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ENSEMBLE 05 - Page 455

  • Décret scélérat et mensonger pour 41,5 annuités de cotisations retraite alors que les salariés en font 36 en réel en moyenne

    9-5.jpgCa y est les pillards sarkozystes baissent encore plus le niveau des retraites réelles qui vont être perçues par les salariés.
    Ils ont publié mardi 2 août 2011 le décret  qui impose "41,5" annuités pour une retraite à taux plein pour la génération née après 1955.
     
    L’explication donnée est que l’espérance de vie augmente. Et le nombre d’annuités à cotiser devrait augmenter en conséquence (sic)
     
    Mais l’espérance de vie est inégale et les salariés du milieu et du bas de l’échelle vivent moins longtemps. L’espérance de vie en bonne santé reste en moyenne à 63 ans pour les hommes et à 64 ans pour les femmes. La biologie du corps humain est inchangée entre 55 et 65 ans. Entre 60 ans et 62 ans, en France, 100 000 hommes et 50 000 femmes meurent chaque année, qui n’auront plus un seul jour de retraite !
     
    Ce décret scélérat Sarkozy-Fillon-Bertrand va surtout contre la réalité du travail : car en pratique, dans la vie réelle, licenciements et chômage des « seniors » font que la durée de cotisation baisse au lieu d’augmenter !  La moyenne des annuités cotisées à baissé vers 36 annuités. Cela fait un « gap » de 5,5 ans de décote négative. Cela se traduit par un véritable pillage des retraites pour des millions de salariés qui voudraient partir à…62 ans ! C’est purement de l’escroquerie de demander aux salariés de travailler 41,5 annuités alors qu’on sait qu’ils ne peuvent pas : qu’ils sont en moyenne, de facto limités à 36 annuités !  
     
    Il y a une autre solution, juste : indexez donc le nombre d’annuités cotisées exigées sur la moyenne des annuités réellement effectuées par les salariés dans la vie réelle ! Si vous parvenez à baisser le chômage dans la vie réelle, à éviter le licenciement des seniors vers 55 ans, si vous augmentez la moyenne réelle des cotisations, de 36 vers 37, vers 38 ou 39 ou même 40 annuités, faites des décrets en conséquence ! Mais ne fixez pas des objectifs inatteignables pour l’immense majorité des salariés, sachant cyniquement que le seul résultat ne sera pas de les faire travailler plus mais de les faire gagner moins.

    Gérard Filoche le 2 août 2011

  • Champoléon Cœur Nature…

    + d’infos sur : http://www.champoleonecrins.com/coeurnature.html

    Tout le programme

     

    Contact : Association Neige et Montagne
    Les Borels
    05 260 Champoléon
    04 92 51 76 89
    info@champoleonecrins.com

  • Redonner sa place au peuple.

    Non à la spéculation financière et à la dictature des marchés

    L a situation des spéculations et des dettes en Europe rend nécessaires des réformes institutionnelles et financières. Elle démontre, pour celles et ceux qui en doutaient encore, que nous devons, dès que possible, annuler le Traité de Lisbonne et le remplacer par une autre conception de l’Europe.

    Dans l’immédiat, des mesures s’imposent, que nous avons proposées à l’ensemble des forces du Front de gauche et, au-delà, à tous ceux et à toutes celles qui veulent rejeter « l’ordre » néolibéral, ses injustices et ses gâchis. Lire...

    Non, les États ne doivent pas être soumis à la dictature d’agences de notation inconnues et n’ayant aucun mandat. Non, les « marchés » ne doivent pas faire la politique des États : il revient aux peuples de retrouver leur souveraineté. C’est aux peuples ou à leurs représentants de décider des choix de politique économique et non à des experts autoproclamés.
    Nous voulons que la composition des « agences de notation » soit rendue publique. Nous voulons que les acteurs qui s’expriment sous le nom de « marchés financiers » soient connus. Il faut un moratoire sur les dettes pour vérifier qui veut aujourd’hui se faire payer : certains créanciers - dont les revenus sont de plus dispensés d’impôts - ont touché jusqu’à deux ou trois fois les intérêts de leurs emprunts,  et ce depuis des années. Il en est de même dans tous les pays d’Europe, et même aux États-Unis.

