Madame, Monsieur,
Le tout dernier rapport de synthèse de la CIPRA, le compact "L'agriculture face au changement climatique", est téléchargeable dès maintenant à l'adresse suivante : http://www.cipra.org/fr/alpmedia/dossiers/21 (en/it).
Le changement climatique place l'agriculture alpine face à d'immenses défis : elle doit en effet s'adapter au changement climatique tout en réduisant son impact sur le climat. Les domaines stratégiques sont en particulier la réduction des gaz à effet de serre émis par l'élevage bovin, la conversion vers l'agriculture biologique avec une gestion durable des sols et de l'eau. La CIPRA présente des moyens d'y parvenir dans son compact complet de 28 pages. La CIPRA est animée à cet égard d'une vision d'envergure : la qualité à la place de la quantité - seule l'agriculture biologique est durable. Des mesures d'adaptation sont présentées. Les tendances, les restrictions et les conflits sont abordés, ainsi que les solutions présentées à l'aide d'exemples concrets.
D'autres rapports de synthèse sur les thèmes de la protection de la nature, de la construction et de la rénovation, territoires autosuffisants en énergie, des transports et de l'aménagement du territoire sont maintenant disponibles en français à l'adresse suivante : http://www.cipra.org/fr/cc.alps/resultats/compacts
Sincères salutations
Anita Wyss
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CIPRA International
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ENSEMBLE 05 - Page 454
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"L'agriculture face au changement climatique"
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PACS
Les Sages du Conseil Constitutionnel ne sont pas prêts de se pacser !
Le Conseil Constitutionnel vient de rendre une décision excluant les couples pacsés du droit de la pension de réversion en cas de décès de l’un d’eux, alors que ceci est parfaitement acquis pour un couple marié. Les Sages du Conseil Constitutionnel auraient-ils une vision étroite de la société ? Certainement, à lire le peu de sérieux de la réponse apportée par ces « Sages ». En effet, ils nient totalement une réalité sociale notamment pour les couples de même sexe qui pour bénéficier d’un certain nombre de droits ne peuvent aujourd’hui avoir d’autre choix que l’union par le pacs.
La CGT dénonce cette prise de position réactionnaire et discriminatoire envers tous les couples pacsés. Cette décision marque une véritable rupture depuis 1999, date de la création du Pacs, où l’on observait jusque là, de réelles avancées en matière d’alignement des droits des couples mariés et pascés.
Cette décision est d’autant plus injuste que l’on ne comprend pas pour quelles raisons objectives un couple pacsé n’aurait pas le droit au bénéfice de la pension de réversion à partir du moment où les droits des couples mariés sont accessibles aux pacsés. D’autre part, cette privation de droit reviendrait à considérer le régime du pacs comme un régime de « seconde zone ».
Pour la CGT, tant que subsisteront des inégalités de traitement entre les couples mariés et ceux pacsés, cela signifie clairement qu’une partie de la population n’est pas encore totalement reconnue.
La CGT exige l’alignement total de tous les droits et devoirs pour les couples pacsés et ceci passe nécessairement par la transposition dans l’ensemble de la législation française et européenne
Montreuil, le 2 août 2011
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Acheter local !
Bonjour à tous,
Une actualité pour vous signaler l'ouverture, à Gap, d'un magasin de vente directe par les agriculteurs Pour en savoir plus : http://www.slowfood-coolporteur.fr/accueil/
Salutations Slow
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L'emploi dans les Hautes-Alpes
LIRE
le tableau de bord mensuel de l’emploi dans les Hautes-Alpes établi par l’Unité Territoriale des Hautes-Alpes de la Direccte Paca. -
« L’action sociale ne doit pas être un sous-produit de l’économie ! »
Beau point de vue ci-dessous de Dominique Guibert, secrétaire général de la LDH, publié dans L’Humanité Dimanche du 28 juillet au 3 août 2011 :
À la fin du XIXe siècle, Aristide Bruant chantait les pauvres, les opprimés, les sans-grades, les ouvriers. Il appelait au respect de leur dignité et de leur grève?! Mais, aujourd’hui, il y a comme un parfum de revanche sociale chez ceux qui nous gouvernent qui mérite toute notre attention. La démission de Xavier Emmanuelli en est le dernier avatar.
