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ENSEMBLE 05 - Page 152

  • Appel: Le théâtre paie sa dette à la Grèce !

    Nous, hommes et femmes dont le théâtre est une part de notre vie, devons tant à la Grèce. Notre dette est immense.

    Le théâtre et la démocratie sont nés en même temps, et au même endroit, sur l’Agora d’Athènes. Ils ont grandi au coeur de notre continent et du monde. Nous ne perdons pas la mémoire.

    Nous croyons en l’Europe, celle du savoir et de l’imaginaire partagé. Nous croyons en l’Europe démocratique, celle où chaque citoyen compte pour un. Nous croyons que la crise actuelle sera demain un levier pour bâtir cette Europe là, celle qui sera au service d’une mondialité de l’échange et du co-développement.

    Nous sommes solidaires des Grecs, nous sommes à leurs côtés. Ils sont notre meilleur soutien pour chasser l’austérité de notre continent et remettre l’être humain et la solidarité au coeur de notre projet commun.

    Alors que tant de haines et de souffrances nourrissent le retour d’un fascisme qui ne dit pas son nom, le peuple grec nous appelle à ne pas nous tromper d’ennemi.
    Entendons cet appel !

    Aristophane, Eschyle, Euripide, Sophocle :
    Nous proposons de payer notre dette poélitique à la Grèce par une
    “Agora des mots et des idées“
    où les artistes et les citoyens pourront dire à leur manière les mots d’hier et d’aujourd’hui
    le Jeudi 16 Juillet à 20h30 à la place du Petit Palais d’Avignon.

    Premiers signataires :
    Pascale Bigot, Pépito Matéo, Philomila Akepsimas, Nicolas Roméas, Amélie Chamoux, Jean-Michel Gremillet, Annie Rosenblatt, Marc Lacreuse, Jean-louis Sagot-Duvauroux, Laurent Eyraud-Chaume, Praline Gay-Para, Thomas Pitiot, Leila Cukierman, Nicolas Bonneau, Frédéric Plicque, Alain Hayot, Bernard Colmet, Agnès Cartraud, Dominique Dublin, Alice Vantalon, Olivier Chamoux, Frédéric Richaud, Michèle Sébastia, Michel Bellier, Claudie Gourjon, Yves Sanguinette, Joëlle Cattino, Sophie Beroud, David Garibay,Samuel Wahl, Paul Bouffartigue, Christophe Alévêque, Simon Lambert Bilinski, Mandarine Fabre, Phil Venturino, Olivier Perriraz, Valérie De St Do, Isabelle Desmero, Jean-Luc Galmiche, Cyrille Hrouda, Pierre Fernandès, Paul Fructus, Catherine Zarcate, Jihad Darwiche, Delphine Noly, Morgane Chavot, Terry Pellet, Jacques Patron, Anne Lise Frichet, Sébastien Palmaro, Aurore Gathérias, Henri Gray, Michel Van Loo, Herman Delikayan, Xavier Lainé, Anna Pigkou, Dominique Barberet-Grandière Richard Dethyre, Chantal Mimoun, Nadir Mrabet, Thomas Pizard, Aline Faure, Laétitia Cavalier, Maryse Calvo, Guy Bories, Rossela Pompeo, Pierre Texier, Julien Bouchard Madrelle, Marie-France Bermejo…
    signer l’appel via l.eyraud@wanadoo.fr ou 07 85 57 73 69

  • A vous, mes amis… un texte de Michel Etievent: à méditer !

    Quand je vois la crise s’approfondir, les usines tomber, grossir le flot des pauvres, le racisme ravager l’avenir, la haine sourdre.

    quand je vois des copains fatigués déserter le front des résistances, des intellos bidon faire du fric avec le vide, prêcher le renoncement ou la ringardise à longueur de livres ou d’antenne.

    quand je vois le décor de nos vies s’enfoncer dans la télé « déréalité », parfois, moi aussi, j’aurais envie de tout laisser tomber, de sauter du train de la résistance, de m’effondrer dans mon canapé chaud, une pile de livres aimés comme futur, ou me perdre à tout jamais sur la beauté de mes sentiers, ne plus rien voir, ne plus rien entendre, « jouir de la vie », comme ils disent.

