Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 250

  • Le 6 février:RASSEMBLER (Rassemblement 12h00 à la Préfecture de GAP)

     CONTRE LE LIBERALISME POUR UNE ALTERNATIVE

     Le 6 février, les salariés se mobilisent pour l'emploi, le pouvoir d'achat et les salaires, contre les politiques d'austérité et le pacte de responsabilité annoncé par François Hollande le 14 janvier. Le Front de gauche appelle les salarié-es, les sans-emploi et les retraités à soutenir ces manifestations et à y participer.

    Hollande fait la politique du Medef

    Le Président de la République accélère les choix politiques qui, partout en Europe, depuis de longues années, ont imposé misères et régressions aux populations. On ne sortira pas ainsi de la crise provoquée par le libéralisme.

    François Hollande avait promis l'inversion de la courbe du chômage; celui-ci continue d'augmenter. Avec le pacte de responsabilité, les cadeaux au Medef continuent. En proposant la fin des cotisations familiales patronales, il a répondu à une vieille exigence de classe du MEDEF et fait un nouveau cadeau de 30 milliards au patronat après les 20 milliards du CICE. On connaît les résultats de cette politique: les dividendes ont été multipliés par 7 en 20 ans. La part des profits dans la richesse nationale ne cesse d’augmenter.

    Dans le même temps, pas un emploi n’a été ainsi créé, des dizaines de milliers de salariés ont été jetés à la rue. Les contreparties exigées ne relèveraient que de négociations de branche que le Parlement est déjà appelé à entériner. Autrement dit, c’est la fin de toute législation sociale nationale !

    C’est une attaque profonde, un dynamitage en règle du modèle social et républicain français.

    Moins de droits pour les salariés

    Cette attaque contre nos vies se déroule simultanément à des atteintes aux droits des salariés. Après le refus de l'amnistie sociale, le parquet général de Lyon fait appel de la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel envers les 5 militants syndicalistes de Roanne. Le gouvernement envisage de supprimer les élections prud’homales et Michel Sapin, ministre du travail annonce qu'il étudie l'abaissement des seuils de représentativité syndicale dans les entreprises ; encore une atteinte aux droits des salarié-es pour répondre à une ancienne revendication du Medef !

    C'est le peuple qu'il faut entendre

    Les salarié-es ont raison de se mobiliser contre ses nouvelles atteintes à leur vie et à leurs droits. Ce n'est pas en augmentant les dividendes des actionnaires que l'on créera de l'emploi, que l'on renforcera notre protection sociale ou le pouvoir d'achat. Pour changer la donne il faut inverser les logiques actuellement à l'œuvre. L'accélération libérale assumée du gouvernement trouble et révolte tous ceux qui ont le cœur à gauche. Le Front de gauche s'oppose à cette politique Il est déterminé à rassembler pour combattre le pacte de responsabilité présidentiel et pousser en avant une alternative utile socialement et écologiquement soutenable.

    QUELQUES CHIFFRES

    312 milliards de revenus financiers non soumis à cotisations sociales
    30 milliards d'exonération de cotisations patronales
    50 à 60 milliards d'évasion fiscale
    220 milliards de subventions patronales

    80 milliards de bénéfices pour les entreprises du CAC 40

    RAPPEL : Rassemblement 12h00 à la Préfecture de GAP.

       

  • Lettre ouverte des personnels du lycée professionnel Paul Héraud

    Madame, Monsieur,

    Parents d’élèves, collègues , élu-e-s de la République,

    Nous avons la faiblesse de croire que quand une cause est bonne, elle ne peut pas être abandonnée. Nos élèves, vos enfants, les citoyens de demain ne sont pas quantité négligeable, et nous n’aurons de cesse de le répéter.

    On ferme une structure efficace qui accueillait 24 élèves en situation de souffrance à Paul Héraud pour l’ouvrir sur Briançon et on nous explique qu’il s’agit « d’un rééquilibrage de l’offre dans le cadre de l’aménagement du territoire. »

    Nous ne contestons pas les besoins, nous contestons la méthode et déplorons les conséquences d’un tel choix. 24 élèves sur le bassin gapençais n’auront pas de place à la rentrée prochaine et aucune structure ne les aidera à construire un projet professionnel ambitieux et personnel.

    Mais que font les collèges ? Ils gèrent la pénurie, moins 66 heures dans certains établissements de Gap, plus de dédoublement, plus de redoublement, des classes à 30 voire davantage, comment peut-on imaginer faire face à l’hétérogénéité des élèves dans de telles conditions !

    gapA Paul Héraud, nous ne sommes pas des magiciens, nous bénéficions de conditions d’enseignement privilégiées, 18 élèves cette année quand nous aurions pu en accueillir 24, souvent en classe dédoublée. Mais tout cela à un coup et c’est de ça dont il est question : est-ce que l’avenir de nos élèves, de vos enfants doit se monnayer ?

     Nous pensons que l’école est « une chose publique » ( res publica en latin), un enjeu de politique au sens noble du terme, qu’elle ne peut être l’enjeu de tractations politiciennes et que tout bord confondu, chacun peut se retrouver derrière elle. Monsieur Bernard Reymond,Monsieur Didier, Monsieur Jaussaud, Mme Berger, Monsieur Eyraud s’accordent pour soutenir notre démarche. Monsieur Joel Giraud, à qui nous avons envoyé un courrier, sera sans doute d’accord avec nous.

