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ENSEMBLE 05 - Page 156

  • Ensemble : Texte d’orientation sur les élections régionales

     

    vignette_clr_ensemblemagesfdg__0.pngCes élections se situent dans le contexte d’une crise politique qui peut rebondir dans les prochains mois : c’est une nouvelle sanction pour le pouvoir en place qui s’annonce, la droite menée par Sarkozy vise à en faire une étape clé de son retour aux affaires, le Front National vise la conquête de deux régions dans le Nord et en Paca. Elles seront également la dernière échéance électorale nationale avant la présidentielle de 2017, avec un cadre institutionnel bouleversé par la nouvelle carte des 13 régions adoptée par l’Assemblée Nationale.

    Cette réalité politique nouvelle pour les citoyen.ne.s peut susciter un débat politique de grande ampleur sur les conséquences des politiques d’austérité, les choix de développement sur le long terme, sur la mise en concurrence des territoires. Ensemble! propose que le Front de Gauche engage dès maintenant un travail d’élaboration pour proposer une nouvelle démarche politique commune aux partenaires potentiels (mouvements sociaux alternatifs, EELV, Nouvelle Donne, socialistes dissident.e.s, courants écologistes antilibéraux/décroissants, NPA etc) pour construire des convergences alternatives, et, à toutes les forces qui le souhaitent, un accord national engageant dans le même mouvement la construction de listes communes, ainsi qu’un processus associant des citoyen.ne.s engagé.e.s dans des luttes et actions émancipatrices, en opposition à la politique menée par le PS tant au gouvernement que dans la grande majorité des régions. Ces différentes forces doivent sortir d’une logique de division et de concurrence et ont une responsabilité importante pour faire entendre une autre voix à gauche, pour construire des convergences avec celles et ceux qui contestent les politiques d’austérité et les logiques capitalistes et productivistes.

    Cet accord national devrait à partir des compétences propres aux régions définir un profil politique alternatif aux politiques d’austérité qui réduisent les dotations particulièrement aux collectivités territoriales. Il s’agit de défendre une idée simple : pas de réduction des inégalités entre les citoyen.ne.s et les territoires sans dépense publique, sans solidarité dans une logique antagonique à la doxa libérale et à la politique suivie par ce gouvernement.

    La mise en place de treize nouvelles régions qui seront le cadre politique de ces élections est une opération technocratique, antidémocratique (à aucun moment les populations n’ont été consultées) et libérale visant à organiser une compétition entre les territoires et une réduction du périmètre d’intervention des services publics. Il s’agit donc de rejeter ce découpage et de s’intéresser aux besoins de la population plutôt qu’aux exigences des chambres de commerce et d’industrie. A l’inverse, nos listes doivent dans un contexte abstentionniste défendre la perspective de transferts de décisions directement aux citoyen.ne.s ce qui implique la définition de nombreux droits d’intervention dans les territoires et les entreprises, une lutte contre toutes les discriminations et de nouveaux rapports de coopération entre mobilisation et élu.e.s.

    Dans chaque nouvelle région existe un projet d’équipement inutile et dangereux (aéroport, Sivens, Flamanville…) qui suscite des mobilisations dont nous sommes partie prenante. Nous souhaitons que la coalition que nous entendons construire se situe en soutien et en relais de ces luttes et que, lorsqu’un désaccord surgit sur la pertinence de tel ou tel projet, celle-ci se prononce systématiquement en s’engageant à organiser un référendum sur le sujet c’est-à-dire en faisant trancher directement la population. Dans l’ensemble des régions se développe un tissu d’entreprises d’économie solidaire, de réseaux de distribution alternatifs, d’expériences de mise en régie d’activités auparavant gérées par le prive, d’associations culturelles, d’éducation populaire, qui doivent devenir une priorité régionale dans l’attribution des fonds publics.

    Le Parti Socialiste domine les conseils régionaux. L’expérience des municipales et des départementales montre que le rejet de la politique gouvernementale provoque de lourdes pertes territoriales, une abstention massive, une installation du FN à un niveau jamais atteint, et finalement une victoire par défaut de la droite. C’est-à-dire une situation de tous les dangers qui ne permet pas à ce stade de faire surgir au-delà de bons scores locaux une force de transformation sociale et écologique de gauche alternative à la politique du gouvernement. Si nous voulons sortir d’un tripartisme mortifère pour la gauche, il nous faut construire une nouvelle dynamique sociale et politique, participative, qui bouleverse les scénarii noirs annoncés. A ce stade, marqué par des remobilisations sociales et écologiques insuffisantes pour modifier les rapports de force et mettre en échec le gouvernement, la responsabilité pour les listes régionales repose sur la capacité des forces politiques à s’entendre, à proposer dans chaque région une véritable alternative aux électeurs et électrices, et à commencer à développer une nouvelle articulation entre social et politique.

