Publié par : http://www.associations.gouv.fr
Le : 13 juillet 2011
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Selon le tout dernier bilan annuel réalisé par l’association Recherches
et Solidarités, le secteur associatif compte 1 815 000 salariés, il a
augmenté de 1,8% par rapport à 2009 (le secteur privé de 0,3%) et il
représente près de 10% de l’emploi privé. Cette année, ce bilan est
complété par une approche conjoncturelle très fine, en glissement
trimestriel, corrigé des variations saisonnières.
L’étude démontre que l’emploi associatif est en recul de -0,5%, au
quatrième trimestre 2010, et de -0,4% au premier trimestre 2011. Les
secteurs du sport, de la culture et de l’aide à domicile sont tout
particulièrement concernés. Au plan régional, la Lorraine, Midi-Pyrénées
et le Languedoc-Roussillon ont plus souffert que les autres régions.
Consulter l’étude
L’année 2009 avait montré un bon maintien de l’emploi associatif dans un
contexte plutôt morose. L’emploi dans les associations avait ensuite
progressé en 2010 de 1,8% par rapport à 2009 alors que le secteur privé
dans son ensemble régressait de 2,3%. Cette croissance de l’emploi
associatif s’était confirmée en effet au premier semestre 2010 avec une
analyse conjoncturelle qui fait état d’une augmentation des effectifs
dans les associations de 1,6% au premier trimestre 2010 par rapport au
1er trimestre 2009, et de 1,4% pour le deuxième trimestre 2010.
Les dernières tendances à la baisse reflètent l’opinion des dirigeants
d’associations. Dans l’enquête nationale menée en juin 2010 par
Recherches et Solidarités, les dirigeants associatifs de certains
secteurs étaient pessimistes sur l’avenir des emplois dans leurs
structures. Ces associations semblaient avoir été relativement à l’abri
les années passées comme le constate les deux études.
Consulter l’enquête nationale
>>> http://www.recherches-solidarites.org/enquetes/cahiers-de-lora
ENSEMBLE 05 - Page 452
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L’emploi dans les associations : Bilan 2010 et conjoncture au premier trimestre 2011
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Communiqué à la presse du groupe G.A.U.CH.E. au conseil municipal de Gap :
Place de la République et square Dunant :
Le maire ne tient pas ses engagements !
En tant que conseillers municipaux, Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud s’étaient adressés au maire à propos de la place de la République. Celui-ci répondait mi-décembre 2010 :
« …Après avoir sollicité l’accord du Conseil Municipal pour demander les subventions afin d’en constituer le plan de financement, l’exécutif municipal va maintenant s’attacher à définir les grandes lignes du projet dans l’esprit de ce que je vous ai présenté au dernier Conseil Municipal, qui, le moment venu, sera soumis à la concertation publique et bien évidemment à l’information de la Commission des Travaux. Nous n’en sommes pas encore là, il reste encore plusieurs semaines de travail avant de pouvoir présenter un avant projet qui soit la véritable base de la concertation, au cours de laquelle, l’opposition aura bien évidemment toute sa place pour, après en avoir pris connaissance, exprimer sa position et se déterminer… »
Nous découvrons aujourd’hui sur le site Internet de la ville de gap dans la rubrique INFO TRAVAUX et CIRCULATION :
« Place de la République : en raison de travaux dans le quartier de la Place de la République, La Place de la République ainsi que les rues de Trébaudon, du Mazel, David Martin et Notre Dame, verront leurs circulations perturbées du lundi 5 septembre au vendredi 25 novembre 2011. Square Dunant : en raison de travaux entrepris sur le square Dunant, la rue Pasteur prolongée, verra sa circulation perturbée du lundi 5 septembre au vendredi 23 septembre 2011.
Le square Dunant sera interdit au public du lundi 5 septembre au vendredi 23 septembre 2011. »Le maire a donc décidé de renier ses engagements et de passer en force.
La commission travaux et la commission d’appel d’offre ne se sont toujours pas réunies pour débattre de ces travaux qui représentent un investissement de 1,5 millions d’euros. A ce jour, aucun document n’est communiqué à ses membres malgré nos demandes répétées. Seuls les commerçants ont été consultés.
Nous dénonçons avec une grande fermeté ce manque de démocratie et de transparence.
