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  • Il est temps que le peuple s’en mêle.

            « Contre la finance et l’austérité, marche citoyenne pour la 6ème République »


    La lamentable affaire Cahuzac n’est pas seulement la faillite d’un homme. C’est celle de la Cinquième République et des politiques entièrement soumises au règne de la finance.

    Alors que le pays s’enfonce dans la crise, il est urgent de rompre avec les politiques d'austérité en France comme en Europe, d’en finir avec le dogme de la réduction des dépenses publiques qui appauvrit les peuples et la domination des actionnaires qui licencient pour accroître leurs profits. . Il faut abandonner toutes les politiques, les traités, les lois et les projets de lois qui les traduisent, tel que l’ANI. Pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux, tout en soutenant les services publics et la défense des biens communs, il faut donner la priorité à une autre  répartition et contrôle des richesse, à l’appropriation sociale, aux droits fondamentaux et à la réduction du  temps de travail.

    Il est urgent d’en finir avec ces institutions issues d’une époque révolue. D’année en année, l’abstention, la défiance et le dégoût envers le système politique ne cessent de progresser. Cette Constitution érige en vertu l’irresponsabilité devant le peuple, admis à voter sur les grandes orientations nationales une fois seulement tous les cinq ans. Elle installe un bipartisme qui enferme les choix du pays. Elle a permis la forfaiture du traité de Lisbonne en violation du « non » des Français au Traité constitutionnel européen de 2005 puis la ratification sans débat populaire du traité Merkozy contrairement aux engagements du candidat Hollande. Elle est le moyen d’imposer au pays des politiques d’austérité fauteuses de chômage et de pauvreté alors qu’elles sont insupportables au grand nombre et de plus en plus contestées au sein même de l’actuelle majorité parlementaire. Elle bloque tout changement qui pourrait mettre à bas la petite oligarchie en place et son ordre social conforme aux intérêts de la finance. Elle se dit garante d’un « pouvoir fort » mais ne fait rien face à la finance, face à l’Europe austéritaire, face aux délocalisations.

    Pour instaurer une démocratie véritable, il est temps de fonder une nouvelle République. Pour en finir avec la domination des marchés financiers, nous avons besoin de la souveraineté du peuple, seule à même de viser l’intérêt général. I nous faut une démocratie qui repose sur l’implication et la mobilisation des femmes et des hommes, la construction de nouveaux rapports de forces favorables aux travailleurs et aux citoyens. Il faut une Sixième République, décidée souverainement par toutes et tous, et l’élection d’une Assemblée constituante.

    Parce que l’affaire Cahuzac n’est pas une crise passagère, les propositions du président de la République ne sont pas à la hauteur. Elles n’arrêteront pas la décomposition accélérée des institutions. Nous nous opposons radicalement à la droite et l’extrême droite qui en profitent pour faire reculer l’égalité, au nom du refus du mariage pour tous. Une véritable refondation démocratique, sociale et écologiste du pays à travers un processus constituant s’impose. Nous appelons donc toutes les citoyennes et tous les citoyens attachés à l’égalité, toutes les forces de gauche, écologistes et du mouvement social favorables à ces objectifs, à marcher le 5 mai prochain contre la finance et l’austérité, pour la Sixième République. Il est temps que le peuple s’en mêle.

     

     

  • Mariage pour tous : fin du débat à l'Assemblée nationale après une nuit agitée


    Les députés ont achevé tôt ce matin l'examen du projet de loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, après deux jours de débats et une nuit particulièrement agitée. L'hémicycle a en effet échappé de peu à une bagarre, échauffé par les manifestations des opposants au projet qui se déroulaient à l'extérieur.
    Entamés mercredi, les débats se sont achevés à 07h35 ce matin, ce qui ouvre la voie au vote définitif du texte mardi prochain. Aucun amendement n'a été adopté. L'UMP a déjà indiqué qu'elle envisageait un recours devant le Conseil constitutionnel.
    Dans la nuit, l'hémicycle a échappé de peu à une bagarre. Dans la confusion, des députés de l’opposition, excédés par une mimique d'un collaborateur du ministre de la Justice se sont précipités au bas de l'hémicycle, créant plusieurs minutes de tension physique. Aux cris de «
    dehors, dehors », ils se sont approchés des bancs du gouvernement. Des huissiers et le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, se sont interposés pendant plusieurs minutes.
    « Des coups de poings sont partis », a même affirmé le député du Nord, Bernard Roman. Une huissière aurait reçu un coup, selon des sources parlementaires.
    Ce sont les allers-retours de certains députés UMP entre l’extérieur de l’Assemblée nationale, où les manifestants opposés au mariage pour tous s’étaient une nouvelle fois regroupés, et l’intérieur de l’hémicycle qui ont nourri et fait déraper les débats à propos de l’action de la police face aux manisfestants.
    « Cela fait trente ans que je siège dans cet hémicycle, je n'ai jamais vu cela », a réagi Alain Vidalies, tandis que le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, a condamné cette « descente avec menace physique ». Ce matin, Claude Bartelone a annoncé qu’il demanderait que le bureau de l’Assemblée nationale, qu’il préside, prenne des sanctions contre les députés qui ont failli en venir aux mains. « Je présenterai les images de cet incident à la prochaine réunion du bureau et je demanderai qu’il puisse y avoir des sanctions car il y a des choses qui ne peuvent être acceptées », a-t-il déclaré.
    Hier, le président de la République était intervenu pour condamner les dérapages observés depuis plusieurs jours. Selon François Hollande, qui s’exprimait en marge d’un déplacement à l’aéroport de Roissy Chalres-de-Gaulle sur la sécurité, les opposants au texte « ne demandent pas un report mais le fait que cette loi ne puisse jamais intervenir ». Il avait aussi demandé qu’on « laisse le Parlement terminer son travail ».

