Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 454

  • « L’action sociale ne doit pas être un sous-produit de l’économie ! »

    Beau point de vue ci-dessous de Dominique Guibert, secrétaire général de la LDH, publié dans L’Humanité Dimanche du 28 juillet au 3 août 2011 :


    À la fin du XIXe siècle, Aristide Bruant chantait les pauvres, les opprimés, les sans-grades, les ouvriers. Il appelait au respect de leur dignité et de leur grève?! Mais, aujourd’hui, il y a comme un parfum de revanche sociale chez ceux qui nous gouvernent qui mérite toute notre attention. La démission de Xavier Emmanuelli en est le dernier avatar.

    Ce que l’on appelait la question sociale a connu les revendications, les grèves, le Front populaire, le programme social du CNR, issu des combats de la Résistance, Mai1968. Mais il y a comme un parfum de revanche sociale qui mérite toute notre attention. Le temps du bling-bling, du repas de chez Maxim’s, de l’ostentation du fric décomplexé est-il cependant vraiment fini?? Que nous dit la promotion d’un Laurent Wauquiez au rang de ministre de l’Enseignement supérieur après son effrayante déclaration sur les méfaits de l’assistance sociale que provoque, selon lui, le RSA, en particulier dans sa version socle?? Intervenant après les informations sur les fraudes au social, cette déclaration faisait sens?: non seulement les pauvres grèvent le budget de l’État, mais en plus ce sont des tricheurs. Et Jean-François Copé (UMP) fait ce pour quoi il existe?: en rajouter une couche chaque fois qu’il est possible de jouer sur la démagogie antifiscalité, anti-impôt, bref, antisocial.

    La démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du SAMU social est la dernière en date des illustrations du cours actuel de la politique sociale. Parce que c’est la crise et qu’elle touche tout le monde, dit-on, il faut se serrer la ceinture. Mais c’est oublier que tout le monde n’est pas touché de la même façon et qu’il n’y a rien de commun entre ceux qui vivent de la crise et ceux qui la subissent. Au nom de la réduction des dépenses publiques, au nom de la nécessaire augmentation de la productivité ou du développement de la performance, les inégalités en période de crise galopent?!

    Enfin, point d’aboutissement sans doute provisoire de ce constat général de démolition, les subventions allouées aux associations qui accomplissent, faut-il le rappeler, une grande part du social que ne fait plus le service public, sont soit signifiées à des dates imbéciles en fin d’année pour l’exercice courant, soit en extinction totale, soit en forte diminution. C’est ce que vient de subir le SAMU social. Bénéficier en urgence d’un toit, d’un abri, même provisoire, l’espace d’un soir ou d’une nuit, n’est plus considéré comme une action prioritaire. Et si l’on ne traite plus l’urgence, que devient le droit au logement, considéré comme un principe constitutionnel, depuis la loi DALO??

    Le président de la République affirmait, au temps de sa campagne, qu’il disait ce qu’il faisait et qu’il faisait ce qu’il disait. Peut-on lui faire le reproche de ne pas croire ce qu’il dit? Car si lui et ses porte-étendards croient vraiment ce qu’ils disent, c’est qu’ils sont, au mieux, mal informés, au pire parfaitement cyniques. Leur explication renvoie les personnes à leur sort individuel et à leur responsabilité personnelle. Au contraire d’être une situation collective d’inégalité, l’accent est mis sur le fait qu’être pauvre, ou chômeur est une décision. Ainsi, agissant en toute connaissance de cause, en pleine possession des informations, chaque personne arbitrerait entre une situation d’emploi et une situation d’assistanat. Et cela est permis par l’existence d’indemnisations ou d’allocations trop généreuses qui incitent à préférer le social plutôt que le travail. Dans cette vision, les programmes de socialisation des risques sont des freins au fonctionnement du marché du travail. Dans ce schéma de pensée, les mesures collectives d’aide ne permettent pas à l’individu d’agir rationnellement pour sa propre défense. Autrement dit, le collectif c’est l’ennemi, l’individuel la solution.

    Pour notre part, nous considérons que les droits de l’homme ne sont pas une des possibilités de la politique, mais une obligation. Il ne suffit plus de dire que les fondamentaux de l’économie sont bons en oubliant que ce sont les droits qui sont fondamentaux. Le social ne devrait pas être un simple sous-produit de l’économie. La LDH défend et promeut l’universalité et l’indivisibilité des droits. C’est dans la dialectique entre les droits civiques et politiques et les droits économiques, sociaux et culturels que réside leur effectivité et c’est le sens du «?pacte pour les droits et la citoyenneté?» que nous avons construit avec 50 syndicats et associations, pour faire du débat électoral une occasion de discuter avec les organisations politiques qui se préparent à exercer le pouvoir de son contenu. Vive la sociale?!

    Respect aux pauvres?!

  • Décret scélérat et mensonger pour 41,5 annuités de cotisations retraite alors que les salariés en font 36 en réel en moyenne

    9-5.jpgCa y est les pillards sarkozystes baissent encore plus le niveau des retraites réelles qui vont être perçues par les salariés.
    Ils ont publié mardi 2 août 2011 le décret  qui impose "41,5" annuités pour une retraite à taux plein pour la génération née après 1955.
     
