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ENSEMBLE 05 - Page 458

  • Le point de vue de notre candidat à l’issue du meeting de lancement de la campagne commune à Stalingrad

     

    Ce nombre et cette diversité venue place Stalingrad, me font penser aux rassemblements que j’ai observés pendant la campagne de 2005. Bon présage puisque c’est la construction politique que je vise. J’en fus impressionné, je peux bien l’avouer, au moment où l’on me demanda de monter sur la tribune.

    La foule, sa bigarrure et sa densité me sautèrent aux yeux et au cœur. Comme une délivrance. Politique, puisque le pari s’avérait gagné. Mais personnelle aussi. En effet j’étais auparavant consigné dans une tente à l’arrière de la scène, scrupuleusement surveillée par l’escouade numéro un, le groupe des camarades qui font de la protection rapprochée dans les foules et que dirige le philosophe Benoit Schneckenburger (vous ai-je déjà parlé du livre qu’il vient de publier sur Epicure ?)

    J’ai suivi tout le début sur un écran de contrôle. Quelle énorme frustration de ne pouvoir comme autrefois me mêler à la fête ! Mais de l’avis de tout le monde, et compte tenu de ce que nous constatons, dans ces sortes de rassemblement avec nos amis, si je me balade de cette façon, il peut se produire de terribles bousculades qui peuvent être dangereuses non seulement pour moi mais aussi pour toute les personnes qui se trouvent sur le parcours.

    Sur scène il y avait le groupe « la belle rouge » qui déchira le ciel et le canal qui coule à deux pas de là. Après eux, la température émotionnelle avait fait exploser le thermomètre politique.

     Vint « la parisienne libérée » et j’ai craint bêtement qu’elle se noyât seulette en scène devant cette foule ! Mais je vis bien que je n’y connaissais rien. Car la voila qui vous empoigne entre la cervelle et le cœur et vous bat comme un tapis les raideurs du sentiment. A l’issue des deux,  tout ce talent nous fit tout déliés et fins mûrs pour les discours.

     J’attendais mon tour en suivant fasciné ce qui se disait.

    Trois femmes, trois hommes. Ce qui impressionne c’est désormais l’unité de ton et de vocabulaire. Dernière arrivée, pour l’instant, au Front de Gauche, Danielle Obono de « Convergences et alternatives », mouvement issu du NPA s’est installée en souplesse, dans son registre particulier preuve que c’est possible.

    Monté sur l’estrade, dans un premier temps, j’étais surtout ému de voir réunis sur ce plateau les représentants de tous ces groupes et partis de l’autre gauche ! Nous étions presque au complet ! Quelle bêtise que le NPA n’y soit pas. Quoiqu’il en soit, je pense que nous avons à présent un impact sans commune mesure avec l’addition même de nos influences respectives.

     Ce jour-là fut celui d’un déclic. Et je crois qu’il nous reste à en comprendre toute la portée. L’alchimie de l’unité fonctionne. Pour ma part j’ai ouvert encore plus grand les yeux pendant la tournée que j’ai faite à la suite, à partir du vendredi. Car j’ai voyagé entre Argelès dans les Pyrénées Orientales et Lézan dans le Gard avec une escale à Montpellier. J’intervenais dans les deux fêtes populaires des communistes dont j’avais accepté l’invitation de longue date.

     Affluence record dans les deux cas. Accueil extraordinairement chaleureux. J’évoque ici non seulement celui des communistes mais celui des personnes de toutes origines qui, pour la circonstance, sont venues à notre rencontre. Il y a de l’enthousiasme naissant. Un rien peu mettre le feu à la plaine. Tous les cadres politiques avec qui j’ai fait le point partagent cette impression, fugace, mais assez forte pour qu’on se la dise, même en mesurant sa fragilité.

    Cela nous fait devoir. On ne fera pas campagne de la même manière si ce démarrage se confirme. Nous le saurons rapidement.

     Il n’y a pas d’avenir pour les traines patins dans cet environnement. Ni pour qui voudrait tout contrôler, tout régenter. Il faut être sur la vague et s’y maintenir en l’encourageant. Je crois que c’est une très bonne chose. Car dans mon esprit il ne s’agit pas seulement d’une campagne électorale, comme je l’ai dit à Stalingrad et répété à Argelès et Lezan.

