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ENSEMBLE 05 - Page 457

  • VICTOIRE!!!!!

     après une longue bataille de plusieurs années entre livres, articles de journaux, conférences  et l'aide de François Ruffin, journaliste de l'émission "Là-bas si j'y suis" avec qui j'avais réalisé une émission entière sur Ambroise Croizat sur France Inter, Ambroise Croizat entre enfin dans le dictionnaire "Le Robert" (voir par le lien ci-dessous le superbe article de François Ruffin dans la revue Fakir et merci de colporter partout la bonne nouvelle!!!!!! Amitiés Michel Etiévent

  • FourmiDiables infos (Veynes, O5) - fmai 2011 pour plus d'informations, n'hésitez pas à visiter le site http://www.fourmidiable.org

     



     

    Villages des jeunes et le Fourmidiable présentent

     

    //// FestiF//// 

    L'écho des perchés

     

    Chanson et Art en pleine nature

    Veynes - le Saix (Hautes-Alpes), 19-24 juillet

     

     

    Pendant une semaine au cœur de l'été, autour de la scène la plus insolite des Alpes, FestiFaï mélange des chanteurs et musiciens ancrés dans les mots et les idées, des plasticiens interrogeant la nature, des jeunes volontaires de tous pays et des bénévoles militants d'un regard poétique sur leur territoire.

     

    Au programme : concerts au Café du Peuple (Veynes, Hautes Alpes) et alentours, ateliers land-art, et en point culminant des expositions et une création collective présentée le samedi 23 juillet à la Ferme du Faï, lieu d'accueil de chantiers internationaux et hôte d'un site naturel et culturel d'exception, le "Théâtre-lac" et ses trompes qui font "chanter la montagne".

     

    Des lieux improbables, des Alpes frissonnantes de beauté et de lumière, des équipes nourries au bon grain de folie : FestiFaï s'affirme comme le festival des artistes "hors format", explorateurs sans boussole et aventuriers de la rencontre.

    www.festifai.org

     

     

    Compagnie la Rumeur / Verveine Dévolue - Jeudi 7 juillet à 19h, Ile du plan d'eau de Veynes

    Pianos perchés - présentation du festival - point presse - chansons à fleur d'eau

     

    Sarah Olivier / Yeti - Mardi 19 juillet à l'Auberge de la Tour, St Pierre d'Argençon

     

    Presque Oui / Evelyne Gallet- Mercredi 20 au Café du Peuple, Veynes

     

    Xavier Lacouture - Jeudi 21 au Café du Peuple

     

    Wally - Vendredi 22 au Café du Peuple

     

    Samedi 23 au Saix, Ferme du Faï

    Visite théâtralisée des expositions - oeuvres de Jérôme Bayet, Pierre Chamoux, Alejandro Guzzetti et Marie-Sophie Koulischer, sous la magie des Violons du Rigodon

     l'Animalitude, création collective avec l'ensemble des artistes du festival - mise en scène Xavier Lacouture

     

    Dimanche 24 au Café du Peuple : nuit du vin et de la chanson - de vers en verre

     

    Tarifs :

    - au Café : plein tarif 12€ / adhérent, chômeur, -26 ans 9€ / RMA, AAH, -16 ans 6€ - Réservation recommandée

    - à l'Auberge de la Tour et à la Ferme du Faï : billetterie volontaire, prix conseillé 12-9-6 €

    - Pass 5 soirées : 30€ / RMA, AAH et -16 ans 20€

     

    Réservations - billetterie : 04 92 43 37 27 ou contact@fourmidiable.org

     

     

    "Avec le soutien de la ville de Veynes, du Pays gapençais, du Conseil général des Hautes-Alpes, du Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire, du Programme Européen Jeunesse en Action et du programme FEADER"
    ____________________________________________________________________________________________________________
     
    Le FourmiDiable - Café du Peuple - 33 rue J.Jaurès 05400 Veynes - 04 92 43 37 27


  • Le site de Bercy-colloc - les comptes des communes

    ville_cucs.jpgVille de Gap:

    - Chiffres clés

    - fonctionnement

    - investissement

    - fiscalité

    - autofinancement

    - endettement

    Tout savoir pour la pèriode 2000 à 2010 (budget principal seul) en un clic   http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=061&dep=005&type=BPS&param=0

  • Le privé perd la bataille de l’eau - Sud Ouest 12 juillet 2011

    Le Conseil constitutionnel déboute les entreprises de l’eau. Le Conseil général pourra continuer à subventionner les syndicats intercommunaux qui passent en régie.

     

    Une fois n’est pas coutume, Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes, peut se féliciter d’une initiative prise par Nicolas Sarkozy. C’est grâce à une question prioritaire de constitutionnalité - une innovation juridique introduite dans la réforme constitutionnelle de 2008 - que l’élu socialiste a gagné l’un de ses plus beaux combats politiques, et sans doute le plus symbolique.

    Le 8 juillet, le Conseil constitutionnel a infligé un revers cinglant aux multinationales françaises de l’eau. Les Sages ont frappé d’inconstitutionnalité un article du Code général des collectivités locales, au motif qu’il « [portait] atteinte à la libre administration des collectivités territoriales ». Il interdisait à celles qui étaient compétentes en matière d’eau potable ou d’assainissement de moduler leurs aides en fonction du mode de gestion retenu, public ou privé.

    Bien plus cher que le public

    Cette disposition avait été introduite en 2006 par le biais d’un amendement déposé par un sénateur UMP du Cantal, lors du vote de la loi sur l’eau. « Je n’ai jamais vu une immixtion aussi grossière des intérêts privés dans le débat législatif », s’était alors indigné Henri Emmanuelli. Le but recherché, même s’il n’était pas clairement évoqué, visait à placer le Département des Landes hors la loi. De peur que l’exemple donné entre Adour et Leyre ne fasse tache d’huile dans d’autres régions.