    C’est pourquoi nous souhaitons un accord national entre le Front de Gauche, EELV, Nouvelle Donne, socialistes dissident.e.s, avec les forces locales et nationales qui partagent cette démarche, les militant.e.s du mouvement social, afin de créer les conditions d’une dynamique nationale. Le NPA a rejeté ce type d’accord lors de son congrès mais il ne s’agit pas de se satisfaire de cette position. Il convient d’inviter nationalement et localement cette force à rejoindre cette perspective. A défaut nous souhaitons le maximum d’accords régionaux ce qui implique dans les deux cas une démarche commune de convergence du Front de Gauche et donc un positionnement national rapide de celui-ci à l’image de ce qui a été réalisé aux départementales. Nous souhaitons que la constitution des listes réponde conjointement à deux soucis : – une association de celles et ceux qui s’engagent dans cette campagne à la constitution des listes et à l’animation de la campagne. – une représentation équilibrée des forces politiques. Des rencontres doivent également être engagées pour rencontrer tous les partenaires potentiels (collectifs citoyens, personnalités, associations issues de l’immigration…)

    Cette élection est à deux tours, et il s’agit pour nous de porter ces exigences en toute indépendance aux deux tours de scrutin. Ne peuvent se maintenir que les listes ayant franchi les 10% et fusionner celles ayant atteint le seuil des 5%. La question d’une éventuelle fusion des listes sera déterminée région par région, en fonction de considérations régionales.

    Des fusions au second tour sont envisageables, si elles n’impliquent pas un engagement de solidarité de gestion avec la politique du PS – ce qui implique une liberté de nos élu.e.s sur tous les votes – afin de permettre :

    – que soit respecté le poids des votes exprimés sur les différentes orientations lors du premier tour,

    – de se rassembler face au danger du FN

    – de ne pas laisser la droite remporter une nouvelle victoire, tout en défendant une alternative de gauche antilibérale.

    Dans ces cas, nos candidat.e.s réaffirmeront, entre les deux tours et après, nos orientations du premier tour, car nos représentant.e.s doivent relayer nos orientations, les luttes sociales et écologiques, et les mobilisations citoyennes, dans les conseils régionaux.

    La question de l’éventuelle participation aux exécutifs n’est pas un préalable à la constitution de listes avec les autres forces politiques du Front de Gauche et de la coalition plus large. Cette question est du ressort de chaque formation. Pour notre part, nous ne participerons pas à des exécutifs qui refuseraient la liberté de vote de nos élu.e.s ou qui mèneraient des politiques contradictoires avec les engagements que nous avons défendus au premier tour. Etant donné l’orientation actuelle du PS, nous défendrons auprès de nos partenaires l’idée de ne pas s’engager dans une cogestion et des exécutifs qui mèneront des politiques libérales et d’austérité.

    Le Collectif national d’Ensemble ! le 07/06/2015.

     

  • Communauté d'agglomération du gapençais et ville de Gap

    122167-mairiedegap.jpgle conseil communautaire de la communauté d'agglomération du gapençais se réunira le vendredi 19 juin à 17 h et le conseil municipal de la ville de Gap est fixé au vendredi 26 juin à 18 h15.

     

    La préparation du conseil municipal est fixée au Lundi 22 juin à 19 h salle "La Mutualité" immeuble le St Denis à Gap.

     

     

    Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD
  • Rythmes scolaires : Des villes moyennes en difficulté

    Publié par : http://www.cafepedagogique.net/
    Le : 08/06/15


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    Si 98% des villes moyennes sont engagées dans un  PEDT, selon un enquête du réseau des villes moyennes de France,  elles se heurtent à de nombreuses contraintes dans la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires.

    Selon l'enquête, celle ci génère un surcoût important de 10 à 30% pour la moitié des villes.

    Le coût moyen par enfant serait de 184 euros. Mais les villes soulignent aussi les difficultés à trouver des animateurs et à mettre en place les activités.

