La retraite, quel débat ?
- Quelques repères
- Les régimes de retraite existants
- Les retraites, un enjeu de civilisation.
- La scandaleuse situation des retraites agricoles
- Retraite : les premiers débats
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La retraite, quel débat ?
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- Retraite : les premiers débats
Participation libre
Projection de 60 minutes suivie d’un débat avec la réalisatrice
DVD du film sur place
chloe.jacquemoud@hotmail.fr
« Ya queremos saber »
Maintenant nous voulons savoir
La récupération du pouvoir politique
par la population indigène
Bolivie été 2008
Un film de Chloé Jaquemoud
Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).
Le 17 avril 2010.
Pour accéder à l’intégralité du tract et l’imprimer, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1671
Tract que chacun peut diffuser sur les marchés, à la porte des entreprises, dans les gares, dans les cortèges du 1er Mai !
1.- PRÉSERVER LE DROIT DE BIEN VIVRE PENDANT SA RETRAITE
2.- DÉJOUER L’OPÉRATION POLITICIENNE DE SARKOZY QUI, APRÈS SA DÉFAITE ÉLECTORALE, VEUT UNE REVANCHE SOCIALE
3.- INTERDIRE AUX BANQUIERS, ASSUREURS ET FINANCIERS DE FAIRE MAIN-BASSE SUR NOS RETRAITES POUR SPÉCULER
4.- METTRE EN ÉCHEC LA VOLONTÉ DES CLASSES DIRIGEANTES D’ORGANISER L’INSÉCURITÉ DES RETRAITÉS APRÈS CELLE DES SALARIÉS
5.- IMPOSER UN NOUVEAU PARTAGE DES RICHESSES FAVORABLE À LA POPULATION
6.- AVANCER VERS LA SUPPRESSION DU CHÔMAGE ET DE LA PRÉCARITÉ EN DÉVELOPPANT DES PRODUCTIONS ET SERVICES PERMETTANT DE RÉPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX, TOUT EN ORGANISANT LA CONVERSION ÉCOLOGIQUE DE L’ÉCONOMIE
7.- DÉSOBÉIR À L’UNION EUROPÉENNE ET PRENDRE DES MESURES PROTECTIONNISTES UNIVERSALISTES POUR DÉVELOPPER NOTRE SYSTÈME SOCIAL ET LE PROMOUVOIR À L’ÉTRANGER
8.- SOUMETTRE LE PARTI SOCIALISTE À LA « QUESTION SOCIALE »
9.- DÉVELOPPER LE « TRAVAIL LIBÉRÉ » QUE FONT LES RETRAITÉS, PRÉMICES D’UN SOCIALISME DU XXIE SIÈCLE
Pour accéder à l’intégralité du tract et l’imprimer, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article1671
par La Rédaction du DL | le 17/04/10
Geneviève, Francis et Claude. Trois destins bousculés par la crise. Trois désespoirs qui se sont exprimés hier devant l'étude Me Lageat, mandataire liquidateur.
Geneviève Galland était vendeuse chez G-tech, un commerce de hi-fi et électroménager de la zone Tokoro. L'activité de la société a cessé à la fin de l'année dernière. Les trois salariées ont été licenciées. Geneviève était en maladie jusqu'au 4 février 2010. « Depuis cette date, je n'ai rien touché. Ni indemnités de salaires, ni congés payés et je ne peux même pas m'inscrire au Pôle emploi, tous les documents n'ayant pas été remplis. »
Conséquence : « la banque a été sympa au début. Mais mon découvert commence à poser problème. J'ai trois enfants. Jusqu'ici, j'ai réussi à payer mon loyer, mais sans entrée d'argent, je vais faire comment le mois prochain ? »
Francis Picot et Claude Parra étaient conducteur de travaux et dessinateur auprès des Maisons Charles-Queyas. La société a pâti de la crise et d'un procès perdu. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 29 janvier. Francis : « j'ai multiplié les coups de fil, les e-mails... Enfin ce matin, Me Lageat m'a payé les congés payés après que je lui ai annoncé que j'allais manifester devant ses locaux. Pour moi, c'est une aumône par rapport à tout ce qu'elle me doit. J'ai comblé un peu le trou que j'ai à la banque. Mais ma banquière m'a dit qu'elle ne pourrait pas me suivre longtemps. »
Malgré ce versement, Claude et Francis sont venus manifester hier devant la porte de l'étude de Me Lageat. Ils ont été soutenus dans leur démarche d'hier par Maurice, leur ex-patron.
« On ne demande pas de passe-droit. On réclame juste ce qui nous est dû » expliquent-ils. Et ils envisagent de manifester tous les jours devant l'étude située dans l'immeuble Le Président sur le boulevard Pompidou à Gap. « Si d'autres veulent nous rejoindre... »
Me Anne Lageat dément tout laxisme dans le traitement des trois dossiers. « Dans la très grande majorité des cas de liquidation judiciaire, on est dans le cas d'une impécuniosité absolue. On fait donc intervenir le fonds de garantie des salaires, l'Unedic-AGS. Et dans les cas présents, je l'ai sollicité en temps et en heure pour que les personnes soient indemnisées. Au fur et à mesure qu'ils adressent des fonds, je les remets aux salariés, explique-t-elle. Il n'y a pas de retard. Pour l'indemnité de licenciement que les salariés de Charles-Queyras réclament, la date butoir était le 12 avril, on est le 16 avril. »
Quant au cas de Geneviève Galland, « l'AGS vérifie tout et il lui arrive de contester les demandes que je lui fais » glisse Me Lageat. « Nous n'avons pas connaissance d'un contentieux avec les AGS » indique de son côté Jean-Claude Eyraud (CGT qui défend la salariée)
Le différend n'en restera de toute façon pas là. Geneviève a saisi les prud'hommes.