Le plan de redressement voté par le conseil d'administration du Chicas prévoit "un retour à l'équilibre financier", le déficit budgétaire s'élevant à 8M€.
Il s'étale sur la période 2010-2013 et entend "maîtriser les dépenses". Avec d'abord "le maintien des dépenses médicales et pharmaceutiques à leur niveau de 2009, réalisable grâce à une informatisation du circuit du médicament et une réflexion sur l'organisation de la biologie sur l'ensemble du territoire de santé". Puis "la poursuite de la maîtrise des dépenses de personnel (70 % du budget du Chicas) nécessitant le gel de 34 postes sur les services logistiques et les services de soins et, de ce fait, une réorganisation de ces services pour maintenir des prestations de qualité. Aucun licenciement n'est envisagé dans ce cadre mais une action sur les départs en retraite, en maternité, les demandes de disponibilité... fréquents au sein des 1 500 employés du Chicas". Enfin, "la mise en œuvre de l'indemnité de départ volontaire ouverte aux agents publics, sous certaines conditions, par le Fonds de modernisation des établissements de santé".
Le plan prévoit aussi "l'optimisation de l'activité dans la mesure où l'hôpital est financé en majeure partie par une tarification à l'activité et non plus sous forme de dotation globale". Et ce en "valorisant l'activité produite par le corps médical et le personnel soignant" et en "développant ou réorganisant l'activité pour offrir une prestation médicale de qualité (par exemple, service de spécialités médicales sur le site de Sisteron, développement de la filière cancérologie)".
"La condition
de la réalisation
des importants investissements de modernisation"
Dans son communiqué, la direction du Chicas termine en disant que "le retour à l'équilibre financier de l'établissement est la condition de la réalisation des importants investissements de modernisation du Chicas prévus sur les années 2010-2015 (transfert du site de l'Adret sur le site Muret, extension et restructuration immobilière du site Muret, poursuite de la rénovation du site de Sisteron, acquisition ou renouvellement d'équipements lourds sur Gap et Sisteron)". Et précise le soutien de l'Agence régionale de santé dans ces objectifs.