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ENSEMBLE 05 - Page 441

  • Déclaration de Julien Lauprêtre

     

    17 octobre, "Journée Mondiale du refus de la misère"

    jeudi 13 octobre 2011


    A la veille du 17 octobre, "Journée Mondiale du refus de la misère", déclaration de Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français : "Ne pas rajouter de la misère à la misère"

    « Depuis près de 25 ans, à l’initiative du « Mouvement ATD Quart Monde », le 17 octobre, est célébrée la « Journée Mondiale du refus de la misère ». Devant la montée de celle-ci, de la pauvreté, année après année, cette volonté de refus est partagée par un nombre croissant de nos compatriotes. Le Secours populaire français s’associe à ces efforts, avec cette volonté de gagner de nouveaux concours, de nouvelles bonnes volontés, de nouvelles participations à ce « front du refus ».

    Mais ce 17 octobre 2011 s’annonce avec de très mauvaises décisions. Aussi, à la veille de cette date, le Secours populaire lance un nouveau cri d’alarme pour empêcher de voir se rajouter « de la misère à la misère ».

    Si les autorités européennes ne reviennent pas sur leur décision, un désastre alimentaire sans précédent menace des millions de familles qui ne mangent que grâce au Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD). En Europe, un peu plus de 13 millions de personnes accèdent à ce programme d’une valeur de 480 millions d’euros. En France, le programme est de 72 millions d’euros et aide près de 4 millions de personnes à se nourrir par l’intermédiaire de 4 associations : les Banques Alimentaires, la Croix-Rouge française, les Restos du Cœur et le Secours populaire français. Il représente entre 23 et 55% des denrées alimentaires distribuées par les 4 associations.

    La décision de la Cour européenne de justice, appuyée par l’Allemagne et 5 autres États, pénalise 19 États, dont le nôtre, avec son objectif visant à diminuer de 75% le Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) en 2012, et sa suppression totale, en 2013.

    Derrière la froideur de ces chiffres, se cache la détresse d’enfants, de familles, de personnes âgées, de chômeurs, de travailleurs pauvres, de jeunes, etc.

    Deux cultures s’opposent : celle de l’égoïsme, du chacun pour soi, de l’argent et celle de l’humain et de la solidarité. Au moment où la valse des milliards est orchestrée, l’argent versé par le PEAD représente seulement 1 euro par habitant d’Europe.

    Le 17 octobre, le Secours populaire français appelle tous les gens de cœur et de raison, dans tous les départements, à se faire entendre et à témoigner pour arrêter ce « Tsunami alimentaire programmé ».

    C’est encore possible, les voix de l’humanitaire doivent permettre de réformer le PEAD afin d’empêcher que le fléau de la faim dans le Monde ne gagne plus de terrain, y compris chez nous et partout en Europe. Toute décision sur l’avenir du PEAD a été reportée à la réunion du Conseil des ministres européens de l’agriculture du 20 octobre. »

     

  • CERISES N° 118

    Au sommaire ce 7 octobre

    - L'édito : Négawatt : une révolution énergétique possible - Gilles Alfonsi
    - Le gâteau : Nationalisations : le mot et la chose - Laurent Lévy
    - Cuisine alternative : Rupture ou lissage - Pierre Zarka
    - Fromage et dessert  : Le doigt dans le clafoutis : Malheureux celui qui radote - Philippe Stierlin - L'image du jour
    - Hommage : Aguirre est mort : quel dommage pour celles et ceux qui ne l'ont pas connu - Pierre Cours-Salies
    - Cocktail : Israël -  Hamouri - Aubagne - Politis - Regards

    Et comme chaque semaine, la canaille du faubourg et les liens clicables de l'agenda et des articles du site de l'ACU sur : Médias et sexisme  -17 oct. 61 -   Langues et cultures de France -  Démondialisation - Art de la joie.

    LIRE CERISES N° 118

    Bonne lecture ! --

  • La prochaine conférence-débat Attac 05 aura pour thème :


    Crise en Europe !

    La CRISE va-t-elle nous obliger à sortir de l’Euro ?

     avec

    Jacques Nikonoff

    ·    Professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8,

    ·   Porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

    Le Jeudi 20 octobre

    à 20h30

    au cinéma Le Royal - Rue Pasteur 05000 GAP

     

    (Attention c'est un jeudi pas un vendredi...)

     

    Vous trouverez sur le site attac 05 une présentation de la conférence :

     

    L'instabilité monétaire et financière - spéculation sur les changes et les marchés obligataires

     

    La révolution conservatrice (le néolibéralisme) et la crise systémique du capitalisme mondialisé

     

    La crise de la dette bancaire et sa transmission en Crise de la dette publique

     

    Les causes et les conséquences de la dette publique

     

    L’Union européenne est-elle capable de sortir de la crise ou faut-il sortir de l’Euro ? de l’Union européenne ? Comment ? A quels risques ?

