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ENSEMBLE 05 - Page 455

  • "Le temps du monde fini" : note de lecture et interview


        Geneviève Azam est présidente du conseil scientifique d'ATTAC. Nous l'avons interviewéeà son retour du Forum Social Mondial (FSM) de Dakar : cette interview et la note de lecture de son livre ont été publiées dans Rouge et Vert, journal des Alternatifs (n° 326, daté du 16 juin 2011)

     « LE TEMPS DU MONDE FINI –

    VERS L'APRES-CAPITALISME »,

    de Geneviève Azam (Editions « Les liens qui libèrent », 2010)

     

    UNE PRECIEUSE CONTRIBUTION AU PROJET ALTERNATIF

        Placé sous le signe d'une citation de Paul Valéry, "Le temps du monde fini commence", le livre de Geneviève Azam, nous conduit pendant deux cents pages dans le labyrinthe d'une réflexionapprofondie et inquiètemais passionnante sur notre époque.

        Fini, notre temps l'est doublement ; du point de vue de la nature, qu'elle nomme la Terre, et du point de vue de la société.

        C'est parce que l'humanité a refusé de le voir qu'elle inflige catastrophe sur catastrophe à la nature et que ses sociétés ont été ravagées au 20e siècle comme jamais auparavant (nazisme, goulag, Hiroshima...). Geneviève Azam parle "d'effondrement" pour ne pas reprendre à son compte quelques illusions telles que la disparition programmée du capitalisme (qui relève d'uneinterprétation mécanique de Marx), l'attente du grand soir (chère à une tradition d'extrême-gauche guettant la répétition de la Révolution russe d'octobre 1917) ou la fin de l'histoire (décrétée par l'historien américain Fukuyama après l'effondrement du « bloc soviétique » et l'existence d'un consensus mondial en faveur de la démocratie libérale). L'auteure parle « d'effondrement » pour une autre raison encore : il s'agit de se dissocier de la dialectique "d'un avenir meilleur enfanté dans le mal présent" qu'elle attribue de façon trop rapide au marxisme, mais aussi pour noter les logiques d'autres possibles.

        L'imaginaire capitaliste est aujourd'hui épuisé, ainsi que l'imaginaire "progressiste" qui tentait d'inventer un autre futur en améliorant le modèle capitaliste.

        Ce qui a joué contre l'acceptation lucide de la finitude du monde, nature et sociétés, c'est la marchandisation généralisée, le libre-échange porté à l'absolu par le néo-libéralisme, et du point de vue idéologique, le progrès technique considéré comme valeur morale. Geneviève Azam s'arrête sur la question de la nature et elle revient à la pensée très répandue à gauche, selon laquelle l'invocation de la nature dans le champ politique et social est synonyme de réaction et le signe d'une sous-estimation réactionnaire des rapports sociaux. L'imprégnation de cette pensée explique pour une large part, pour l'auteure, la fuite en avant de la gauche dans la foi dans le progrès technique, voire le scientisme et ce qu'on appelle le productivisme. Ce faisant, la nature n'est ni magnifiée ni fantasmée par Geneviève Azam, elle est remise à sa place et articulée à l'humanité ; et c'est ce qui permet d'envisager d'une manière différente l'émancipation humaine.

        Au bout du compte, la finitude a été niée et le monde de la finitude réelle détruit. "... la vie s'objective sous forme matérielle et se trouve privée de sens et d'imaginaire, le symbole quitte la condition humaine... le vivant humain est réduit à une chose... La fabrication programmée se substitue au mystère de l'existence" (page 57) "La vie elle-même devient une fabrication, le vivant pouvant être déconstruit, reconstruit et amélioré à loisir" (page 59). Le commun est détruit et la politique en même temps, ce qui rend possibles les sociétés totalitaires. Le creusement des inégalités et la dégradation des écosystèmes vont d'un même pas.

