Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Acte III. Le gouvernement contraint de reculer : Un encouragement à poursuivre pour une autre réforme !

    Déclaration

    Faisant suite à la demande du Sénat, le premier ministre vient d’annoncer le retrait sous sa forme actuelle du projet de loi dit « acte III de la décentralisation ». Il annonce sa division en trois parties- la première, concernant la métropole et devant être soumise au Sénat dès ce printemps, la seconde sur le rôle des régions, la troisième sur les compétences et les solidarités territoriales - et l’étalement dans le temps de l’examen parlementaire de ces différents aspects.

    Ce projet suscitait un rejet croissant de la part des élus locaux et des populations, au fur et à mesure que les débats publics éclairaient les enjeux. Le gouvernement qui entendait aller vite a été finalement obligé de tenir compte de l’émotion suscitée.

    L’ANECR avec « l’appel des 200 pour un renouveau démocratique des institutions dans une République unie et solidaire » aura largement contribué à alerter des centaines d’élus de toute la gauche sur la nocivité de ce texte et a pris toute sa part dans ce premier recul.

    Des dizaines de milliers d’élus locaux attendent aujourd’hui autre chose d’une réforme des territoires qu’un texte obéissant aux injonctions de compétitivité de la commission de Bruxelles, avec des métropoles aux pouvoirs exorbitants, éloignant encore plus les citoyens des lieux de décisions et provoquant à terme la disparition des communes et des départements.

    Le texte doit être réécrit totalement avec comme fil rouge la réponse aux besoins humains et aux défis de démocratisation à tous les niveaux de notre République !

    Il faut redonner un pouvoir réel aux citoyens dans des collectivités librement administrées, réaffirmer le rôle essentiel de la commune, véritable lieu de démocratie et de citoyenneté active, défendre et promouvoir les services publics, ainsi que la pertinence des trois autres niveaux de collectivités, Département, Région, Etat, ce dernier ayant un rôle majeur de garant de la solidarité et de l’égalité républicaine sur tout le territoire. Il faut des coopérations de projets entre collectivités, et que les intercommunalités restent sous contrôle des citoyens et des conseils municipaux. La proportionnelle et le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales ne peuvent être absents d’une véritable décentralisation. Et il faut rompre impérativement avec l’austérité pour les collectivités avec le projet de réduction de 4,5 milliards et demi de dotation. Donner aux collectivités les moyens nécessaires pour répondre aux besoins grandissants des populations, favoriser l’emploi et l’investissement public, c’est combattre la crise de façon efficace puisqu’elles représentent 70% de l’investissement public !

    Ce report gouvernemental est un encouragement à tous ceux qui, comme nous, demandaient le temps du débat, de l’écoute nécessaire pour une réforme de cette importance.

    Ce temps est d’autant plus nécessaire qu’il doit permettre le respect du choix des citoyens à l’occasion des prochaines échéances électorales. Il serait incompréhensible que la volonté populaire et les choix exprimés pour l’avenir de chaque commune et de chaque département soient contredits par une réforme votée avant ces scrutins et donnant tous les pouvoirs aux métropoles à partir du 1er janvier 2015.

    L’ANECR appelle très largement tous les élus, les personnels de la fonction publique et leurs organisations syndicales, le milieu associatif et l’ensemble des citoyens à se faire entendre dans ce nouveau contexte de débat pour aboutir à une réforme qui soit pleinement la leur, porteuse de démocratie, de redressement économique et social, respectueuse des populations et des territoires.

     

  • Il faut revenir en démocratie !

    Les événements s'accélérent.

    Aujourd'hui force est de constater que le mélange entre le finance, la politique,et les médias atteint un niveau plus que néfaste pour la démocratie.

    Depuis la mondialisation financière, la politique n'a plus le pouvoir de régulation.

    L'oligarchie politico-financière qui nous gouverne est hors sol et se considére au dessus des citoyens.

    Elle agit pour maintenir les privilèges des riches au mépris des urgence sociales et écologiques.

    Pour répondre aux défis du 21 ème siècle, il faut revenir en démocratie.

    Lors des campagnes des élections présidentielles et législatives nous parlions de révolution citoyenne et de 6ème République.

    Je crois que le moment est venu de changer de République en s'appuyant sur les attentes de TOUS les citoyens.

    C'est ce que nous mettons en oeuvre dans le cadre de la préparation des prochaines élections municipales.

    Jean-Claude Eyraud

  • Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 29 mars 2013

    mairie_de_gap.jpgSuite à la séance du conseil municipal, nous avons écrit au préfet.

     

    Monsieur le préfet des Hautes Alpes,
    nous vous communiquons en pièces jointes deux contestations sur la légalité des délibérations votées lors de la dernière séance du conseil municipal de GAP.
    Elles concernent :

     - la délégation du service public de l'eau potable: désignation du délégataire et approbation des clauses du contrat. Nous joignons également nos observations sur le contenu du contrat article par article.

    la cession d'un terrain communal chemin des Essagnières au groupe Chopard-ECL.

    Nous vous prions de bien vouloir croire, Monsieur le Préfet, à l'assurance de notre parfaite considération.

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

    conseillers municipaux de la ville de Gap

  • Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 29 mars 2013

    gap.jpgEcoutez les débats en un clic:

    http://www.ville-gap.fr/fr/citoyen/la-municipalite/conseil-municipal/ecouter-les-debats-du-vendredi-29-mars-2013.html