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Communiqué à la presse
Alimentation en eau potable de la ville de GAP
"...Il ne faut pas affoler inutilement la population...mais on aura de gros problèmes s'il ne pleut pas dans les prochains jours..." c'est en ces mots que Mr le maire de la ville de Gap s'est exprimé ce jour sur une radio périphérique, suite à notre interpellation qui est restée sans réponse à ce jour.C'est en commission travaux le 9 octobre que Mr l'adjoint aux travaux nous a annoncé le chiffre de 40 jours de réserve. Il ne s'agit pas d'une affabulation de notre part qui n'aurait que pour unique objectif d'affoler les populations.Ce n'est pas en entretenant la polémique que Mr le maire pourra masquer la situation délicate que nous traversons.Celle-ci est le résultat de la politique menée par les municipalités successives qui n'ont jamais pris "à bras le corps" la question de la diversification de l'alimentation en eau potable de notre cité.Il serait plus utile à notre avis, de demander, dans le cadre d'une campagne de communication, à nos concitoyens de réduire au maximum leur consommation d'eau. -
Conseil municipal du 23 octobre 09
RAPPEL.Habituellement nous préparons le conseil municipal le mercredi qui précède la séance.
Exceptionnellement, la prochaine préparation se fera le MARDI 20 OCTOBRE à 18h à la mutualité à Gap.Merci de bien vouloir noter cette date.Nous aurons des dossiers IMPORTANTS à traiter comme les ORIENTATIONS BUDGETAIRES ou le projet POMPIDOU/CARNOT.Jean-Claude EYRAUD -
La Très Grande Bibliothèque de l’écologie (blog Fabrice Nicolino)
Publié le 6 octobre 2009
Il existe en France l’une des plus belles bibliothèques européennes consacrées à l’écologie, et personne ne le sait ! Elle a été créée par un homme à part, qui fut le secrétaire de Robert Hainard. Je le connais bien, il s’appelle Roland de Miller. C’est davantage qu’un passionné, davantage qu’un collectionneur, davantage qu’un lettré. Son joyau contient près de 60 000 ouvrages, 1000 collections de périodiques français et étrangers et un énorme fonds d’archives et de documentation.
Ses livres furent longtemps disséminés dans les ruines d’un château des Alpes-de-Haute-Provence, dont la silhouette, par soir de pleine lune, évoquait tantôt la Transylvanie de Dracula, tantôt le Nom de la Rose, d’Umberto Eco. Je ne dresserais pas ici la liste innombrable, innommable d’ailleurs, des emmerdements subis par Roland. Car s’il est un génie du livre, il s’en faut qu’il le soit également de la vie quotidienne.
N’importe. La plus belle bibliothèque de France. L’une des plus belles de notre vieux continent. Et alors ? Alors, rien ne va plus, du tout. Roland occupe depuis quelques années un local de la ville de Gap (Hautes-Alpes), en vérité indigne d’un tel trésor. Mais de toute façon, il lui faut faire ses balluchons, et repartir sur les routes avant le 26 décembre 2009, sous peine d’astreinte journalière. Avec 400 m3 de livres et de textes sous le bras. Sa situation est affreuse, car il est à peu près seul. Le déménagement, à lui seul, coûterait 10 000 euros, compte non tenu de l’emballage, qu’il souhaite organiser avec des bénévoles, des tonnes d’ouvrages.
Ensuite ? Il y a des pourparlers avec la ville d’Arles, mais même s’ils aboutissent, ce ne sera pas avant des mois, sinon des années. En attendant, il faudra, il faudrait stocker. Comble peut-être, Roland doit rembourser avant février 2010 un dette privée d’environ 30 000 euros qui ajoute au désastre annoncé. Notez qu’il dispose d’un fonds de librairie estimé à 100 000 euros, qui pourraient servir à gager un éventuel emprunt. Car Roland est aussi libraire, sans aucun doute l’un des tout meilleurs dans son domaine, l’écologie. La dette n’a pas de rapport avec la bibliothèque, mais elle empoisonne évidemment l’esprit de Roland, qui n’a pas besoin de cela en ce moment.
Faisons le compte ensemble. Il faut trouver environ 40 000 euros, dont les trois quarts gagés. Et une petite armée de bénévoles pour mettre en cartons la bibliothèque. Mais au-delà ? Au-delà, je rêve, moi, d’un grand mouvement public d’aide et de solidarité. Demain - disons après-demain - cette bibliothèque peut devenir le centre intellectuel incontesté du mouvement écologiste, toutes tendances confondues. Un lieu de rencontres, de colloques, d’étude, de réflexion, d’action. Ce serait audacieux, mais tellement beau !
Qu’en pensez-vous ? Qu’en dites-vous ? Il va de soi que Gap est loin, et que la plupart d’entre nous sont déjà bien occupés ailleurs. Mais peut-être aurez-vous des idées ? Mais peut-être voudrez-vous participer à ce qui peut devenir une grande aventure intellectuelle et morale ? Qui sait ? Je vous laisse, en confiance, l’adresse électronique de Roland de Miller : roland.demiller@free.fr. Je vous en prie, ne le dérangez pas pour rien, car il croule sous les difficultés. En revanche, si vous tenez un truc, un truc concret, pratique, solide, envoyez-lui un message. Cet homme admirable a besoin de nous. Et nous avons tous le grand besoin d’une Très Grande Bibliothèque. Il me semble. -
Salariés sans-papiers
Le mouvement prend de l’ampleur
La grève coordonnée des salariés sans-papiers, commencée lundi, s’est étendue mardi avec près de 30 sites concernés, occupés pacifiquement par 1700 grévistes.
Ils exigent une application des critères de régularisation par le travail égale pour tous.
Dans une récente lettre au gouvernement, syndicats et associations dénonçaient les blocages qui « persistent voire grandissent », faisant obstacle selon eux à une application égalitaire des textes permettant la régularisation par le travail, et livrant les travailleurs concernés à des décisions arbitraires.
Si, au printemps 2008, la CGT avait lancé avec l’association Droits Devants un mouvement inédit de grèves en région parisienne pour faire régulariser des salariés sans-papiers, le mouvement a cette fois le soutien d’un large front syndical (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa) et associatif (Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, RESF, Femmes Egalité, Autremonde, Droits devant).
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Hommage à Django Reinhardt
avec le Quartet de Jazz Manouche
dirigé par Claude Jeannet (guitare)
avec François Brunel (guitare), Bertrand Ray (contrebasse) et Pierre Delannoy (violon)
Dimanche 18 octobre – 18h30
Chapelle des Pénitents
Prix d’entrée : 7€
A l'intersection des musiques tziganes et du jazz américain des années 30, le swing manouche ou jazz gitan, ou tout simplement le « jazz français » comme l’appellent les musiciens américains, déborde de vitalité et d’originalité, tout en étant fortement attaché aux valeurs traditionnelles.
Le Quartet de Jazz Manouche rend hommage à son maître incontesté Django Reinhardt qui faisait chanter sa guitare comme personne ne l'avait sans doute fait auparavant. Des airs connus et des improvisations, interprétés avec virtuosité par les musiciens du Quartet, continuent d’enchanter les nouvelles générations de mélomanes. Cette musique intemporelle, swinguante et chaleureuse s’adresse à tous les publics.