    Télécharger le texte adopté par l’Assemblée nationale.

  • Future communauté d'agglomération du Gapençais

    gapLe 18 avril à 19h30 à l'hôtel de ville de Gap, le comité de pilotage a été mis en place par les maires de Pelleautier, La Freissinouse et GAP.
     
    Ce comité de pilotage est composé de 41 membres. Je représente le groupe GAUCHE du conseil municipal de GAP. Il se réunira 3 à 5 fois d'ici la fin 2013.
     
    Ce qu'il faut en retenir:
     
    - La communauté d'agglomération se mettra en place le 1 janvier 2014.
     
    - Gouvernance: le conseil communautaire sera composé de 41 délégués communautaires, 20 pour GAP (dont 5 de l'opposition), 11 de Pelleautier et 10 de La Freissinouse. L'exécutif sera composé d'un président et de 7 vices présidents (j'ai rappelé la position de notre groupe: la présidence devrait être assurée lors de la mise en place par un élu d'une des 2 communes de Pelleautier et de La Freissinouse).
     
    - Compétences obligatoires: développement économique, aménagement espace communautaire (organisation des transports urbains...), équilibre social de l'habitat (programme social de l'habitat...), politique de la ville.
     
    - compétences optionnelles: sur les 6 possibles, 3 sont proposées, l'assainissement, l'environnement et l'action sociale. (à ma demande le COPIL n'a pas délibéré sur cette proposition, un débat sera préalablement organisé en commissions communales de la ville de Gap)
     
    - Facultatives: à choisir dans l'avenir en fonction de l'intérêt communautaire.
     
    - Instances de mise en oeuvre: 4 groupes de travail sont mis en place, infrastructure-réseau, transport urbain, politique de la ville-action sociale, ressources humaines-finances-fiscalité. Ils seront composés de 6 membres de la ville de Gap (dont 2 des groupes d'opposition). Il y aura 1 réunion par mois. Je me suis inscrit dans 2 groupes de travail, la politique de la ville/l'action sociale et ressources humaine/finances.
     
    - Présentation aux citoyens: les services de l'état ont été sollicités pour qu'une présentation soit faite aux habitants des 3 communes (entre juin et novembre 2013).
     
     
    Le conseil municipal de Gap doit se réunir avant le 24 mai pour adopter les statuts de la communauté d'agglomération. Le calendrier de mise en oeuvre sera présenté.
     
    Les comptes rendus des réunions du COPIL seront envoyés aux conseillers municipaux des 3 communes.
     
    J'ai demandé à être destinataire du diaporama qui a été présenté. 
     
    JC Eyraud

  • POLITIQUE: Le socialiste Gérard Filoche a dénoncé l’accord national interprofessionnel devant 80 personnes environ (article du DL du 17 avril)

    “Le pire accord que la gauche ait jamais mis en oeuvre”

    Déjà, le train avait du retard.Mais Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti socialiste, en arrivant à la salle de la Romettine, est visiblement comme un poisson dans l’eau, à la rencontre de quelque 80 militants de l’aile gauche du PS, mais aussi du Front de gauche, d’Attac… C’est Christine Miegge, membre du bureau fédéral du Parti socialiste, qui a organisé cette réunion où les élus PS, hors Christian Graglia, brillent par leur absence. Gérard Filoche, est venu parler de l’ANI, accord national interprofessionnel. « C’est le pire accord que la gauche ait jamais mis en oeuvre… Je n’en conteste pas la méthode, celle de la négociation sociale, mais celle du résultat. » Encore qu’il conteste que les syndicats dits “majoritaires” le soient en réalité. Et il va se moquer en démontant point par point ces fameux résultats, la formule médiatique “juste, équilibré et sécurisant”. Du vent ! tentera t il de montrer. « En 27 articles, il y a 54 reculs pour les travailleurs. C’est simple : tout est mauvais ! La feuille de route du gouvernement n’a pas été suivie, il n’y a rien pour “déprécariser” le travail. » L’orateur indique qu’en fait personne, y compris les députés, n’a lu le texte hors les proclamations inexactes faites dans les énoncés des têtes de chapitre. « Le diable est dans les détails ! »

    Digne de Nicolas Sarkozy ?

    Et de poursuivre : «L’accord dit de maintien dans l’emploi donne la possibilité par des accords majoritaires dans l’entreprise, à 50 %, de baisser les salaires, comme de modifier les volumes horaires, sans passer par un plan social. C’est le reflet des accords compétitivité emploi de Sarkozy, proposés dans la dernière campagne, auxquels la gauche s’était opposée. » Gérard Filoche n’a pas renoncé à convaincre les parlementaires, qui ont déjà voté le texte selon la procédure d’urgence. Il va de ville en ville porter la bonne parole. « La gauche nous parle de ce que nous ne voulons pas entendre, le langage de la haute finance. » Et il lance un appel à manifester le 1er mai contre l’accord et la politique d’austérité. Mais le 5mai, le Front de Gauche appelle à manifester à Paris pour une sixième république. En sera t il ? Gérard Filoche n’a pas répondu à la question.

    Michel PÉAN

  • Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 29 mars 2013

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