     

    Autant de questions très actuelles et sur lesquels nous, citoyens, avons besoin de réfléchir face à des "élites" politiques enfermés dans des dogmes et qui ne savent pas comment sortir de cette crise !

     

     

    Nous vous attendons nombreux.

     

     

    Le Comité Local Attac 05

     

     

    attac05@attac.org

  • Le Collectif d’animation national (CAN) de la FASE s’est réuni, les 1er et 2 octobre à Saint-Denis (93) pour faire le point sur notre participation au Front de gauche et aux prochaines échéances électorales, et pour orienter son travail pour la prochaine


    !cid_CDCD6EDEA91947339368FAC0DA13E1C9@PCClaude.pngNous avons décidé de participer au Front de Gauche pour le transformer et les trois organisations initiales en ont été d’accord. Ce processus de transformation n’en est encore qu’à ses débuts.
    La participation de nouvelles composantes – la FASE, Convergences & Alternative, République & Socialisme et désormais le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) – marque une étape : sept au lieu de trois, avec une diversité d’expériences et de pratiques. De premières initiatives, donnant à voir la diversité du rassemblement, ont commencé à voir le jour. Continuer dans ce sens constitue un enjeu majeur, quels que soient les obstacles réels qui existent ici et là.
    La diffusion du programme « L’humain d’abord » commence à nourrir des débats. Pour nous, il est un point de départ de discussion, pas « un programme de législature ». Il faut développer maintenant – et nous faisons tout pour y contribuer - un immense travail d’appropriation citoyenne. L'enjeu est de mettre en évidence les urgences. Approfondissons les options à mettre en oeuvre et mobiliser. L'appropriation collective des principaux moyens de production et d’investissement, la socialisation et l’utilisation différentes des richesses de notre société, l’égalité des droits et la reconnaissance réelle du droit pour les salariés à contrôler leurs entreprises, une véritable démocratie active et l’innovation en matière d’institutions vers une 6e république : voilà les axes de rupture que nous privilégions. Le changement des rapports sociaux et le respect de l’environnement par des alternatives énergétiques et de production passe par une telle réorientation, par de vrais changements de la société. Débattons-en ! Confrontons les points de vue ! Pas de campagne électoraliste !
    Les instances de coordination et d’animation de la campagne des présidentielles et des législatives sont en cours de mise en place, de même que des groupes thématiques pour stimuler les discussions. La FASE entend y prendre une part active. Il s'agit bien de construire une maîtrise collective et transparente de la campagne.
    Concernant les candidatures aux législatives, la FASE, comme d’autres composantes, n’est pas satisfaite des conditions dans lesquels les discussions sont amorcées. L’annonce de l’accord réalisé par les trois composantes fondatrices du Front de gauche a donné le sentiment de clore le débat, bien loin d’une démarche impliquant les citoyens qui souhaitent y participer.
    Si les forces fondatrices du Front de gauche ont d’abord souhaité vérifier leur accord mais veulent une ouverture et une transformation, il est plus que temps que s’engage une véritable discussion élargie. C'est pourquoi la FASE a transmis aux autres composantes du Front de gauche une première liste de 24 candidatures proposées par ses collectifs locaux. La discussion doit avoir le temps de se dérouler partout !
    L’essentiel reste à faire pour que le Front de gauche offre un cadre beaucoup plus ouvert aux citoyens. De premières expériences d’Assemblées citoyennes voient le jour avec, ici et là, un premier élargissement au-delà des cercles militants. Elles permettent d’entrevoir la richesse et les potentialités d’une telle démarche, à condition que les cadres proposés soient suffisamment ouverts et animés avec le souci d’une authentique collégialité.
    Pour la FASE, ces Assemblées citoyennes n’ont pas vocation à être seulement des espaces de soutien aux candidats aux législatives déjà désignés par les composantes fondatrices du Front de gauche. Elles doivent être des lieux d’élaboration d’un projet alternatif, des espaces d’éducation populaire et d’appropriation citoyenne des grands choix de société, des lieux de convergence des luttes avec la construction d’une alternative sociale et écologique. Finalement, elles devraient dépasser le seul cadre des prochains scrutins électoraux. Avant et après…
    La FASE continuera, bien sûr, à porter sa propre parole dans toutes les initiatives1. La campagne doit d’ailleurs permettre l’expression des différentes composantes du Front de gauche - en y consacrant des moyens financiers - en même temps qu’elle doit favoriser, comme cela est prévu pour la participation à la journée d’action interprofessionnelle du 11 octobre, l’expression du Front de gauche en tant que tel.


    Paris, le 7 octobre 2011