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ENSEMBLE 05 - Page 517

  • LES ATELIERS ET CHANTIERS D’INSERTION SONT EN DANGER


    Les associations du secteur de l’Insertion par l’Activité Economique qui ont pour mission la lutte contre l’exclusion sociale et professionnelle sur notre département se trouvent aujourd’hui dans une situation difficile voire dramatique pour certaines d’entre elles.

    L’Etat, par l’intermédiaire de son représentant, Monsieur le Préfet de Région, bloque la signature de nouveaux contrats CUI/CAE sur cette fin d’année 2010, interdisant ainsi l’accès au travail des demandeurs d’emploi les plus fragiles.
    La gestion budgétaire des fonds publics ne peut se faire au détriment des plus démunis.

    L’Etat doit nous entendre :

    - Parce que les personnes que nous salarions ne peuvent voir leur contrat de travail ou leurs projets sacrifiés en raison de politiques publiques fluctuantes

    - Parce qu’il doit permettre à ses services d’honorer les engagements signés avec lui

    - Parce que c’est de son devoir de s’occuper des plus démunis

    - Parce que des solutions existent

    SIGNEZ LA PETITION



    Le Collectif des actions d’utilité sociale 05 : LA PETITE OURSE - LRS
    Les Environneurs - Le Gabion - CPIE -Jardins du Buech - Villages des Jeunes
    Le Nez au Vent -

  • Finances locales : le gel des dotations fortement contesté

    Congrès des mairesPublié le jeudi 25 novembre 2010

    Comment répondre aux besoins des habitants, de plus en plus pressants en cette période de difficultés économiques, avec des ressources dont on ne sait pas précisément comment elles vont évoluer ? Le débat du Congrès des maires consacré, le 24 novembre, aux finances locales, a confirmé la forte inquiétude des élus. Les parlementaires de la majorité ont défendu les chantiers en cours.

    Durant trois heures, le débat a souvent pris des allures de joutes politiques. Au coeur des affrontements : la suppression de la taxe professionnelle et le gel en valeur des dotations aux collectivités. Avec, il est vrai, de part et d'autre, des arguments souvent répétés au fil des derniers mois. Ces mesures étaient-elles justifiées et n'y avait-il pas des alternatives ? Pourquoi les collectivités locales devraient-elles contribuer à l'effort de réduction de la dépense publique puisqu'elles ont un faible déficit et un endettement limité à 7% de la dette publique française ? Pourquoi devraient-elles assumer les conséquences des réductions fiscales faites ces dernières années par l'Etat ? Telles sont les réflexions plusieurs fois entendues.
    Soulignant que les collectivités locales "n'ont pas de leçons à recevoir", Pascal Buchet, rapporteur de la commission des finances de l'Association des maires de France (AMF), a conclu que celles-ci ne voulaient pas être "les boucs émissaires" de la majorité en place. Plus mesuré, Philippe Laurent a reconnu que le gel des dotations n'avait pas été pour lui "une surprise" : le président de la commission des finances de l'AMF a dit "comprendre la mesure, tout en la regrettant". Celle-ci semble normale à Pierre Jarlier, rapporteur au Sénat des crédits de la mission de relations avec les collectivités territoriales : "L'Etat ne fait qu'appliquer aux collectivités la règle qu'il s'applique à lui-même." Son homologue à l'Assemblée nationale, Marc Laffineur, défend vigoureusement la règle fixée par le gouvernement : "Ce n'est pas la peine de se raconter des histoires. Il n'y a pas d'autre solution." Et le vice-président de l'Assemblée nationale d'atténuer la gravité de la situation : "De l'argent pour le bloc communal, il y en a assez." En reconnaissant, toutefois, que cet argent "est mal réparti". De son côté, Eric Jalon, directeur général des Collectivités locales, a pris la défense d'un Etat qui, en 2009, a augmenté les dotations au secteur public local, alors même que ses recettes fiscales diminuaient de 20%.

    "Baisse d'un milliard des concours de l'Etat"

    Sur les conséquences du gel des dotations, les points de vue ont encore divergé. Pour Pascal Buchet, le gel des dotations "porte en réalité bien mal son nom". Si l'on exclut la fiscalité transférée, l'"effort financier" de l'Etat aux collectivités sera en baisse de un milliard d'euros - passant de 74 à 73 milliards. Selon lui, au moins 20.000 communes, dont beaucoup avaient déjà connu une baisse de leurs dotations l'année dernière, vont être touchées. Eric Jalon a quant à lui fait valoir que les quelque 20.000 communes de moins de 500 habitants verront baisser leur complément de garantie de seulement 0,27%, grâce au mécanisme de modulation en fonction du potentiel fiscal. André Laignel, secrétaire général de l'AMF, a réagi : "On va demander à des pauvres de financer les très très pauvres. Ce n'est pas la voie d'une véritable justice fiscale dans notre pays."
    Comme le gel des dotations, la suppression de la taxe professionnelle ne passe visiblement toujours pas chez certains élus, qui s'interrogent notamment sur la pertinence de l'assiette constituée par la valeur ajoutée. Quelques voix ont aussi porté les inquiétudes des élus des territoires industriels, qui devront faire face à un fort ralentissement du dynamisme de leurs ressources.