Gap le 10 août 2011
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LE ROI EST NU par J.-L. Mélanchon
C’est comme un vertige que ces informations sur la nouvelle bouffée de délire morbide de la sphère financière. En abaissant la note des Etats-Unis d’Amérique une agence de notation a franchi une limite au delà de laquelle il n’y a guère de retour en arrière possible. Avant la reprise, en pleine pause, j’ai donc pensé utile de marquer le moment par ces quelques lignes. J’ai cru les devoir aux cinq mille personnes qui viennent quotidiennement, en plein été, circuler dans les pages de ce blog comme sur une de ces agoras de notre temps dorénavant familières.
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Politique du médicament
Projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé : la Mutualité Française regrette, malgré des mesures positives, une réponse insuffisante
Publié le 01/08/2011,
Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, a pris connaissance du projet de loi relatif à la modernisation du système des produits de santé, qui a été présenté aujourd’hui en Conseil des ministres. Ce projet de loi fait suite aux mesures annoncées par le gouvernement en juin dernier à la suite de l’affaire du Médiator®.
La Mutualité Française souhaite une modernisation en profondeur du circuit des produits de santé. Elle avait formulé ses propositions pour une réforme de l’ensemble de la politique du médicament en France, dès la publication du premier rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le Médiator® en janvier dernier. Puis la Mutualité Française avait publié en mars une série de 10 propositions pour une politique du médicament indépendante des politiques industrielles.
Toutefois, la Mutualité Française constate aujourd’hui que le projet de loi n’apporte qu’une réponse partielle aux réformes attendues. Ce texte ne s’attaque pas, en effet, aux causes profondes des dysfonctionnements observés dans l’affaire du Médiator®.
La Mutualité Française relève dans ce projet de loi plusieurs points insatisfaisants.
- L’octroi d’une nouvelle autorisation de mise sur le marché (AMM) n’est pas subordonnée à la démonstration d’un progrès thérapeutique par rapport aux thérapeutiques de référence.
- Aucune mesure ne permet aux professionnels de santé de devenir de réels acteurs de la politique du médicament. Il n’y a aucune incitation au respect des bonnes pratiques de prescription qui permettrait notamment d’éviter la banalisation des prescriptions hors AMM, ni volonté de voir se développer la prescription en dénomination commune internationale (DCI).
- Aucune mesure n’évoque le renforcement et le financement de la formation médicale continue des professionnels de santé, alors qu’elle dépend aujourd’hui largement des firmes pharmaceutiques.
- L’évolution de la pharmacovigilance proposée manque d’ambition et ne reflète pas les conclusions des Assises du médicament, qui préconisaient une refonte globale de son système.
- Aucune réforme du système du remboursement et du prix du médicament n’est proposée. Moderniser le système du médicament implique aussi une réforme en profondeur de la politique de remboursement et de prix. Cela nécessite de repenser le rôle du Comité économique des produits de santé (CEPS) dans la chaîne du médicament.
La Mutualité Française regrette que le travail réalisé au cours des Assises du médicament, ainsi que les préconisations des différents rapports publiés au cours du printemps, n’aient pas trouvé prolongement et concrétisation dans ce projet de loi. Aussi, la Mutualité Française souhaite vivement que ce texte soit amélioré par le Parlement, pour que l’Etat réinvestisse pleinement ses domaines de responsabilité, notamment le financement des études post-autorisation de mise sur le marché (AMM) et la formation médicale continue.
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"L'agriculture face au changement climatique"
Madame, Monsieur,
Le tout dernier rapport de synthèse de la CIPRA, le compact "L'agriculture face au changement climatique", est téléchargeable dès maintenant à l'adresse suivante : http://www.cipra.org/fr/alpmedia/dossiers/21 (en/it).
Le changement climatique place l'agriculture alpine face à d'immenses défis : elle doit en effet s'adapter au changement climatique tout en réduisant son impact sur le climat. Les domaines stratégiques sont en particulier la réduction des gaz à effet de serre émis par l'élevage bovin, la conversion vers l'agriculture biologique avec une gestion durable des sols et de l'eau. La CIPRA présente des moyens d'y parvenir dans son compact complet de 28 pages. La CIPRA est animée à cet égard d'une vision d'envergure : la qualité à la place de la quantité - seule l'agriculture biologique est durable. Des mesures d'adaptation sont présentées. Les tendances, les restrictions et les conflits sont abordés, ainsi que les solutions présentées à l'aide d'exemples concrets.
D'autres rapports de synthèse sur les thèmes de la protection de la nature, de la construction et de la rénovation, territoires autosuffisants en énergie, des transports et de l'aménagement du territoire sont maintenant disponibles en français à l'adresse suivante : http://www.cipra.org/fr/cc.alps/resultats/compacts
Sincères salutations
Anita Wyss
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