    L’explication donnée est que l’espérance de vie augmente. Et le nombre d’annuités à cotiser devrait augmenter en conséquence (sic)
     
    Mais l’espérance de vie est inégale et les salariés du milieu et du bas de l’échelle vivent moins longtemps. L’espérance de vie en bonne santé reste en moyenne à 63 ans pour les hommes et à 64 ans pour les femmes. La biologie du corps humain est inchangée entre 55 et 65 ans. Entre 60 ans et 62 ans, en France, 100 000 hommes et 50 000 femmes meurent chaque année, qui n’auront plus un seul jour de retraite !
     
    Ce décret scélérat Sarkozy-Fillon-Bertrand va surtout contre la réalité du travail : car en pratique, dans la vie réelle, licenciements et chômage des « seniors » font que la durée de cotisation baisse au lieu d’augmenter !  La moyenne des annuités cotisées à baissé vers 36 annuités. Cela fait un « gap » de 5,5 ans de décote négative. Cela se traduit par un véritable pillage des retraites pour des millions de salariés qui voudraient partir à…62 ans ! C’est purement de l’escroquerie de demander aux salariés de travailler 41,5 annuités alors qu’on sait qu’ils ne peuvent pas : qu’ils sont en moyenne, de facto limités à 36 annuités !  
     
    Il y a une autre solution, juste : indexez donc le nombre d’annuités cotisées exigées sur la moyenne des annuités réellement effectuées par les salariés dans la vie réelle ! Si vous parvenez à baisser le chômage dans la vie réelle, à éviter le licenciement des seniors vers 55 ans, si vous augmentez la moyenne réelle des cotisations, de 36 vers 37, vers 38 ou 39 ou même 40 annuités, faites des décrets en conséquence ! Mais ne fixez pas des objectifs inatteignables pour l’immense majorité des salariés, sachant cyniquement que le seul résultat ne sera pas de les faire travailler plus mais de les faire gagner moins.

    Gérard Filoche le 2 août 2011

  • Champoléon Cœur Nature…

    + d’infos sur : http://www.champoleonecrins.com/coeurnature.html

    Tout le programme

     

    Contact : Association Neige et Montagne
    Les Borels
    05 260 Champoléon
    04 92 51 76 89
    info@champoleonecrins.com

  • Redonner sa place au peuple.

    Non à la spéculation financière et à la dictature des marchés

    L a situation des spéculations et des dettes en Europe rend nécessaires des réformes institutionnelles et financières. Elle démontre, pour celles et ceux qui en doutaient encore, que nous devons, dès que possible, annuler le Traité de Lisbonne et le remplacer par une autre conception de l’Europe.

    Dans l’immédiat, des mesures s’imposent, que nous avons proposées à l’ensemble des forces du Front de gauche et, au-delà, à tous ceux et à toutes celles qui veulent rejeter « l’ordre » néolibéral, ses injustices et ses gâchis. Lire...

    Non, les États ne doivent pas être soumis à la dictature d’agences de notation inconnues et n’ayant aucun mandat. Non, les « marchés » ne doivent pas faire la politique des États : il revient aux peuples de retrouver leur souveraineté. C’est aux peuples ou à leurs représentants de décider des choix de politique économique et non à des experts autoproclamés.
    Nous voulons que la composition des « agences de notation » soit rendue publique. Nous voulons que les acteurs qui s’expriment sous le nom de « marchés financiers » soient connus. Il faut un moratoire sur les dettes pour vérifier qui veut aujourd’hui se faire payer : certains créanciers - dont les revenus sont de plus dispensés d’impôts - ont touché jusqu’à deux ou trois fois les intérêts de leurs emprunts,  et ce depuis des années. Il en est de même dans tous les pays d’Europe, et même aux États-Unis.

    La France, en tant que pays fondateur de l’Union Européenne, a les capacités de la transformer si elle conjugue action souveraine et bataille d’opinion européenne.

    1 - Nous agissons, avec toutes les composantes du Front de gauche, pour le réaménagement négocié des dettes publiques, l’échelonnement des remboursements, la baisse des taux d’intérêts les concernant et leur annulation partielle. Une telle négociation ne peut se faire sans un moratoire préalable sur ces dettes suivi d’un audit sous contrôle citoyen, permettant de mettre au grand jour l’origine de ces dettes, ainsi que les sommes et les acteurs en jeu.

    2 - Nous voulons l’adoption d’une loi portant création d’un pôle public financier transformant notamment l’utilisation et les critères du crédit. À cette fin, il est nécessaire de confisquer toutes les banques et institutions de spéculation qui feraient obstacle à une maîtrise sociale et démocratique des décisions, de prendre des mesures interdisant immédiatement à toutes les institutions financières et toutes les entreprises du pays le recours aux paradis fiscaux.

    3 - À terme, notre but est de briser le bloc libéral au sein de l’UE et de pousser à la négociation d’un nouveau traité. La France devrait proposer une refonte des missions et des statuts de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui doit être mise sous contrôle démocratique pour lui permettre de pouvoir prêter à taux faibles, voire nuls, directement aux États, acheter des titres de la dette publique sur le marché monétaire pour promouvoir l'emploi, la formation et les services publics en visant la réponse aux besoins humains et à ceux de la planète.

    Nous demanderons que toutes les forces qui se réclament de la gauche soutiennent ce combat.
    Ces mêmes mesures sont d'actualité dans l'Union Européenne (Espagne, Grèce, Italie, Portugal,...).

  • Baromètre JOC sur les conditions de vie et de travail des jeunes en job d’été

     

     



    forumsocialsaisonniers.com