     D’après moi il faut penser ce que nous faisons comme une composante du moment politique global et notre campagne comme une contribution au processus de la révolution citoyenne que nous voulons faire naître. J’en reste là pour cette fois-ci mais j’attire l’attention sur ce point pour pouvoir en avoir écho dans les commentaires qui se feront à la suite de ce billet et que je lis toujours comme un thermomètre. De mon côté, bientôt je dirai par un exemple concret comment cela peut se nouer. Pour cela j’évoquerai, le moment venu, ma rencontre à Montpellier, avec les initiateurs de l’appel du Front de Gauche des quartiers populaires.

    Jean Luc MELENCHON

    Le discours prononcé lors du meeting d’ouverture de la campagne présidentielle par notre candidat commun peut être vu et entendu sur ce site : http://www.jean-luc-melenchon.fr

     

     

  • Une nouvelle bataille politique s’engage !

    La décision que nous avons prise le 11 juin de « développer un processus de discussion avec le Front de gauche, dans la perspective de participer à un Front de gauche transformé » marque le début d'une nouvelle bataille politique.
    Nous ne remettons pas en question notre exigence de radicalité par rapport au capitalisme.
    Nous persistons à dire « Osons la révolution démocratique ! »
    Nous ne renions pas, non plus, la nécessité de faire de la politique autrement. Nous mettons en cause le rapport des représentants politiques aux citoyens. Nous rejetons la coupure entre politique - activité noble et générale - et les autres activités
    sociales qui lui seraient subordonnées.
    Les discussions que nous avons menées sur le refus d'un simple cartel politique - parce qu'ils entrent en résonance avec une demande sociale similaire - ont pesé sur les fondateurs du Front de Gauche. Cela les a conduits à envisager la question de son
    évolution de manière plus ouverte et à comprendre qu'elle était nécessaire.
    Le Front de Gauche (FDG) n'est sans doute pas « le cadre idéal ». Mais nous nous félicitons de son existence et de son évolution.
    Nous venons, avec ses autres composantes, d'appeler « tous ceux qui se battent aujourd’hui contre les régressions sociales, écologiques et démocratiques à les rejoindre et à construire partout des assemblées ouvertes à tous les citoyens et citoyennes qui
    veulent s’investir dans la démarche de construction d’un nouvel espoir à gauche. »
    Les différences de culture et d'histoire politique ne doivent pas être un obstacle. Nous avons fait le pari d'une transformation possible du FDG, transformation nécessaire pour faire exister dans le champ politique une gauche de transformation sociale. Notre
    objectif n'est pas de créer un rapport de forces vis à vis du PS pour marchander des places dans une alliance future de gouvernement. Nous voulons rendre audible et crédible l'existence d'un courant large qui affirme l'actualité du refus du capitalisme et la volonté de changer la société ; un courant qui permette aux luttes de surmonter leur émiettement, qui les encourage et favorise l'expression de leur force commune.
    Notre travail pour la transformation du Front de Gauche passe par des initiatives qui posent les débats qui nous semblent essentiels, par des propositions qui rompent avec les façons d'agir qui nous semblent dépassées. Il est fondamental de donner une assise populaire au FDG, de donner aux assemblées citoyennes une réalité la plus importante possible, de donner des contenus à ce que doit être une campagne collective sur des axes de rupture. Il est essentiel d'apporter des réponses à celles et ceux qui s'interrogent sur le système politique mais aussi de répondre à l'offensive normalisatrice qu'engagent les libéraux de tout poil.
    Nous devons prendre l'initiative de collectifs les plus larges possibles dans le plus grand nombre de localités possibles.
    Ce n'est pas seulement mettre en oeuvre ce que nous avons décidé depuis longtemps.
    Ce n'est pas seulement faire vivre avec les autres notre démarche politique.
    Ce n'est pas seulement faire vivre l'autonomie de la FASE au sein d'un front plus large.
    C'est la clé du succès de ce front dans la bataille politique qui s'engage.

  • Déclaration des représentants de la Cgt pour le Conseil d’Orientation des Retraites

     

    retraites le 7 septembre 10.JPGLe Conseil d’Orientation des Retraites (COR) doit rendre aujourd’hui un avis présenté comme "technique", mais préconisant un allongement de la durée de cotisation à 41 ans et demi. Le gouvernement et le MEDEF applaudissent, les syndicats s’insurgent.