    La France, en tant que pays fondateur de l’Union Européenne, a les capacités de la transformer si elle conjugue action souveraine et bataille d’opinion européenne.

    1 - Nous agissons, avec toutes les composantes du Front de gauche, pour le réaménagement négocié des dettes publiques, l’échelonnement des remboursements, la baisse des taux d’intérêts les concernant et leur annulation partielle. Une telle négociation ne peut se faire sans un moratoire préalable sur ces dettes suivi d’un audit sous contrôle citoyen, permettant de mettre au grand jour l’origine de ces dettes, ainsi que les sommes et les acteurs en jeu.

    2 - Nous voulons l’adoption d’une loi portant création d’un pôle public financier transformant notamment l’utilisation et les critères du crédit. À cette fin, il est nécessaire de confisquer toutes les banques et institutions de spéculation qui feraient obstacle à une maîtrise sociale et démocratique des décisions, de prendre des mesures interdisant immédiatement à toutes les institutions financières et toutes les entreprises du pays le recours aux paradis fiscaux.

    3 - À terme, notre but est de briser le bloc libéral au sein de l’UE et de pousser à la négociation d’un nouveau traité. La France devrait proposer une refonte des missions et des statuts de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui doit être mise sous contrôle démocratique pour lui permettre de pouvoir prêter à taux faibles, voire nuls, directement aux États, acheter des titres de la dette publique sur le marché monétaire pour promouvoir l'emploi, la formation et les services publics en visant la réponse aux besoins humains et à ceux de la planète.

    Nous demanderons que toutes les forces qui se réclament de la gauche soutiennent ce combat.
    Ces mêmes mesures sont d'actualité dans l'Union Européenne (Espagne, Grèce, Italie, Portugal,...).

  • Baromètre JOC sur les conditions de vie et de travail des jeunes en job d’été

     

     



    forumsocialsaisonniers.com

  • Communiqué


     
    Face à la très forte hausse du chômage :
    Des mesures urgentes et une mobilisation sociale…
     
     
    Les politiques actuelles conduites en France, influencées très largement par les agences de notation et le FMI…, ne conduisent qu’à une aggravation de la situation. Nous savons tous que la tendance de fond  demeure l’accroissement du chômage et de la précarité de l’emploi. Les chiffres des deux derniers mois ne font que le confirmer. Toutes les classes d’âge sont touchées, et, comme toujours, tout particulièrement les jeunes et les seniors.
     
    Nous demandons la mise en place immédiate de mesures d’urgence : l’accès à un revenu minimum pour les moins de 25 ans, une augmentation de 250 euros de tous les minima sociaux et la création de 400 000 emplois d’utilité sociale (type emplois-jeunes) tout spécialement pour les moins de 30 ans et les seniors.
     
    Nous savons que c’est grâce à une mobilisation sociale d’ampleur nationale et européenne que pourront être mises en œuvre de nouvelles politiques publiques permettant une répartition des richesses plus équitable et des politiques créatrices d’emplois.
    Nous devons pouvoir relayer la mobilisation des « indignés » comme en Espagne et partout en Europe.
     
    C’est pourquoi le MNCP, avec AC !, l’APEIS, la CGT chômeurs, les Solidaires, Génération précaire, l’Appel et la Pioche et le collectif des précaires et du pissenlit, avec l’appui d’Actu chômage, appellent tous les chômeurs, précaires, salariés et retraités solidaires, tous les syndicats et les grandes organisations associatives à se mobiliser le samedi 8 octobre 2011, à Paris, pour un rassemblement et une manifestation  « Contre le chômage et les précarités »
     
     
    Fait à Paris, le 28 juillet 2011
     
    Contacts :
    Jean-François Yon – Délégué Fédéral du MNCP – 06 74 39 55 46