Ce que l’on appelait la question sociale a connu les revendications, les grèves, le Front populaire, le programme social du CNR, issu des combats de la Résistance, Mai1968. Mais il y a comme un parfum de revanche sociale qui mérite toute notre attention. Le temps du bling-bling, du repas de chez Maxim’s, de l’ostentation du fric décomplexé est-il cependant vraiment fini?? Que nous dit la promotion d’un Laurent Wauquiez au rang de ministre de l’Enseignement supérieur après son effrayante déclaration sur les méfaits de l’assistance sociale que provoque, selon lui, le RSA, en particulier dans sa version socle?? Intervenant après les informations sur les fraudes au social, cette déclaration faisait sens?: non seulement les pauvres grèvent le budget de l’État, mais en plus ce sont des tricheurs. Et Jean-François Copé (UMP) fait ce pour quoi il existe?: en rajouter une couche chaque fois qu’il est possible de jouer sur la démagogie antifiscalité, anti-impôt, bref, antisocial.
La démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du SAMU social est la dernière en date des illustrations du cours actuel de la politique sociale. Parce que c’est la crise et qu’elle touche tout le monde, dit-on, il faut se serrer la ceinture. Mais c’est oublier que tout le monde n’est pas touché de la même façon et qu’il n’y a rien de commun entre ceux qui vivent de la crise et ceux qui la subissent. Au nom de la réduction des dépenses publiques, au nom de la nécessaire augmentation de la productivité ou du développement de la performance, les inégalités en période de crise galopent?!
Enfin, point d’aboutissement sans doute provisoire de ce constat général de démolition, les subventions allouées aux associations qui accomplissent, faut-il le rappeler, une grande part du social que ne fait plus le service public, sont soit signifiées à des dates imbéciles en fin d’année pour l’exercice courant, soit en extinction totale, soit en forte diminution. C’est ce que vient de subir le SAMU social. Bénéficier en urgence d’un toit, d’un abri, même provisoire, l’espace d’un soir ou d’une nuit, n’est plus considéré comme une action prioritaire. Et si l’on ne traite plus l’urgence, que devient le droit au logement, considéré comme un principe constitutionnel, depuis la loi DALO??
Le président de la République affirmait, au temps de sa campagne, qu’il disait ce qu’il faisait et qu’il faisait ce qu’il disait. Peut-on lui faire le reproche de ne pas croire ce qu’il dit? Car si lui et ses porte-étendards croient vraiment ce qu’ils disent, c’est qu’ils sont, au mieux, mal informés, au pire parfaitement cyniques. Leur explication renvoie les personnes à leur sort individuel et à leur responsabilité personnelle. Au contraire d’être une situation collective d’inégalité, l’accent est mis sur le fait qu’être pauvre, ou chômeur est une décision. Ainsi, agissant en toute connaissance de cause, en pleine possession des informations, chaque personne arbitrerait entre une situation d’emploi et une situation d’assistanat. Et cela est permis par l’existence d’indemnisations ou d’allocations trop généreuses qui incitent à préférer le social plutôt que le travail. Dans cette vision, les programmes de socialisation des risques sont des freins au fonctionnement du marché du travail. Dans ce schéma de pensée, les mesures collectives d’aide ne permettent pas à l’individu d’agir rationnellement pour sa propre défense. Autrement dit, le collectif c’est l’ennemi, l’individuel la solution.
Pour notre part, nous considérons que les droits de l’homme ne sont pas une des possibilités de la politique, mais une obligation. Il ne suffit plus de dire que les fondamentaux de l’économie sont bons en oubliant que ce sont les droits qui sont fondamentaux. Le social ne devrait pas être un simple sous-produit de l’économie. La LDH défend et promeut l’universalité et l’indivisibilité des droits. C’est dans la dialectique entre les droits civiques et politiques et les droits économiques, sociaux et culturels que réside leur effectivité et c’est le sens du «?pacte pour les droits et la citoyenneté?» que nous avons construit avec 50 syndicats et associations, pour faire du débat électoral une occasion de discuter avec les organisations politiques qui se préparent à exercer le pouvoir de son contenu. Vive la sociale?!
Respect aux pauvres?!