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  • Accessibilité

    gapLe baromètre de l’accessibilité de l’Association des Paralysés de France est paru le 9 février 2011. Celui-ci a été fait selon 3 questions : un cadre de vie de la ville adapté, des équipements municipaux et des transports accessibles et enfin une politique municipale volontariste. La ville de Gap est à la 71éme place sur 96 avec une moyenne générale de 10 sur 20.
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  • Précaires, CDD de remplacement, CDD saisonniers, intermittents, insertion, désinsertion, la machine à fabriquer des travailleurs pauvres tourne à plein rendement.

    La France compte aujourd'hui plus de 8 millions de personnes pauvres, selon les critères européens de pauvreté monétaire, dont 3,5 millions de salariés. 1/3 des SDF sont des travailleurs avec une feuille de paie.

    Depuis trente ans, le « détricotage » du code du travail, les bouleversements dans le statut des salariés ont été à l'origine de nouvelles formes de pauvreté.

    La logique dominante libérale, c’est à dire inégalitaire,  à laquelle la majorité de la société a fini, de gré ou de force, par consentir, veut que le travail coûte trop cher.

    Or, ce qui coûte trop cher à la société à présent, c’est la pauvreté qui s’est installée durablement dans un pays très riche.

     

    Qu’on prenne le secteur du tourisme. La France est le 1er pays visité au monde par 78 millions de touristes qui dépensent 145 milliards d’Euros. L’Espagne est loin derrière avec 58 milliards.

    Pourtant, si l’on compare les systèmes de protection des saisonniers-chômeurs dans ces deux pays on est surpris par l’écart du traitement réservé à ces salariés (très rentables). L’Espagnol aura 70% de son salaire antérieur lorsqu’il ouvrira ses droits au chômage ; le saisonnier Français sera frappé d’un « coefficient réducteur » qui l’abaissera à 50%.

    L’employeur du tourisme espagnol est incité par un système de bonus malus à optimiser la durée des contrats ; le Français ne l’est pas : « Y a de la neige tu travailles, y a pas de neige, t’attend qu’on t’appelle ! Pas l’choix pas d’autre emploi. » dit Corinne, une saisonnière.

     

    Il ne s’agit pas ici de faire la promotion du système social Espagnol. Mais Pierre Méhaignerie trompe son monde quand il déclare « la France est le seul pays à offrir 23 mois d’indemnités sans dégressivité aux chômeurs » et poursuit « C’est trop et cela ne facilite pas la reprise du travail. ».

    Certes ce mensonge s’inscrit opportunément dans les actuelles négociations de l’UNEDIC et aux côtés du Medef.

    Rappelons-lui que six chômeurs sur dix ne touchent rien. Qu’il faut avoir travaillé 4 mois, pour ouvrir des droits qui ne dépasseront pas la durée antérieure travaillée. Si l’on retire le délai de carence, on est loin de ces « allocations qui ne facilitent pas la reprise du travail ».

    Je fais parfois le rêve, « déraisonnable », d’une courte entrevue avec ce sinistre ancien ministre entouré d’une dizaine de mes camarades chômeurs, intermittents du travail et du salaire qui sauraient lui faire, sans violence, ravaler mensonges et mépris.

    Il est urgent que nos systèmes de « protection » qui sont terriblement défaillant s’adaptent aux réalités des contrats de travail de plus en plus émiettés. Les courts contrats trop fréquents (1 à 2 mois) doivent donner droit à ouverture de droits en matière d’assurance chômage. Les plus précaires cotisent comme leurs employeurs, mais ils passent au travers des mailles d’un filet trop lâches Ce filet n’est ni  tissé ni par eux, ni pour eux.

    A l’instar de l’Espagne il est temps que les employeurs soient dissuadés par des pénalités de recourir systématiquement aux contrats courts.

     

    Les CDD saisonniers sont emblématiques de ce salariat dont beaucoup rêve ; un salariat totalement disponible et répondant sans contraintes aux aléas de l’activité économique.

    La société des gagnants et des perdants montre son vrai visage : une société injuste, invivable pour des millions de pauvres et indécente pour les autres.

    Les négociateurs de l’UNEDIC peuvent infléchir, un peu, le cours des choses en choisissant la solidarité. S’ils ne s’y résolvent pas, plusieurs centaines de saisonniers saisiront le TGI pour porter devant la justice, l’insupportable inégalité de traitement dont ils sont victimes et demander réparation, comme le firent les recalculés en 2000.

     Richard Dethyre animateur du Forum social des saisonniers

  • LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME CONDAMNE LES PROPOS DE NICOLAS SARKOZY

    La Section de la Ligue des Droits de l'Homme Gap et pays gapençais exprime sa profonde indignation et apporte sa solidarité aux magistrats et policiers de Nantes lourdement et injustement mis en cause par Nicolas Sarkozy .

    Insuffisance notoire de moyens et d'effectifs aggravée par des suppressions de postes, restructuration de la carte judiciaire, fermetures de commissariats, pressions et invectives sur les magistrats... telle est la politique conduite  depuis des années par Nicolas Sarkozy. C'est cette politique qui empêche la Justice de faire correctement son travail et notamment le suivi efficace des personnes pour lesquelles une surveillance a été décidée.

