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retraite

  • RETRAITES

     

    Une rentrée qui va compter !

    vendredi 23 juillet 2010

    La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur la réforme des retraites. Si les travaux de cette commission constituent un passage obligé dans la procédure législative, c’est bien l’étape qui s’engagera, d’abord à l’Assemblée nationale le 6 septembre, puis au Sénat, qui sera décisive.

    Comme on s’y attendait, le débat n’a pas eu lieu. Gouvernement et parlementaires UMP ont fait feu de tout bois pour empêcher la discussion sur les points les plus importants de la réforme, en particulier le report de l’âge légal (62 ans) et de l’âge du taux plein (67 ans).

    Ainsi, tous les amendements qui contestaient le fond de la réforme ont été jugés irrecevables, sous couvert de l’article 40 de la constitution. Par ailleurs, les temps de parole étaient chronométrés, chaque intervention ne pouvant excéder 2 minutes.

    Les quelques amendements adoptés par la commission n’affectent pas la teneur du projet et son caractère régressif.

    Jamais une réforme d’une telle importance n’avait été traitée avec un tel mépris de la démocratie la plus élémentaire. C’est d’abord la démocratie sociale qui a été foulée aux pieds. C’est maintenant la démocratie politique.

    La majorité parlementaire est apparue plus que jamais aux ordres du Medef avec des propositions d’amendements tendant à durcir le texte du gouvernement.

    Ce dernier a joué la modération, souhaitant conserver pour septembre quelques marges de manœuvres. Cette posture confirme la pertinence du rendez-vous du 7 septembre prochain.

    Seule la mobilisation la plus large des salariés, dès le 7 septembre prochain, permettra d’imposer d’autres choix à ce gouvernement.

    Montreuil, le 23 juillet 2010

  • RETRAITES : LA GRANDE TRICHERIE



    Par Pierre Mascomère, actuaire consultant.


    Le 17 Juillet 2010.


    Pour imprimer ou accéder à l’intégralité du texte, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article1727


    Le gouvernement a présenté son projet de « réforme » des retraites. Des quatre-pages publicitaires dans toute la presse en vantent à profusion les mérites. Le quotidien Les Échos du 10 juillet présente cette réforme comme le souhaite le gouvernement. Mais ce journal, peu suspect de critiquer cette réforme, la présente aussi, dans la même page, selon sa propre vue(1).

    Se plaçant en 2020, il détaille en effet « l'effort de redressement » de 30 Md€ prévu. Cet « effort »  est supporté par les salariés, les entreprises, et des recettes nouvelles ne touchant pas les entreprises. Les salariés, du fait du report de l'âge légal de la retraite, participent pour 20,2 Md€, et, du fait de la hausse des cotisations salariales des fonctionnaires, pour 4,9 Md€.

    Les entreprises, notamment du fait de minorations d'allégements de charges, participeront pour 2,2Md€. Le solde est constitué de diverses recettes nouvelles, hors entreprises, dont 1 Md €  de taxes supplémentaires sur les revenus du capital.

    L'effort supporté par les salariés est donc de près de 84%, celui supporté par les entreprises de 7%.

    (…)

    Pour lire la suite, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article1727

  • Départ anticipé des fonctionnaires

    0501220223_20100502202570242830.jpg[435x-1].JPGLIRE les précisions sur la réforme du dispositif de départ anticipé pour les fonctionnaires parents de trois enfants et ayant 15 ans de service.

  • Communiqué de l’intersyndicale du 29 juin

    CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

    2010062416191264.jpgCes dernières semaines, les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités se sont mobilisés de plus en plus massivement sur les retraites, notamment le 24 juin 2010. Ils ont réaffirmé leur opposition au projet de réforme injuste et inacceptable du gouvernement, notamment au report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans qui pénalise particulièrement les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ceux ayant eu des carrières chaotiques et incomplètes.
    Cette réforme n’apporte, par ailleurs, pas de réponse sur le plan de la pénibilité.
    Elle aggrave les inégalités entre les hommes et les femmes. Les organisations syndicales dénoncent la campagne médiatique précipitée du gouvernement qui travestit la réalité du projet.
    Cette réforme, une des plus dures d’Europe, arrive dans une situation économique dégradée où le chômage est en hausse continue et touche plus fortement les jeunes et les seniors. Les politiques de rigueur se généralisent dans toute l’Europe en aggravant les inégalités et hypothèquent fortement toute reprise.
    Des initiatives intersyndicales viseront à interpeller le gouvernement et ses représentants, aux niveaux national et local, le 13 juillet, jour du Conseil des ministres qui adoptera le projet de loi. Durant l’été, les organisations syndicales interpelleront les parlementaires.
    Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites.
    Elles décident d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s’ouvrira le débat parlementaire. Elles appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une mobilisation d’ampleur.

    29 juin 2010

  • Intersyndicale du 17 juin Réforme injuste : mobilisation massive le 24 juin 2010 !


    Communiqué commun des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA


    Le gouvernement a rendu public son projet de réforme des retraites.


    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, qui se réunissent régulièrement depuis octobre 2008, ont analysé ensemble ce projet. Quelle que soit leur appréciation sur les solutions à apporter pour l’avenir des retraites, elles affirment que la réforme proposée est inacceptable, injuste, essentiellement à la charge des salariés, comptable et de court terme, sans réponse aux vraies questions.
    • Le report brutal à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes ; celles et ceux ayant des carrières incomplètes et chaotiques en particulier les femmes qui sont aujourd’hui 28% à travailler jusqu’à 65 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
    • La situation financière actuelle de notre système de retraite est pour l’essentiel dûe à la crise, pourtant 85% des efforts sont demandés aux salariés. Les entreprises, les hauts revenus, les revenus du capital sont 5 fois moins mis à contribution que les salariés. Les fonctionnaires se voient imposer une augmentation drastique de leur cotisation conduisant à une baisse de leur pouvoir d’achat.
    • La réforme proposée ne répond ni aux questions d’emploi, en particulier des jeunes et des seniors, ni à la résorption des inégalités hommes-femmes, ni à la reconnaissance de la pénibilité… elle renvoie aux futures générations l’incertitude de la pérennité des régimes de retraites solidaires par répartition.
    Cette réforme, loin de répondre à l’enjeu de société qu’est celui de l’avenir des retraites, est brutale et porteuse de recul social pour la quasi-totalité des salariés du privé, du public et des régimes spéciaux.
    Pour combattre cette réforme, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent l’ensemble des salariés, des retraités, des privés d’emploi et des jeunes à participer massivement à la journée nationale de grèves et de manifestations du 24 juin 2010.
    L’intersyndicale se réunira à nouveau le 29 juin pour faire le bilan du 24 juin, décider des initiatives et mobilisations possibles pendant l’été et à la rentrée.

    Le 17 juin 2010.