        C'est l'échec du capitalisme et plus largement des projets qui ont confondu autonomie et liberté avec domination de l'humanité sur la Terre et arrachement des humains à la Terre.

     

        Un nouveau projet d'émancipation ne peut se contenter un autre régime de propriété et d'une autre répartition des richesses mais doit fonder d'autres normes (telles que laisser le pétrole dans le sol au lieu de prévoir son exploitation), retrouver le commun et avec lui la réappropriation du monde et la démocratie, le commun étant défini comme la dépendance des humains entre eux et vis-à-vis de la Terre. Les mouvements d'émancipation doivent entreprendre un changement d'imaginaire, l'émancipation devant alors se définir non seulement comme le conflit entre capital et travail mais aussi et de manière articulée et avec le souci de la Terre ; par exemple la réduction du temps de travail -dont la dimension écologique (1) n'a pas échappé à l'auteure- permet d'habiter le temps.

        Pour étayer son propos, Geneviève Azam prend le parti de s'appuyer sur les expériences en cours en Amérique latino-indienne, et débattues dans le mouvement altermondialiste, qui illustrent sa problématique et jouent aujourd'hui à l'échelle mondiale un rôle important : ces expériences, davantage que tous les écrits et tous les discours, donnent à voir le contenu d'un projet de société alternatif au capitalisme (2).

        Réintroduire consciemment la finitude, qui n'a jamais disparu mais a été et continue d'être niée, voilà le fil d'Ariane. "... la Terre a sa vie propre indépendante de vouloir ou du faire des humains... L'éthique et la politique ne concernent plus seulement les rapports entre humains "elles ont à inclure les rapports des humains à la Terre."

     

        Voilà l'essentiel de ce livre qui manifeste avec force les exigences d'un projet quenous appelons rouge et vert. C'est pour tenter d'en approfondir certains aspects etpour contribuer à l'élaboration politique nécessaire, dans le droit fil de ces exigences, que nous avançons les remarques suivantes.

        Ce que nous appelons « le vert » est bien documenté, et ne se confond jamais avec un paradigme écologique (3) et ses conséquences tout aussi réductrices et messianiques que l'étaient celles du paradigme rouge du vieux mouvement ouvrier d'hier. Par contre, ce que nous appelons « le rouge » souffre parfois de remarques trop rapides. C'est entendu : Marx et Engels ont sous-estimé la dépendance de l'économie vis-à-vis de la nature, et leur dialectique des forces productives et des rapports de production verse dans l'économisme en faisant silence sur une notion aujourd'hui cruciale, la transformation des forces productives en forces destructrices. Ils ont vu le capitalisme comme s'il n'avait pas d'extérieur : la question des limites ne pouvait donc être posée sérieusement ; les échanges entre capitalisme et nature ne sont pas oubliés mais vus seulement sous l'angle de l'entrée dans la machine à faire du profit.

        Cette indifférence à l'extérieur n'invalide pas les analyses de l'intérieur du monde capitaliste. Et si l'on cite leur œuvre, on ne peut en citer seulement les manques et les illusions ; elle contient une richesse d'analyses dont la nécessaire synthèse rouge etverte a bien besoin aujourd'hui, non comme rappel de principes, mais, débarrassée de ses interprétations mécanistes, centralistes et fossilisées par le stalinisme et le « marxismed'Etat », comme incitation à penser nous-mêmes l'effondrement et son issue.

        C'est ainsi que le monde d'où fuient le sens et le symbolique est analysé par Marx comme étant le monde du nihilisme capitaliste, "contradiction d'un non-sens absurde" qui consiste à ne plus produire en premier lieu pour la valeur d'usage ; que le consumérisme qui donne lieu aujourd'hui à tant de discours moralisateurs est replacé dans le schéma général de la recherche du profit et analysé comme une conséquence de la surproduction capitaliste, cette surproduction doit avoir pour pendant une sur-consommation, « la consommation pour la consommation doit faire face à la production pour la production ». Voilà de quoi dans les deux cas ne pas se tromper de cible.

