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ENSEMBLE 05 - Page 148

  • Analyse des besoins sociaux : en une matinée, le Gouvernement enterre 20 ans de progrès social

    UNCCAS. Agir pour tout le monde, en particulierC’est avec stupeur que l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) a appris l’abrogation de « l’obligation de réalisation annuelle d’une analyse des besoins sociaux par les centres communaux d’action sociale » actée par le comité interministériel aux ruralités du 14 septembre 2015.

    Pour l’UNCCAS, seule association représentant les CCAS et CIAS en France, cette décision unilatérale est un non sens pour plusieurs raisons :

    L’analyse des besoins sociaux permet d’identifier les zones ou les publics en difficulté et d’optimiser les partenariats locaux. L’abroger est une aberration à l’heure où progressent les besoins sociaux et où le manque de financements oblige à rationnaliser l’action publique.

    L’analyse des besoins sociaux est une démarche reconnue de veille sociale, de prévention, de prospective et de développement social local. Pourquoi s’en passer ?

    L’analyse des besoins sociaux est un levier d’accès aux droits. L’abroger est contradictoire avec l’objectif de lutte contre le non recours inscrit dans le plan de lutte contre la pauvreté du Gouvernement.

    Abroger l’obligation d’analyse des besoins sociaux pour tous les CCAS, sans distinction, revient à nier l’apport de la démarche engagée par les 50 % de CCAS des villes de plus de 5 000 habitants qui l’ont déjà réalisée et près de la moitié des CCAS des villes de plus de 80 000 habitants qui la réalisent chaque année.

    Encore une fois, l’UNCCAS regrette de n’avoir été ni consultée ni associée. A aucun moment dans le cadre de ses échanges avec les services de l’Etat, l’intérêt de l’analyse des besoins sociaux menée par les CCAS depuis 1995 n’a été contesté. Au contraire.

    Après la loi NOTRe qui a acté la disparition des CCAS dans les communes de moins de 1 500 habitants et remis en cause la notion fondamentale d’accès aux droits sur l’ensemble des territoires, le Gouvernement enfonce le clou. Cette mesure revient à déconsidérer le travail quotidien des CCAS, de métropole et d’outre-mer, qui, grâce à l’analyse des besoins sociaux, évaluent et affrontent la réalité sur leur territoire.

    Nous aurions pu attendre d’un Comité interministériel qu’il apporte de la cohérence et de l’ambition pour l’action sociale en milieu rural. Avec cette ultime aberration, on peut légitimement en douter : c’est bien connu, le plus simple quand un patient est malade est de supprimer le thermomètre...

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  • Conseil municipal de Gap du 26 juin 2015: lire le procès verbal

    969446_614105131941293_1520043601_n.jpgLire le procès verbal de la dernière séance du conseil municipal de GAP.

  • La solidarité avec les réfugiés est une nécessité !

    Le Bureau de la Fédération des mutuelles de France, réuni le 15 septembre 2015, exprime sa solidarité avec les réfugiés fuyant la guerre ou la misère qui arrivent en Europe et en France. Le repli sur soi et l’exclusion ne peuvent en aucun cas être une solution pour l’avenir de l’Europe.
    Il rappelle que la population et l’identité de la France se sont constituées par les apports successifs des migrants qu’elle a reçus tout au long de son histoire.
    Une mobilisation exceptionnelle des pouvoirs publics et de la société est indispensable pour garantir un accueil digne aux réfugiés.
    Pour ce qui la concerne, la mutualité met au coeur de son action la solidarité, l’égalité et la fraternité. Elle agit au quotidien pour permettre l’accès aux soins de tous, sans aucune discrimination, notamment dans son réseau d’établissements de soins et de centres de santé.
    Les Mutuelles de France appellent tous les mutualistes à se joindre aux actions de solidarité pour les migrants organisées dans de nombreuses villes.
    Montreuil, le 15 septembre 2015

  • Les 21 mesures du Comité interministériel sur la ruralité

    P5160771.JPGLors d’un comité interministériel sur la ruralité, le 14 septembre 2015, François Hollande accompagné d’une partie du gouvernement a tenté une "opération séduction" envers la France rurale. 21 mesures ont été présentées :

     

    SANTÉ

     

    - Signer 1 700 contrats pour favoriser l’installation de jeunes médecins.
    - Atteindre 1 000 maisons de santé en service d’ici 2017.
    - Former 700 médecins correspondants du Samu.

