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la France compte au total 3,5 millions de personnes mal logées, selon le19e rapport de la Fondation Abbé Pierre

La Fondation Abbé Pierre a présenté le 31 janvier son 19e rapport sur l’état du mal-logement en France.

Avec 3,5 millions de personnes non ou mal logées et plus de 5 millions de personnes fragilisées par rapport à leur logement, la situation est "infiniment préoccupante", assure la fondation, qui souligne que "la progression du chômage et l’augmentation de la pauvreté" fragilise encore plus la population.

Ce rapport explore les liens entre logement et emploi, soutenant la thèse selon laquelle le logement (ou leur absence) et l’habitat peuvent générer d’importantes — et parfois graves — conséquences sociales dans la vie quotidienne des ménages. Mais ces liens peuvent, a contrario, constituer des éléments de développement et de stabilité. Un message que pourraient entendre les collectivités locales, qui disposent de leviers en l’espèce, à quelques semaines d’une élection municipale aux enjeux conséquents.

Au-delà, un focus est mis sur un phénomène trop peu considéré : la dégradation massive de très nombreuses copropriétés. Ces ensembles ont une fonction sociale essentielle, puisque ces logements accueillent aussi bien des personnes isolées, des locataires aux ressources contraintes ou des propriétaires modestes, autant d’occupants qui n’ont bien souvent pas d’alternative dans d’autres fractions du parc existant… Soucieuse de montrer à la puissance publique l’urgence de ce contexte, la Fondation a tenu a insister sur la connaissance des habitants et de leurs conditions de vie.

Enfin, comme c’est le cas chaque année, l’action gouvernementale est analysée. Cet exercice a pris une dimension particulière depuis l’engagement de François Hollande, le 1er février 2012. Ce rapport revient donc sur la politique du logement conduite par la puissance publique, mais aussi sur le respect (ou non) du « Contrat social pour une nouvelle Politique du Logement », à travers une lecture sans concession — mais sans outrance — des efforts et des insuffisances constatés depuis le début de la législature.

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