        Surtout, la véritable entrée dans la pensée de Marx ne peut plus être la "dialectique" des forces productives et des rapports de production, mais comme dans "Le capital", l'analyse de la marchandise et de la marchandisation comme raison d'être du capitalisme, de ses crises et de ses désastres. Nous y sommes en plein. Que l'on songe seulement aux salariés victimes de la marchandisation ultra-libérale qui retournent leur violence contre eux. (4)

     

        Le point fort du livre est son propos même. Réintroduire la finitude dans un projet d'émancipation n'allait pas de soi.

        D'une part parce que cette idée a souvent été instrumentalisée par l'extrême droite sur le thème de la terre et des morts, de "la terre qui ne ment pas" chère à Pétain. D'autre part parce que le "progressisme" a eu tendance à penser qu'au-delà d'un certain seuil de développement les difficultés tombent d'elles-mêmes. Plus tard, ce sera mieux, il faut seulement aller plus loin, plus haut, plus vite. Or c'est toujours dans un ici et maintenant que les catastrophes surviennent et cet ici et maintenant est fait de la nature et de la société. Geneviève Azam marque avec clarté qu'aux antipodes de tout "naturalisme social", il ne s'agit pas de considérer que la société est une organisation naturelle. Les inégalités, dit-elle, ne sont pas des lois naturelles. Pour employer un vocabulaire qui n'est pas le sien, ne pourrait-on dire que toute société a bien un support naturel et territorial, mais qu'elle a sa propre base historique et sociale. Et ce support pourrait bien se dégrader au point de réduire les sociétés à des phénomènes de survie (Tchernobyl). La finitude et les notions qui lui sont liées comme l'auto-limitation, la sobriété, semblent bien indispensables non seulement à la survie de la planète, c'est aujourd'hui d'une évidence dramatique, mais aussi, à condition d'être pris en compte dans une perspective autogestionnaire -à laquelle l'auteure faitune allusion (4), sans aller plus loin, ce qui est dommage-, à l'émancipation sociale. C'était moins évident, et c'est la cause que Geneviève Azam plaide et qu'elle gagne : son livre est une contribution précieuse aujourd'hui pour toutes celles et tous ceux qui sont attaché-e-s à l'élaboration d'un projet alternatif.

    Bruno Della Sudda et Romain Testoris

    ............

    1 - Revendication historique du mouvement ouvrier depuis la seconde partie du XIX° siècle, la « RTT » est rarement justifiée pour des raisons écologiques, alors qu'elle l'a été par des secteurs de la CFDT dans la décennie des années 1970 puis par les écologistes de gauche et la gauche alternative, et en particulier les Alternatifs. Sur cette dimension très importante de la RTT, on peut se reporter aux travaux de Jean-Marie Harribey.

    2 - A noter que ces expériences ont été largement évoquées dans le cadre du FSM de Dakar (voir numéro spécial de Rouge et Vert consacré au bilan du FSM de Dakar)

    3 - Vision selon laquelle l'essentiel de la compréhension du monde et de son histoire s'explique par l'écologie et l'essentiel des problèmes de la planète se résoudra par l'écologie.

    4 - Partant des expériences alternatives de relocalisation de la production, mais aussi des reprises d'entreprises en faillite, d'occupations de friches et de terres, en réponse à la crise, Geneviève Azam signale que « l'autogestion retrouve un certain lustre ». Le retour de l'autogestion ne lui a donc pas échappé !

