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ENSEMBLE 05 - Page 438

  • JEAN DE FRANCE

    images.jpgJean de France tu chantais pour les gens de France ...

    ECOUTEZ l'hommage de Didier Barbelivien à Jean Ferrat.

  • “Le manque de médecins est un problème bien réel” (DL du 22 octobre 11)

     

    « 66% des Haut-Alpins se disent satisfaits de leur protection sociale » a souligné en préambule, Henri Sannier. Le journaliste et maire d’Eaucourt-sur-Somme, en Picardie, a animé hier la conférence. Photo DL/Vincent OLLIVIER.

    « 66% des Haut-Alpins se disent satisfaits de leur protection sociale » a souligné en préambule, Henri Sannier. Le journaliste et maire d’Eaucourt-sur-Somme, en Picardie, a animé hier la conférence. Photo DL/Vincent OLLIVIER.

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    Un habitant du Queyras doit parcourir 30 minutes en voiture pour des soins basiques. 3 heures aller-retour pour des soins spécialisés à Gap. C’est à partir de ce constat que s’est ouverte la conférence sur la santé, hier soir au CMCL, à Gap. À la question de l'avenir de la Sécurité sociale s’est rapidement substituée celle, plus urgente pour le département des Hautes-Alpes, de la disparité territoriale des soins médicaux.

    « L’inégalité d’accès des ruraux n’est pas uniquement un problème de coût » a tenu à souligner Jean Horgue-Debat, directeur de l’Adrets 05 (association pour le développement en réseau des territoires et des services). « Il s’agit également d’un problème d’information, de délais d’intervention, d’accompagnement social. »

    Un système de santé “en recul”

    Le constat, alarmiste, est partagé par le premier concerné : Roger Grimaud, médecin à Tallard depuis plus de 35 ans. « Le manque de médecins est un problème bien réel. Jusqu’en 2025, on va avoir de sérieux problèmes. » Pourtant, des solutions existent, selon le docteur : « la mise à disposition de locaux, des centres multi-dipliscinaires… »

    Trouver des solutions à la « crise globale » du système de santé. C’est ce qu’a tenu à mettre en valeur Denis Philippe, président de la Mutualité française des Hautes-Alpes, à l’origine de ce colloque. « On a fait une consultation en 2010 dont est ressortie une inquiétude sur l’avenir de la Sécurité sociale, surtout chez les 20-30 ans qui y sont le plus attachés. »

    Une inquiétude palpable dans le public, venu nombreux hier assister et participer au débat. Délais trop long de prise en charge, recul des soins publics, mutuelles «taxées» : les griefs contre un système de santé «en recul» étaient nombreux.

     

    le 22/10/2011 à 06:01
  • L'emploi dans les Hautes-Alpes

    Chômage Hautes-Alpes

    Août : une nouvelle détérioration

    Les chiffres (catégories A, B, C) : + 2% sur un mois, + 9 ,1% sur un an. Une fois de plus les Hautes Alpes détiennent le triste record de la plus forte augmentation au niveau PACA  (+0,8% en région sur un mois).

    Les « seniors » (50 ans et plus) restent les plus touchés avec une augmentation annuelle de + de 26% mais le chômage repart également à la hausse chez les jeunes (- de25 ans) : +3,7% en août.

    Autre élément alarmant, la progression du chômage de longue durée (+17,8% sur un an et 2,8% en août) et de très longue durée (+29,6% sur un an et 2% en août).

    Pire, l’offre d’emplois durables (contrats supérieurs à 6 mois) a diminué de 7% sur les 3 derniers mois alors que l’offre d’emplois précaires (inférieurs à 6 mois) a augmenté de 17,7%.

    Les fermetures d’entreprises, les suppressions d’emplois dans les services publics du département vont encore aggraver cette situation dans les semaines et les mois prochains.

    Il est temps de prendre des mesures pour sauvegarder l’activité et l’emploi en soutenant la consommation par le pouvoir d’achat. Il est temps également d’arrêter la casse des emplois publics qui prive les jeunes d’accès aux emplois concernés et dégrade l’offre de service public.