    Eh ben non, ça ne dure jamais longtemps, parce qu’aussitôt je repense à tous ces copains de misère, ces traîne la faim de dignité qui, au long des siècles, malgré les désespérances les plus noires, n’ont jamais laissé faire, ces enfants des mines qui nous livraient l’énergie du syndicalisme, ces communards écrasés qui se relevaient et montaient pour nous « à l’assaut du ciel », ces copains comme Croizat, Paul, Semard, tous ces anonymes des luttes qui se faisaient casser la gueule dans une Europe minée par le fascisme, qui désespéraient eux aussi devant l’allongement des files de chômeurs aux crises de 29, mais qui se relevaient sans cesse, nous livrant nos grands conquis du Front populaire…

    Quand je pense à tous ces jeunes Môquet, à tous ces résistants qui auraient pu, eux aussi, déserter le combat clandestin ou les maquis, et se réfugier dans le confort d’une France collabo ou indifférente, ces jeunes du CNR qui réalisaient une fabuleuse utopie dans une France assaillie par la répression et les ruines, et nous livraient la Sécurité sociale, la retraite et un héritage social considérable…

    Oui, quand je pense à tout cela, alors je me relève, certes je chancelle, mais je suis debout et je repars sur le chemin des luttes et des conférences, gonflé de l’espoir de ceux qui ont nourri mon histoire de dignité.

    Michel Etievent

  • Alain Vidalies explique sur Europe1 qu’une profonde rénovation des Intercités est nécessaire

    4584_Gleise.jpg"Ces trains perdent chaque jour du terrain face aux nouvelles offres de mobilité qui se développent et séduisent les clients". Quand il a annoncé le plan de l’Etat pour rénover les trains Intercités, le 8 juillet 2015 sur Europe1, Alain Vidalies n’a pas caché que la fermeture de certaines lignes était envisagée. Le secrétaire d’Etat aux Transports en a dit un peu plus mercredi matin, sur Europe 1.

    "On a un matériel très vieillissant". "Je ne sais pas si des lignes seront supprimées mais le constat, c’est que ces fameux trains Intercités sont très hétérogènes, certains remplissent ce que font les TER, d’autres sont des lignes structurantes. Et on a un matériel très vieillissant : 32 ans de moyenne d’âge pour les locomotives. Et les voyageurs ne sont pas au rendez-vous : 200 millions de déficit en2010 et 400 millions cette année, probablement 500 si on ne fait rien. Donc il faut tout revoir ! On engage la négociation et elle sera achevée en mai 2016", a expliqué le secrétaire d’Etat.

    "La suppression de ligne n’est pas inévitable !" Un calendrier qui pourrait laisser penser que la majorité en place attend la fin des élections régionales pour annoncer la mauvaise nouvelle de fermeture de lignes : "la suppression de ligne n’est pas inévitable ! Il y a un certain nombre de doublons. Je ne pars pas dans cette discussion avec l’idée qu’à la fin, on va forcément fermer des lignes."

    "Renouveler le matériel, revoir l’ensemble des services et, aussi, maitriser les déficits". Dans le rapport du député socialiste Philippe Duron, à l’origine du plan de l’Etat, la fermeture de cinq lignes est fortement recommandée : "c’est à l’étude, mais les solutions ne sont pas forcément celles là. Nous allons examiner tout cela avec les nouvelles régions, car certaines lignes sont aujourd’hui à cheval sur deux régions, et ne le seront plus dans quelques mois, donc cela change la donne. L’objectif est clair : renouveler le matériel, revoir l’ensemble des services et, aussi, maitriser les déficits.

    Et Alain Vidalies de conclure : "je crois à l’avenir du ferroviaire. Le train a un atout sur les autres moyens de transport : il est un moment de vie où l’on peut travailler, vivre, échanger, ce que l’on ne peut pas forcément faire dans une voiture, en avion ou en covoiturage".

    - Ecouter Alain Vidalies

     

  • Communauté d'agglomération du gapençais: lire le compte rendu de la séance du 19 juin 2015 du conseil communautaire

    20130922_125257.JPGLIRE et TÉLÉCHARGER le COMPTE RENDU