    5 - Entraînée par sa lecture vigilante, mais peut-être réductrice de Marx, Geneviève Azam ne commet-elle pas une contre-sens à propos de la citation de Marx qu'elle fait page 179 ? : "Pour que la bourgeoisie devienne une puissance "insupportable", c'est-à-dire une puissance contre laquelle on fait une révolution, il est nécessaire qu'elle ait fait de l'humanité une masse totalement "privée de propriété" qui se trouve en même temps en contradiction avec un monde de richesse et culture existant réellement..." "L'idéologie allemande". Elle commente : "... ce texte traduit une manière de voir la propriété, en soi, comme un frein à l'émancipation. Il fait en effet de l'expropriation généralisée une condition de la révolution, car la propriété lie, attache, alors que la révolution doit arracher et faire table rase" (p 179). Or Marx ne fait que décrire l'expropriation des expropriateurs, et "nécessaire" signifie "historiquement nécessaire", au sens de condition historique, et non "moralement nécessaire", pour se débarrasser d'un lien. Un malentendu fréquent...+

  • Le tour de France dans les Hautes Alpes

     Le passage du tour comme vous ne l'avez certainement pas vu en un clic:

     http://www.cgt.fr/La-caravane-passe-la-CGT-reste.html

     http://www.tour-de-france-social.cgt.fr/Gap-Une-journee-solidaire

  • Politique de la montagne : un "enterrement de première classe" ?

    P5160783.JPGDéveloppement des territoiresPublié le mardi 19 juillet 2011

    Selon un bilan dressé par cinq inspecteurs généraux, la loi Montagne de 1985 a perdu de son intérêt. Ils plaident pour une politique de massifs menée au niveau régional. L'Anem, qui se prononcera officiellement à la rentrée, se montre d'ores et déjà "extrêmement réservée".

    La situation de nos vertes prairies et blanches vallées n'est plus au déclin. Le bilan dressé par cinq inspecteurs* sur la loi Montagne du 9 janvier 1985 dirait presque le contraire. Les auteurs de ce rapport, daté d'octobre 2010 mais qui, curieusement, vient tout juste d'être transmis à la commission permanente du Conseil national de la montagne (CNM), voient de nombreux progrès accomplis en 25 ans. Démographiques tout d'abord : "Après des décennies d'exode rural, l'ensemble des massifs bénéficie aujourd'hui, à quelques exceptions près, d'une inversion démographique." Environnementaux aussi : l'essentiel des territoires de montagnes sont aujourd'hui protégés avec 21 parcs naturels régionaux sur les 46 et 6 parcs nationaux sur 9. Ces territoires ont aussi pu se préserver avec les procédures d'autorisations plus drastiques imposées aux implantations d'unités touristiques nouvelles (UTN). Enfin, selon ce bilan commandé par le Premier ministre lorsqu'il a réactivé le CNM en novembre 2009, la déprise agricole serait moins rapide qu'ailleurs. "Le poids relatif de l'agriculture a considérablement diminué dans les massifs en 25 ans, mais le nombre d'exploitations agricoles professionnelles diminue moins vite en montagne (-25% entre 1988 et 2000) qu'en plaine (-31%), et la déprise n'y est pas significative sauf dans les Vosges", constatent les auteurs, reconnaissant que la situation reste très fragile.
    Des évolutions qui ne sont pas forcément imputables à la loi Montagne. Mais qui font dire aux auteurs du rapport que les objectifs de cette loi - qui consacre la spécificité de ces territoires en raison de leurs handicaps naturels - "n'ont plus de ce fait aujourd'hui la même acuité ni la même priorité".

    Disparition de l'Etat aménageur

    Prenant acte de la "montée en puissance des régions" et de la "disparition de l'Etat aménageur", le rapport penche pour un nouveau "pacte" entre la nation et ses massifs... Il semble privilégier un scénario régional où les régions seraient "seules 'maîtresses' des politiques d'aménagement et de développement économique, social et environnemental sur leur territoire montagnard ou non, en coopération avec les régions voisines, nationales ou étrangères, dans des formes qu'elles déterminent ensemble"...
    Cette politique de massifs devrait faire les affaires des régions qui revendiquent la maîtrise de l'aménagement du territoire, mais pas celles des élus de montagne qui restent attachés à l'intervention de l'Etat pour maintenir une cohérence d'ensemble. Même si l'Association nationale des élus de montagne (Anem) ne prendra une position officielle qu'à la rentrée, les premiers retours sont "extrêmement réservés". "C'est un enterrement de première classe de la politique de la montagne", estime même Pierre Bretel, le délégué général de l'association. "Le Massif central, par exemple, couvre six régions, illustre-t-il. Il est clair que si les régions gèrent chacune leur bout de massif, la cohérence va y perdre car certaines régions sont plus volontaristes que d'autres."