    Les forums de l’emploi et autres job-dating tant prisés ces derniers temps ne sont pas source de créations d’emplois. Ils permettent simplement aux centaines de privés d’emplois et de salariés précaires qui s’y pressent, de constater l’absence de perspectives dans les Hautes Alpes.

    Les dernières prises de position de certains élus locaux sur le tout tourisme hivernal ne sont pas de nature à rassurer. Elles masquent une absence de vision d’un autre développement  pour les Hautes Alpes, basé sur la diversification de l’activité, la création d’emplois de qualité (à temps plein et pérennes), la sécurisation des parcours professionnels et  la formation.

    Il est grand temps de réagir.

    UD CGT HAUTES ALPES

                Gap, le 20.10 2011

  • L'imprimerie Louis JEAN

     

    En 1805, une imprimerie est créée par Jean-Baptiste GENOUX; Pierre JOUGLARD lui succède en 1848, puis son fils Sosthène et son petit-fils Eugène. En 1896, Hippolyte PEYROT reprend cette entreprise jusqu'en 1927, associé à Louis JEAN (frère de Férréol JEAN, maire de Gap de 1906 à 1908) qui décède en 1951. Le fils de ce dernier: Albert, et ensuite son petit-fils Albert-Yves (mort en 1974) gèreront l'imprimerie, qui sera vendue par Yves MONNIER en 1999. Laquelle imprimerie sera par la suite revendue plusieurs fois, jusqu'en 2011 où elle est placée en liquidation judiciaire.

    D'abord installée au 4, rue du Temple, cette imprimerie est déplacée en 1914 au 6, avenue Jean Jaurès où elle a fonctionné jusqu'en 1956. Cette année là, elle est détruite par un gigantesque incendie alors qu'un froid intense règne sur la ville de Gap, à tel point que l'eau des pompiers gelait, et qu'ils étaient obligés de la prendre, plus tempérée, à la piscine de la place de la République.

    Ainsi, par voie de conséquence, l'imprimerie Louis Jean a été transférée avenue d'Embrun, dans l'actuelle partie dédiée à l'ancien maire: Emile Didier.

    Sur l'avenue d'Embrun, dans les années 1960, étaient implantées l'entreprise du bâtiment Peller, la scierie Charmasson, l'usine Nestlé, et donc l'imprimerie Louis Jean; ce qui représentait environ 600 employés. Aussi, pour ces trois dernières entreprises, les horaires de travail étaient décalés pour des raisons de sécurité routière, même si à l'époque les voitures étaient rares, et que les ouvriers se déplaçaient surtout en bicyclette, ou mobylettes.

    D'abord avec une superficie de 5000 m2, l'imprimerie Louis Jean a été agrandie en 1991, comptant 130 salariés, tandis que dans les années 1970, ils étaient environ 200; n'étant plus que 81 en 2000, puis 42 en 2004 et enfin 33 en cette année 2011.

    Jean – Pierre REYBAUD

  • La SAS LOUIS JEAN IMPRIMEUR LIQUIDEE

    IMG-20111014-00336.JPGLe tribunal de commerce de Gap a décidé ce jour de prononcer la liquidation judiciaire de LOUIS JEAN IMPRIMEUR (SAS) implantée à GAP depuis des décennies.
    Cette imprimerie qui était connue et reconnue, disparaît définitivement.
    Le tribunal de commerce de Gap a fondé sa décision sur le constat suivant:
    - Détournements d'actifs très important,
    - trésorerie exsangue,
    - compte clients recouvrables très faible,
    - chiffre d'affaire en baisse...
     
    Les 33 salariés licenciés viendront grossir le nombre de demandeurs d'emploi dans les Hautes Alpes qui a augmenté de 10% en un an.
     
    Il y a URGENCE à AGIR VRAIMENT pour le développement économique des Hautes Alpes.
     

    Jean-Claude EYRAUD