LIRE, le courrier relatif à l’éventuelle délocalisation du site RTE de grisolles adressé par M. Joël Giraud au Directeur Régional de RTE.
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LIRE, le courrier relatif à l’éventuelle délocalisation du site RTE de grisolles adressé par M. Joël Giraud au Directeur Régional de RTE.
La Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité (Loi NOME) a été votée en novembre 2010 et devrait être appliquée actuellement. Elle nous questionne de différentes manières.
Elle oblige à une nouvelle distribution de « la rente nucléaire » française et oblige EDF à vendre ¼ de sa production à d’autres fournisseurs d’électricité LIRE LA SUITE
Madame, Messieurs,
Les organisations syndicales de RTE (réseau de transport d'électricité) ont manifesté dernièrement leur inquiétude devant la possible délocalisation d’une des activités qui se trouve actuellement sur le site de Grisolles, sur la commune de La Rochette.
Ce site accueille 26 personnes qui travaillent sur différentes activités. RTE envisage de délocaliser la partie “contrôle des commandes à distance des appareils haute tension” à Bouc-Bel-Air dans les Bouches-du-Rhône. On s’orienterait vers la fermeture partielle du site. Neuf personnes sur 26 seraient concernées. La direction justifie cette délocalisation par le besoin de moins de maintenance.
Les organisations syndicales, qui rappellent la disparition du GET Alpes Provence à Gap en 2006 (30 agents), considèrent qu’il s’agit « d’une coupe sombre dans les services publics de notre département. Nous sommes en zone de montagne avec toutes ses spécificités et c’est encore les usagers et des familles entières qui vont faire les frais de cette politique industrielle. »
Les syndicats dénoncent « des délais d’intervention et de maintenance plus long, voir supprimés par manque de personnel, une aberration par rapport à la mission de RTE et l’engagement pris pour l’avenir énergétique de la Haute Durance ».
Nous vous demandons d’intervenir rapidement auprès de la direction de RTE afin que ce nouveau projet de réforme qui pénalisera notre département, soit abandonné.
Bien cordialement ;
Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
Conseillers municipaux de la ville de Gap
La primaire du Parti socialiste a mobilisé deux millions et demi de personnes. Un événement politique incontestable, qui a permis de cristalliser une part du rejet de Sarkozy et a révélé un désir d’innovation dans la fabrication politique, une volonté de participation alors que les partis n’arrivent pas à répondre aux exigences du monde contemporain. Il faut avoir la mauvaise foi de l’UMP pour ne pas voir qu’une telle mobilisation citoyenne traduit une vraie envie des Français-e-s pour la politique. Et il faut être formaté par la pensée unique comme François Hollande et Martine Aubry pour ne pas entendre la colère contre les banques et l’envie de VIe République qu’exprime le vote, aussi fort qu’inattendu, pour Arnaud Montebourg.
Que cette primaire ait débouché sur une gauche à l’eau de rose, recentrée, n’est pas la moindre de ses faiblesses. C’est un des effets pervers d’un tel processus. Or, s’il faut battre la droite dure au pouvoir, il reste à porter une alternative véritable aux politiques austères à l’œuvre partout en Europe. Et pour ce faire, une révolution démocratique s’impose. Le costume de la Ve République est trop étroit pour permettre l’implication populaire nécessaire à la transformation sociale et écologique. L’essoufflement de la dimension révolutionnaire du projet républicain, Charles Péguy l’exprimait déjà en son temps, il y a plus d’un siècle: «La république, hier on mourrait pour elle, aujourd’hui on en vit.» Les récentes élections sénatoriales, qui n’ont pas passionné les foules en dépit de l’historique basculement à gauche, illustrent la profondeur du problème: nos institutions républicaines fonctionnent désormais en vase clos, vidées de la tension démocratique entre subversion et conservation qui les avait fait émerger. Mais elles sont aussi ce que les citoyens et citoyennes décident d’en faire, en faisant irruption sans prévenir, comme en 2005 lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen. Lire la suite »