    De plus, au plan des principes fondamentaux de l'Etat de Droit, avec son allégation de "présumé coupable", Nicolas Sarkozy, viole délibérément l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  ainsi que l'article 64 de la Constitution qui fait du Président de la République "le garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire". 

    Face à l'échec de sa politique que ne suffit pas à masquer la manipulation des statistiques  sur la délinquance, Nicolas Sarkozy est à la recherche de boucs émissaires et par démagogie enfreint le principe de séparation des pouvoirs. La Ligue des Droits de l'Homme ne l'acceptera jamais. Elle appelle au soutien du :

    RASSEMBLEMENT DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE GAP
    JEUDI 10 FEVRIER A 8H 30

  • La dépendance

    La prise en charge de la dépendance n’est pas qu’une affaire de solidarité familiale

    mercredi 9 février 2011



    Le Président de l’ADF, Claudy LEBRETON, a pris connaissance de l’intervention de Nicolas Sarkozy sur la dépendance prononcée aujourd’hui au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    Si le chef de l’Etat a reconnu le « rôle majeur » des départements dans ce domaine et les immenses difficultés financières qui en découlent pour eux, le fond de son intervention n’est en revanche pas de nature à rassurer nos concitoyens sur le contenu de la réforme à venir.

    En effet, le Président de la République n’a pas hésité à affirmer que la prise en charge de la perte d’autonomie de nos aînés revenait avant tout à la famille et non à la société dans son ensemble. Cette analyse compassionnelle de la situation ne vise, semble t-il, qu’à ouvrir devant l’opinion la brèche du recours à l’assurance privée.

    Le Président de l’ADF estime à l’inverse que c’est en premier lieu à la solidarité nationale d’assumer ce soutien quotidien et de permettre ainsi aux personnes âgées de finir leur vie dans la dignité.

    L’allongement de la vie est une bonne nouvelle pour la France et il ne faudrait pas que cela soit présenté exclusivement comme un défi financier. La dépendance des personnes âgées n’est pas une fatalité ; les Français vivent plus longtemps et en meilleure santé, il convient de le rappeler.

    Claudy LEBRETON s’étonne que l’Assemblée des départements de France n’ait pas été invitée à s’exprimer à l’occasion du lancement du débat national. Cet « oubli » reflète malheureusement le peu d’égard du gouvernement à l’endroit des départements de France.

    Ceci est regrettable, d’autant que depuis des mois, l’ADF a lancé une réflexion sur cette question du vieillissement et de l’autonomie des personnes âgées. Le mercredi 9 février se tiendra d’ailleurs le troisième atelier des Assises de l’autonomie consacré au financement de la dépendance. L’objectif étant de construire une plate-forme de propositions au printemps afin de contribuer au débat national.

    Au-delà des discours du Président de la République, l’ADF attend des décisions immédiates, notamment le complément de financement des 3 allocations individuelles de solidarité qui se chiffre à près de 4 milliards d’euros pour la seule année 2010.

  • Le logement social dans les Alpes du sud (sources Alpes 1)

    Alpes du Sud - Où en est-on du logement social dans les Alpes du Sud ? Alors que la Fondation Abbé Pierre vient de publier son rapport annuel sur le mal logement, le débat est relancé sur ces communes qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux minimum, obligatoire dans les communes de plus de 3 500 habitants. Tour d’horizon de l’offre de logement social dans les Alpes du Sud.

    Débutons avec L’Argentière dans le Briançonnais, qui est le leader du logement social dans les Alpes du Sud, avec entre 35 et 40% de logements sociaux et un projet lancé cette année de 15 nouveaux logements. Briançon qui est aussi bien placé avec un quota de 29% et pleins de projets : 40 logements dans les anciens locaux de la DDE, une résidence séniors à accession aidée, et bien sûr le réaménagement de la zone Berwick.

    Dans le sud des Hautes-Alpes, Rosans affiche 25% de logements sociaux partagés de moitié entre la mairie et les bailleurs.

    Il faut savoir que la moyenne dans les Alpes du Sud se situe entre 20 et 25%, ça concerne des communes telles que La Bâtie-Neuve, Sisteron, Jausiers, ou encore Digne-les-Bains. Digne qui entreprend par ailleurs, la construction d’un grand ensemble de 82 logements pour 2012. Et Sisteron qui réalise 74 logements, dont 26 en centre-ville.

    Plus bas dans l’échelle, Château-Arnoux-Saint-Auban, Veynes et Gap qui frôlent avec les 17%, voir 18%. Veynes qui devrait augmenter son score avec un programme lancé cette année de 13 logements. Et la ville de Gap qui développe son Foyer Jeunes Travailleurs. 55 nouveaux logements sociaux sont prévus dans les cartons.

    De 10 à 17%, on retrouve par exemple Barcelonnette sans projet pour l’instant, Guillestre qui elle recherche des constructeurs, et Laragne avec près de 13% sans projet locatif non plus.

    En dessous de cette ligne, Forcalquier à 9% qui elle va créer 90 logements dans les prochaines années et la commune de Saint-Bonnet-en-Champsaur avec entre 7 et 8% de logements sociaux.

    Au total et selon les données de janvier 2011 de l’Insee, on compte 5 649 logements sociaux sur les Alpes de Haute-Provence et 7 166 dans les Hautes-Alpes, avec un taux entre 3 et 5 % de turn-over.