    Nos élèves sont une priorité, les représentants locaux de l’Education Nationale doivent entendre qu’il ne peut y avoir de casse du service public, que la lutte contre le décrochage scolaire ne peut être de vains mots et attendons que chacun d’entre vous vous saisissiez de cette question. Il y a des instances où l’on peut peser, envoyez des courriers, faites circuler des pétitions, interpellez vos élus…

    Parents, élus des communes environnantes, collègues des établissements du gapençais, c’est un choix de société qu’il faut faire, à Paul Héraud nous faisons le pari de la jeunesse, nous ne cesserons pas de le dire et de le faire savoir. Nous comptons sur votre soutien et restons à votre disposition pour de plus amples informations,

    Cordialement,

    l’équipe du LP Paul Héraud.

    « Parce qu’ils le valent le bien. »

    Signer la pétition publique en cliquant sur le lien http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N45806

     

     

  • Le tête à tête Alpes 1

    gapAvec Isabelle, nous étions les invités de la rédaction Alpes 1. Pour écouter et réécouter cliquer sur le lien:
     
     
    JC Eyraud
     

  • Commission éducation de la ville de Gap

    La commission éducation de la ville de Gap s'est tenue cet après-midi.


    Rythmes scolaires

    le conseil municipal du 14 février prochain aura à délibérer.

    Carte scolaire

    un courrier sera transmis au directeur de l'académie (DASEN) sur l'évolution prévisible des effectifs du 1er degré à la rentrée 2014. + 23 élèves, et non - 40 comme annoncé par l'administration. Demande de création de 1 ou 2 postes.

    3éme DP6 Paul HERAUD

    La motion adoptée vendredi dernier au conseil communautaire a été envoyée au directeur académique avec une demande d'audience avec toutes les composantes politiques du conseil municipal.

    Cours de récréation

    Suite à l'accident d'une élève à l'école de Beauregard, toutes les cours de récréation ont été visitées. Un rapport a été établi (j'ai demandé à en être destinataire). Les travaux de sécurisation seront réalisés avant la rentrée 2014.

    JC Eyraud

  • Communiqué de presse de l'ACDHPB

     

    6a00d83453a21569e20162fe21ac80970d-800wi.jpgL'Association Citoyenne de Défense de l'Hôpital Public de Briançon (ACDHPB) est navrée de ne pouvoir partager l'optimisme ambiant sur l'avenir du service de réanimation de l'hôpital de Briançon qui est depuis l'origine au coeur de son combat.
    Elle a formé un recours - toujours en instance - contre le Schéma Régional d'Organisation des Soins (SROS) parce que cet Arrêté du 30/01/2012 de l'Agence Régionale de Santé (ARS) prévoyait, à partir des deux services actuels de Gap et Briançon ("objectif 2014") "la réorganisation sur Gap ("en objectif 2016") de l'activité de réanimation de Gap et Briançon"... 
    L'autorisation du service de Briançon venait à échéance le 10/01/2014 (alors que celle de Gap avait été renouvelée précédemment pour 5 ans (durée règlementaire). Sous peine de condamner sans délai le service de Briançon à cette date, l'ARS devait prendre un
    e
    nouvel
    le
     
    décision
    , ce qu'elle a fait tardivement, le 22/01/2014, mais en limitant expressément sa validité à 2 ans, soit au 10/01/2016.
    C'est cette décision qui a été interprétée comme favorable par le sénateur. Elle s'inscrit pourtant strictement dans le cadre de la décision attaquée par nos soins, qui menace de mort notre service ainsi que les patients qui ne pourront plus y avoir recours à l'échéance de 2016.
    Que s'est-il produit entre temps?
    - Le SROS a été annulé partiellement par le Tribunal Administratif, notamment son annexe "réanimation",
    et modifié par un arrêté du 27 décembre 2013
    qui prévoit toujours à la même échéance la régression de 2 à 1 des services de réanimation  du territoire de santé "Hautes Alpes", mais sans citer les hôpitaux concernés (pour se conformer à la décision du Tribunal); mais nul ne se fait d'illusion sur celui qu'il est question de supprimer.
    - Une mission de l'Inspection Générale de la Santé (IGAS) a été diligentée, mais la Ministre a refusé de nous en communiquer les conclusions. Officieusement, nous savons qu'elle confirme les perspectives de fermeture de la réanimation de Briançon;
    - Une nouvelle mission de 6 mois a été mandatée, qui doit remettre son rapport en juin/juillet prochain (après les échéances électorales de cette année...); mais nous savons que sa feuille de route consiste à préciser les conditions de faisabilité du regroupement prévu dès 2012, et qui doit toujours être achevé en 2016.
    Il est clair que tant que persiste cette perspective de fermeture à 2 ans, il deviendra de plus en plus difficile d'assurer le maintien du service dans les conditions qu'impose la règlementation.
    L'ACDHPB constate qu'aujourd'hui les communiqués d'autosatisfaction d'un côté, les constats de dégradation de la situation de l'autre, font que beaucoup de nos concitoyens pensent à tort, soit que le problème est règlé dans le bon sens, soit que "c'est foutu".
    En raison de la gravité de l'enjeu pour l'ensemble du pôle santé de Briançon, nous appelons les élus, les médecins, le personnel de l'hôpital et l'ensemble des citoyens du Briançonnais à rester avec nous vigilants et mobilisés pour éviter d'être mis devant le fait accompli.