    Les représentants de la Cgt pour le Conseil d’Orientation des Retraites ont publié une déclaration le 6 juillet :

    Il n’y a pas d’accord sur l’allongement de la durée de cotisation

    La CGT est fermement opposée à l’allongement à 166 trimestres, à partir de la génération née en 1955, de la durée de cotisation nécessaire pour toucher une retraite à taux plein. La consultation du Conseil d’Orientation des Retraites, sensé « rendre un avis technique » sur le sujet, est un paravent que veut utiliser le gouvernement pour justifier une décision déjà prise qui découle de la loi de 2003.

    Cette mesure, comme le recul de l’âge de départ en retraite, est injuste car elle pénalise les catégories de salariés modestes qui ont les parcours professionnels les plus hachés et les retraites les plus courtes.

    Elle se cumule en effet avec la décision de reculer rapidement à 62 ans l’âge minimal du droit au départ à la retraite. C’est la « double peine » qui fait de la réforme française des retraites l’une des plus dures parmi celles appliquées en Europe.

    Par ailleurs, la CGT conteste depuis 2003 les bases de calcul retenues dans le décret pris en application de l’article 5 de la loi du 21 Août 2003, qui surestiment la durée de retraite des salariés et sous estiment la durée de cotisations : l’âge moyen de liquidation de la retraite est dors et déjà beaucoup plus tardif que les 60 ans pris comme référence !

    Décidément, on n’a pas fini de parler des retraites. D’autant que les derniers chiffres du chômage sont là pour rappeler que la situation des salariés âgés comme celle des jeunes ne s’améliore pas, bien au contraire. Cela ne fait que renforcer la nécessité d’une véritable politique de l’emploi sans laquelle l’équilibre de notre système de retraite ne peut être durablement envisagé.

    Jean-Christophe Le Duigou

    Pierre-Yves Chanu

    Représentants de la CGT au COR

  • Conseil municipal du vendredi 24 juin 2011 de la ville de Gap

    gapLire le compte rendu de la dernière séance du conseil municipal de GAP.
     
     
    Bien amicalement,
     
    Cécile, Françoise et Jean-Claude

  • Procès (d’un autre genre) : Filoche …

    par Bernard Langlois

     

    … sur le banc d’infamie !

    Mais pour des raisons respectables et dignes de notre soutien : dans l’exercice de son métier d’inspecteur du travail, qu’il a pratiqué pendant des années (il est aujourd’hui retraité) avec une conscience, une constance, une pugnacité remarquables. Les patrons tricheurs, comme les travailleurs malmenés, trouvaient en lui à qui parler.

    Sa carrière fut ainsi souvent conflictuelle, y compris avec les siens : ceux de Solférino.

    Car Gérard Filoche n’était pas seulement un défenseur professionnel du droit syndical ; mais aussi un militant de toujours, d’abord à la LCR en sa jeunesse, puis au PS où il est toujours.

    Un de ces rares Solfériniens qui mérite encore le nom de socialiste : inlassable et excellent tribun, très recherché dans les provinces lors des campagnes, mais marginalisé dans les instances, où les éléphants le repoussent de la trompe [1] …

    C’est la grande divergence que j’ai avec ce militant toujours propre et sincère : comment peut-il encore rester dans ce parti de libéraux honteux, de notables assoupis et de carriéristes peu regardants sur les malhonnêtetés diverses qu’on commet dans leur rangs (hier encore, l’affaire du sénateur questeur aux notes de frais scandaleuses au bénéfice de sa propre fille et la renonciation au nettoyage des écuries de l’Augias marseillais, beaucoup pour un seul jour !) ; sans parler des déclarations lénifiantes et de l’indulgence envers l’homme du FMI et du Sofitel et sa batterie de casseroles, qu’on se déclare encore prêt à reprendre dans le saint des saints ? Mais, bon, ce n’est pas du militant politique dont est question ici, mais du syndicaliste poursuivi pour « entrave à un Comité d’entreprise. » Procès ce jour. Et le mieux pour vous donner tous les détails de l’affaire, c’est encore de lire Filoche lui-même.

    Bon courage, cher Gérard.