     

    NUMÉRIQUE

     

    - Engager tous les départements dans le plan France Très Haut Débit (THD).
    - Mettre en place une couverture 4G sur 22 730 kilomètres de voies ferrées.
    - Connecter 150 000 foyers supplémentaires au haut débit par satellite à l’horizon 2018.
    - Mobiliser le réseau de la médiation numérique pour accompagner l’utilisation du numérique en milieu rural.

     

    MOBILITÉ

     

    - Créer 100 plates-formes de mobilité dans les bourgs-centres.
    - Garantir le maintien des stations-service indépendantes qui assurent le maillage territorial de l’offre de carburant.
    - Installer une borne de recharge électrique tous les 50 kilomètres.

     

    LOGEMENT

     

    - Étendre le dispositif PTZ « rural » à toutes les communes de la zone C, soit 30 000 communes qui couvrent 90 % du territoire métropolitain et 40 % de la population.

     

    INVESTISSEMENT PUBLIC LOCAL

     

    - Créer un fonds doté d’un milliard d’euros pour soutenir les projets portés par les communes et les intercommunalités.
    - Élargir le remboursement de la TVA (FCTVA) aux dépenses d’entretien des bâtiments publics des collectivités.
    - Simplifier les normes comptables applicables aux investissements des communes et intercommunalités.

     

    BOURGS-CENTRES ET VILLES MOYENNES

     

    - Mobiliser 300 millions d’euros du fonds de soutien à l’investissement local pour accompagner le développement des bourgs-centres et villes de moins de 50 000 habitants.

     

    DOTATION GLOBALE DE FONCTIONNEMENT

     

    - Réformer la dotation globale de fonctionnement pour la rendre plus lisible et plus juste.

     

    ZONAGE DE REVITALISATION RURALE

     

    - Mettre en place un nouveau dispositif de zonage de revitalisation rurale (ZRR) plus juste et plus simple.

     

    SIMPLIFICATION DES NORMES

     

    - Engager une nouvelle vague de suppressions et d’allègements de normes dès fin 2015.

     

    ÉDUCATION EN MILIEU RURAL

     

    - Atteindre 100 % des écoles rurales couvertes par un projet éducatif territorial et faciliter le développement des activités périscolaires.
    - Développer des « conventions ruralité » pour une école rurale de qualité.

     

    SERVICES PUBLICS

     

    - Assurer davantage de cohérence dans les évolutions des réseaux de services publics dans les territoires.

     

    - En savoir plus

  • Groupe "tous capables G.A.U.C.H.E." au conseil municipal de GAP communique

    gapJournée de mobilisation de l’association des maires de France du 19 septembre 

     

    Le groupe « TOUS CAPABLES G.A.U.C.H.E. » au conseil municipal de la ville de GAP soutient et participe activement à toutes les initiatives visant à s’élever contre la baisse des dotations aux collectivités locales.

    Investissements sacrifiés, services à la population amoindris, augmentation des tarifs… comme le dit l’Association des Maires de France, notre réponse est claire : c’est NON !

    Dans un esprit de large rassemblement notre groupe soutient la mobilisation citoyenne le 19 septembre prochain.

    Par-delà le constat des conséquences des politiques d’austérité, nous entendons faire valoir nos propositions en termes de justice fiscale, de partage des richesses et de réhabilitation de la dépense publique, utile aux populations et au développement économique.

    Nous sommes résolument contre la politique d'austérité du gouvernement et de la finance internationale.

    Gap le 13 septembre 2015