    Moins d'autonomie fiscale

    Les parlementaires de la majorité ont exposé à grands traits les principes qui régiront la péréquation entre les communes et les intercommunalités à partir de 2012. "Elle portera sur l'ensemble des ressources des collectivités locales", a précisé Marc Laffineur pour rassurer un élu de la communauté d'agglomération de Maubeuge. Des moyens seront ainsi dégagés pour les territoires les moins favorisés. En parallèle, les normes vont être révisées. Gilles Carrez, rapporteur général du budget, qui préside par ailleurs le Comité des finances locales (CFL), a appelé les élus locaux à faire part de leurs remarques en la matière et à les faire remonter à l'AMF via les associations départementales de maires.
    Une majorité d'élus s'est accordée sur le diagnostic de santé des finances locales. Pour eux, 2011 va approfondir les difficultés. Au-delà, la visibilité sur les ressources locales est faible. A l'incertitude sur les ressources de remplacement de la taxe professionnelle, il faut ajouter l'incapacité croissante des départements et des régions à aider le développement des communes et intercommunalités et le désengagement de l'Etat. Dans ce contexte, les collectivités auront des marges de manoeuvre restreintes, puisque, comme l'a souligné longuement Philippe Laurent, la réforme a réduit leur autonomie fiscale. "C'est là notre grande inquiétude", a confié le maire de Sceaux.

    Thomas Beurey / Projets publics

  • texte envoyé par Eau secours Briançon.

     

     60 habitants de la communauté de communes du Briançonnais qui refusent de payer la part assainissement de leur facture d'eau sont assignés au tribunal.
     

    Ils contestent l'augmentation exorbitante de leur facture, le mode de facturation (attaqué devant le Tribunal Administratif), plus globalement le contrat de délégation de service public que la communauté de communes a consenti à SUEZ-SEERC.

      

    Pour les usagers non raccordés à une station d'épuration (c'est le cas des habitants de la Grave), le simple bon sens voudrait que la SEERC ne les facture pas puisqu'ils ne "bénéficient" pas de ses services. L'appât du gain semble plus fort que le bon sens.

      

    Eau Secours Briançonnais qui organise leur défense nous souhaiterait nombreux pour leur exprimer notre solidarité le mardi 30 novembre à 13h30 au tribunal de Gap.

     

     

  • Communiqué à la presse


     

    (photo-fabrice-anterion).jpgELECTIONS CANTONALES de SAINT FIRMIN

    DEUXIEME TOUR

     

     

    Les organisations politiques des Hautes-Alpes : FASE, M’PEP, NPA, PCF, PG et POC se félicitent du bon score des deux candidats du Front de Gauche Jérôme BELLON et Maryse GIUGLARIS qui totalisent 15,06 % des suffrages exprimés.

    Au regard des résultats encourageants de ces candidats du Front de Gauche qui ne peuvent se maintenir au second tour, les organisations précitées appellent les électrices et les électeurs du canton de Saint-Firmin à se mobiliser massivement dans les urnes pour faire barrage à la droite. 

     

     

    Gap le 24 novembre 2010

  • DE CANCON À CANCUN APPEL POUR UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE SAMEDI 4 DÉCEMBRE 2010

     

      À Cancun, l’ONU tentera de donner un nouveau souffle aux négociations sur le changement climatique, après l’échec du sommet de Copenhague, dont « l’accord » final, au contenu très limité, n’avait été signé que par 138 pays – un échec sur le plan des négociations, mais un succès du point de vue des mobilisations : un mouvement international pour la justice climatique et environnementale est né à Copenhague, autour d’un contre-forum qui a réuni 50 000 personnes, et de manifestations de rue.

        L’appel bolivien pour un sommet des peuples qui a rassemblé plus de 30 000 participants à Cochabamba en avril 2010, a abouti à un texte qui formule les exigences indispensables à un accord international sur le climat juste, ambitieux et véritablement contraignant. Cette initiative porte des alternatives crédibles au sein du débat onusien, dans la mesure où les propositions de Cochabamba font désormais partie de la négociation. Ce sommet des peuples montre l’importance et l’urgence de poursuivre la construction d’un mouvement citoyen international, appuyé sur les initiatives locales, qui puisse peser sur les négociations en cours. Dans cette perspective, Via Campesina a lancé un appel pour «Mille Cancun» dans le monde.  

                Dans ce cadre-là, Attac, la Confédération paysanne, les Amis de la Terre, BIZI! ont pris l’initiative d’un rassemblement à Cancon dans le Lot et Garonne le samedi 4 décembre.          

                Ses objectifs :  

                -rendre visibles les luttes et expériences, qui, au niveau local, répondent à la crise écologique et climatique dans les domaines des transports, de l’énergie, de la construction, de l’agriculture, de l’industrie, de la finance, du travail, de la consommation et de l'aménagement du territoire ;    

                -construire le mouvement pour la justice écologique en l’ancrant dans des pratiques concrètes  ;        

                -mobiliser les mouvements sociaux et citoyens dans la perspective des échéances prochaines, Johannesburg en 2011 et au sommet de la Terre (RIO+20, printemps 2012), en passant par le G20, prévu en France en novembre 2011.  

                -rappeler que les « fausses solutions » (nucléaire, agrocarburants, etc.) posent de nombreux problèmes environnementaux sans contribuer à la baisse des émissions.

     

    Les premiers signataires : AITEC, les Amis de la Terre, ATTAC, Action Consommation, BIZI !, CADTM, Collectif Français contre l'Irradiation des Aliments, Combat Monsanto, la Confédération Paysanne, Coordination contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes (acipa.free.fr), ECOPOL, Faucheurs Volontaires d'OGM, Greenpeace Bordeaux, Horizon Vert, Réseau Sortir du Nucléaire, Ruptures, Sud Étudiant, association TACA, Union Syndicale Solidaires, Urgence Climatique Justice Sociale.

               
    Ils soutiennent : Europe Écologie-Les Verts, FASE, les Alternatifs, NPA, le Mouvement des Objecteurs de Croissance, le Parti de Gauche, Les Jeunes Verts, Gauche Unitaire.