    Manque d'imagination

    Des réserves qui tiennent aussi au ton souvent véhément du rapport vis-à-vis des élus. Les inspecteurs pointent notamment leur manque d'imagination alors que la loi leur conférait un véritable pouvoir d'expérimentation. "Seule l'émergence progressive des régions (qui n'étaient pas même citées dans la loi) a permis, inégalement, un début d'approche stratégique", souligne le rapport. Des élus accusés de n'avoir pas su inventer une nouveau modèle après l'eldorado de l'or blanc. Quant à la solidarité, elle est encore balbutiante, estiment les rapporteurs. "Les intercommunalités n'y sont pas plus développées, voire plutôt moins, qu'en plaine, les schémas de cohérence territoriale (Scot) peu nombreux, les projets de vallées amont-aval encore balbutiants et chaque massif ignore largement son voisin." Une critique qui a le don d'irriter l'Anem. "Les élus de montagne font la promotion de l'intercommunalité depuis l'origine [c'est même là qu'elle fut inventée avec les escartons, ndlr)] mais il est vrai qu'en montagne, elle est plus difficile à mettre en oeuvre qu'ailleurs, le seuil des 5.000 habitants par exemple n'y est pas applicable."
    Ce rapport n'a pas fini de faire parler de lui. Il remet sur la table la question récurrente du financement du secours en montagne. "Une révision générale des dispositifs (coordination, formation et financement…) relatifs aux secours en montagne semble souhaitable", estiment les auteurs de façon laconique.
    A la rentrée, la commission permanente du CNM se réunira à nouveau, avant la réunion du CNM prévue à l'automne. François Fillon, célèbre amateur de montagne, arbitrera en conséquence.

    Michel Tendil

    *Inspection générale des finances, Inspection générale de l'administration, Conseil général de l'environnement et du développement durable, Conseil de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux et Inspection générale de la jeunesse et des sports.

  • Ils rentrent !

     

    001.JPGLes 12 passagers du bateau français ont été expulsés d’Israël et seront aujourd’hui à Paris. Ils sont en bonne santé, après l’abordage de leur bateau dans les eaux internationales par des commandos israéliens. Les passagers canadiens, grecs et suédois ont été renvoyés dans leurs pays respectifs.

    Après avoir été ramenés au port israélien d’Ashdod, ils ont été transférés dans la soirée au centre d’identification de Holon près de Tel Aviv. Ils y ont reçu la visite de leurs avocats ainsi que de la Consule de France à Tel Aviv, Mme Le Baron. Ils ont ensuite été amenés à l’aéroport de Tel Aviv où ils ont passé la nuit.

    Le récit de l’abordage rapporté par la journaliste israélienne Amira Hass, qui était à bord, montre la démesure de l’intervention israélienne. 7 bateaux de commandos et 3 bateaux équipés de missiles, avec à leur bord 150 soldats pour arrêter 16 militants non armés sur un bateau de 16 mètres de long.

    Cet abordage, intervenu dans les eaux internationales est illégal. Par ailleurs, même si aucun coup de feu n’a été tiré, dérouter de force un bateau et ses passagers sous la menace d'armes, avec des bateaux militaires, est un acte de violence qui doit être condamné, comme doit l'être le blocus de Gaza. Rappelons que si l’armée israélienne a pris précaution de ne pas attaquer un bateau transportant des européens, elle n’hésite pas à tirer sur la population palestinienne.

     

     

  • La protection sociale

    LIRE l'avis du conseil économique, social et environnemental de juillet 2011.