    En règle générale, les majors de l’eau invoquent les différences de conditions d’exploitation pour dénier toute pertinence aux comparaisons de prix. Dans les Landes, celles-ci sont pourtant à l’origine du retour en force des régies. En 1995, le prix moyen du mètre cube facturé par le privé était supérieur de 70 % à celui distribué par le public.

    Fort de ce constat, le Conseil général a alors joué sur plusieurs tableaux. Il a encouragé les forages et introduit une discrimination dans les aides pour les travaux. Les collectivités en régie ont vu les leurs augmenter, alors qu’elles baissaient pour celles restées dans le giron du privé.

    Mais c’est surtout la création du Sydec, le Syndicat mixte départemental d’équipement des communes, qui a modifié la donne. Doté de moyens humains et techniques étoffés, il apporte une expertise comparable à celle des grandes entreprises. Soit il joue un rôle de conseil auprès des syndicats intercommunaux désireux de reprendre le contrôle de leurs tuyaux, soit il assume carrément la gestion des régies.

    Tête pensante du système, il concentre des compétences et un savoir-faire qui sécurisent des élus ruraux souvent effrayés par la difficulté de la tâche. Résultat : plus de la moitié des communes du département sont aujourd’hui en régie. Et le public n’en finit pas de gagner du terrain. Pour ne pas disparaître, le privé doit rabattre ses marges et s’aligner sur les tarifs du public.

    Bataille juridique

    Pendant quinze ans, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau a multiplié les recours juridiques pour faire annuler les délibérations prises par le Conseil général des Landes. Parfois avec succès. En 2008, le tribunal administratif de Pau avait ainsi ordonné la suspension immédiate des aides, au nom de l’inégalité de traitement des consommateurs. Aujourd’hui, la décision du Conseil constitutionnel sonne le glas des espoirs des majors du mètre cube. Elles ne sont pas parvenues à tuer dans l’œuf l’exception landaise. Les vents ne sont plus très porteurs pour les étendards du CAC 40.

    Pendant des années, les élus locaux ont laissé Suez, Veolia et autres amasser des profits considérables. Ils prennent désormais le temps de faire expertiser les contrats. Même si le privé détient encore 70 % de la distribution d’eau de l’Hexagone, il recule un peu partout, victime de la défiance qu’il inspire souvent, mais aussi des coups de boutoir des associations de consommateurs et de la volonté des politiques de reprendre le contrôle d’un bien public appelé à devenir rare.

    Le jour même où le privé perdait la bataille des Landes devant le Conseil constitutionnel, la Communauté urbaine de Bordeaux signifiait son congé à la Lyonnaise des eaux, et votait le retour en gestion directe de l’eau à l’horizon 2018.

    > Pour lire la décision du Conseil Constitutionnel du 8 juillet 2011 : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2011/2011-146-qpc/decision-n-2011-146-qpc-du-08-juillet-2011.98408.html
    >

  • Bilan de la décentralisation - Le rapport d’Edmond Hervé est en ligne

    mercredi 13 juillet 2011

    La Délégation sénatoriale aux collectivités territoriales, présidée par Claude Belot (UMP, Charente-Maritime), vient de publier un rapport, rédigé par Edmond Hervé (PS, Ille-et-Vilaine), dressant un bilan de trente ans de décentralisation.

    Fruit d’un travail de huit mois, marqué notamment par la visite de 17 départements et par plus de 220 rencontres (élus, préfets, fonctionnaires territoriaux…), ce rapport analyse, dans leurs diverses dimensions (historique, juridique, politique, sociologique, économique…), les évolutions qui, sur trois décennies, ont impacté, « parfois métamorphosé », tous les acteurs et tous les aspects « de notre République, désormais officiellement décentralisée : collectivités territoriales, élus, relations avec les citoyens, politiques publiques, finances locales, personnels territoriaux, services déconcentrés de l’État, coopération intercommunale… ».

    Saluant l’action des élus locaux, il porte un jugement très favorable sur la décentralisation, considérant qu’elle « favorise la démocratie, prend en compte les réalités, mobilise les ressources, sert la réforme de l’État ». Il la qualifie d’ailleurs de « thème de rassemblement politique, pouvant échapper dans ses principes aux clivages partisans ».

    Pour autant, le rapport d’Edmond Hervé en appelle, sur plusieurs points, à une mise en pratique à la hauteur de cet enjeu essentiel. A cette fin, il formule une vingtaine de propositions ou lignes de conduite, parmi lesquelles :

    - l’affirmation de la priorité de la relation contractuelle entre les différents acteurs, notamment entre l’État et les collectivités territoriales ;

    - la modernisation du département, qui doit assumer « une double mission de solidarité sociale et territoriale ». Estimant nécessaire de tirer les conséquences de la Révision générale des politiques publiques, le sénateur d’Ille-et-Vilaine recommande en particulier que le département puisse « mettre à la disposition des communes et communautés qui le souhaitent une capacité d’expertise et de conseil » ;

    - la reconnaissance du rôle économique et redistributif des collectivités territoriales ;

    - une modernisation de la fiscalité locale, assurant une certaine autonomie aux collectivités (notamment à la région, qui ne conserve plus guère de pouvoir de fixation de taux sur les impôts dont elle perçoit le produit) et respectant la justice fiscale (ce qui implique une révision urgente des valeurs cadastrales) ;

    - l’instauration d’un dispositif de financement national des allocations de solidarité ;

    - le renforcement de la fonction stratégique de la région ;

    - la valorisation de la fonction publique territoriale.

    - Lire le rapport

     

    Réforme des institutions/Décentralisation/institutions