Gap de 1906 à 1908) qui décède en 1951. Le fils de ce dernier: Albert, et ensuite son petit-fils Albert-Yves (mort en 1974) gèreront l'imprimerie, qui sera vendue par Yves MONNIER en 1999. Laquelle imprimerie sera par la suite revendue plusieurs fois, jusqu'en 2011 où elle est placée en liquidation judiciaire.

    D'abord installée au 4, rue du Temple, cette imprimerie est déplacée en 1914 au 6, avenue Jean Jaurès où elle a fonctionné jusqu'en 1956. Cette année là, elle est détruite par un gigantesque incendie alors qu'un froid intense règne sur la ville de Gap, à tel point que l'eau des pompiers gelait, et qu'ils étaient obligés de la prendre, plus tempérée, à la piscine de la place de la République.

    Ainsi, par voie de conséquence, l'imprimerie Louis Jean a été transférée avenue d'Embrun, dans l'actuelle partie dédiée à l'ancien maire: Emile Didier.

    Sur l'avenue d'Embrun, dans les années 1960, étaient implantées l'entreprise du bâtiment Peller, la scierie Charmasson, l'usine Nestlé, et donc l'imprimerie Louis Jean; ce qui représentait environ 600 employés. Aussi, pour ces trois dernières entreprises, les horaires de travail étaient décalés pour des raisons de sécurité routière, même si à l'époque les voitures étaient rares, et que les ouvriers se déplaçaient surtout en bicyclette, ou mobylettes.

    D'abord avec une superficie de 5000 m2, l'imprimerie Louis Jean a été agrandie en 1991, comptant 130 salariés, tandis que dans les années 1970, ils étaient environ 200; n'étant plus que 81 en 2000, puis 42 en 2004 et enfin 33 en cette année 2011.

    Jean – Pierre REYBAUD

  • La SAS LOUIS JEAN IMPRIMEUR LIQUIDEE

    IMG-20111014-00336.JPGLe tribunal de commerce de Gap a décidé ce jour de prononcer la liquidation judiciaire de LOUIS JEAN IMPRIMEUR (SAS) implantée à GAP depuis des décennies.
    Cette imprimerie qui était connue et reconnue, disparaît définitivement.
    Le tribunal de commerce de Gap a fondé sa décision sur le constat suivant:
    - Détournements d'actifs très important,
    - trésorerie exsangue,
    - compte clients recouvrables très faible,
    - chiffre d'affaire en baisse...
     
    Les 33 salariés licenciés viendront grossir le nombre de demandeurs d'emploi dans les Hautes Alpes qui a augmenté de 10% en un an.
     
    Il y a URGENCE à AGIR VRAIMENT pour le développement économique des Hautes Alpes.
     

    Jean-Claude EYRAUD

  • Elections présidentielles et législatives

    L'ACTU DE LA CAMPAGNE

     

    « Une seule consigne : n'attendez pas les consignes

    Découvrez le site Place au peuple en cliquant sur le lien http://www.placeaupeuple2012.fr

  • Deuxième tour...

    edito.jpg.pngdu 15 octobre 2011

       

    logo_fede(1).png 

     

    Les primaires du Parti socialiste qui se terminent nous invitent à rappeler nos options.

    La personnalité retenue dimanche 16 octobre animera le camp des socialistes et de leurs alliés jusqu’au premier tour de la présidentielle, le 22 avril 2012. Aucun des deux candidats n’a proposé ni une rupture fondamentale avec la logique du capitalisme ni des éléments décisifs pour le contrôle des grands moyens de production et d'échange. Ce n’est d’ailleurs pas leur choix politique, même au milieu d’une crise fondamentale de ce système.

    Pour la plupart, celles et ceux qui participent à la FASE n’ont pas voulu voter au premier tour de ces primaires. Certains ont cependant appelé à voter Montebourg et d’autres Martine Aubry.

    Faut-il préférer une candidate plus engagée à défendre ses réformes à un candidat qui veut tellement se situer « au centre » qu’il rappelle la campagne de Jospin en 2002 avant même d’être dans la présidentielle ? Et, s’ils étaient exactement sur la même ligne, serait-il indifférent d'élire une femme simplement parce que cela bousculerait les habitudes du pouvoir politique ? Ces discussions seront dépassées le 17 au matin.

    Quoi qu'il en soit, au deuxième tour de la présidentielle, en mai prochain, il faudra vraiment battre Sarkozy. Et, pour cela, le « tout sauf Sarkozy » le plus au centre possible est une voie de résignation et sans doute d’échec. Il faudra avoir mobilisé sur des objectifs politiques et sociaux.

    Tout l’enjeu du Front de gauche est là ! Sans mobilisations sur des projets de transformation, un simple catalogue de bonnes intentions ne servira pas à grand-chose. Il faut un rassemblement autour de quelques axes. Il faut un projet pour changer la société. Pour cela, il est nécessaire de remettre en cause la propriété des principaux moyens de production et d'échange. Une révolution démocratique est indispensable.

    Sinon, comment lutter pour des alternatives à la fois sociales et environnementales ? Comment lutter contre les discriminations et pour l’égalité ? Comment imposer un changement des institutions européennes sans mettre en mouvement toutes celles et ceux qui voient maintenant la nécessité de rompre avec le Traité de Lisbonne et de reconstruire l’Europe sur de nouvelles règles et priorités ?

    Lire la suite...