    L’enquête :

    >>> http://www.villesdefrance.fr/upload/files/ondage%20Rythmes%20scolaires%281%29.pdf

     
  • L'AMF engage dès maintenant une action nationale contre la baisse des dotations

    Réuni hier à Paris, quai d’Orsay, le comité directeur de l’AMF – le « Parlement » de l’association – a décidé d’une double mobilisation contre la baisse des dotations : dès maintenant, une vaste campagne locale d’information en direction des pouvoirs publics et des habitants ; avant une journée nationale d’action à la rentrée de septembre.

    Les expressions varient, mais tous les élus expriment les mêmes sentiments : les 150 élus présents hier au comité directeur de l’AMF n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer la baisse de 30 % des dotations de l’État : « intenable », « insoutenable », « insupportable », « un sentiment de strangulation »… C’est bien, comme l’écrit l’AMF dans un communiqué publié hier, « une profonde exaspération » qui dominait chez les maires, présidents d'intercommunalités et présidents d'associations départementales de métropole et d'outre-mer présents, qui relayaient le ras-le-bol des élus de leur territoire.
    Cette exaspération a pesé dans la décision d’organiser à la rentrée une journée d’action – qui ne se traduira pas par une montée nationale à Paris, mais par des actions « dans toutes les communes de France ». Cette journée s’accompagnera, annonce l’AMF, d’une « campagne de sensibilisation sur le rôle essentiel et irremplaçable des communes et des intercommunalités ». Le Bureau de l'AMF, qui se réunira le 17 juin prochain, devrait en arrêter les modalités précises.
    Mais c’est dès maintenant – alors qu’une nouvelle rencontre doit avoir lieu entre l’AMF et le Premier ministre avant le 14 juillet – que les associations départementales sont appelées à se mobiliser, d’abord en se réunissant, « de manière exceptionnelle le cas échéant », et en procédant à un « point précis de la situation » en matière budgétaire. Ces informations seront ensuite « communiquées très largement », notamment via la presse locale. L’AMF laisse chaque association départementale libre de prendre « toutes les initiatives qu’elle jugera utile ».
    Comme l’expliquait hier à Maire info Rachel Paillard, maire de Bouzy et rapporteure de la commission des communes et territoires ruraux de l’AMF, « les habitants ne comprennent pas encore les conséquences de la baisse des dotations ». D’où la volonté de l’association de lancer une campagne d’information sur « les risques bien réels de dégradation des services rendus à la population », des activités périscolaires à l’état civil en passant par l’accueil de la petite enfance, les services sociaux, etc.) D’ailleurs, hier, plusieurs élus, dont le président de l’AMF lui-même, François Baroin, ont relaté l’obligation devant laquelle se trouvent déjà des maires de réduire drastiquement « leurs subventions aux associations ou leurs dépenses sportives ou culturelles ».
    Dernier volet de l’action engagée par l’AMF : « Refuser tout nouveau transfert de charges ou de responsabilités, qui continuent à se multiplier à travers lois, règlements et annonces gouvernementales ». Autrement dit, les représentants de l’AMF dans les instances telles que le Comité des finances locales ou le Comité national d’évaluation des normes vont refuser de valider toute nouvelle norme, jusqu’à nouvel ordre.
    Comme l’explique André Laignel, premier vice-président délégué de l’association (voir interview ci-dessous), l’AMF cherche à « trouver les voies et moyens pour que la catastrophe ne soit pas au rendez-vous ». Il va donc y avoir « une montée en puissance » des actions, avec « un point culminant » lors du Congrès des maires en novembre prochain : l’échéance ultime, pour cette année du moins, est en effet le vote du projet de loi de finances 2016, qui doit intervenir avant le 31 décembre.
    L'AMF ne devrait pas être seule dans cette mobilisation. Hier par exemple, Caroline Cayeux, maire de Beauvais et présidente de Villes de France (ex Fédération des villes moyennes), a elle aussi dénoncé une baisse « catastrophique, mettant en péril l'équilibre financier non seulement des communes mais de beaucoup d'entreprises du bâtiment ». Interrogée par Maire info, elle a appelé à une collaboration étroite entre son association et l'AMF : « Nos deux associations travaillent déjà ensemble, mais elles doivent se mobiliser plus encore, pour montrer qu'il y a une unité territoriale en France, contre cette baisse brutale, irréalisable et irréaliste. »
      

    F.L.