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  • CERISE N° 65

    Au sommaire de Cerises 65 :

    - la une : Le mirage de la toute-puissance des libéraux

    - le merle moqueur perd ses illusions, mais continue de rêver

    - l'agenda militant : Jaurès, cheminots et service publics, guerres et genre, luttes paysannes

    - les liens : Communisme et autogestion, marchandisation de la culture, le PAP

    - le gâteau : Florence Aubenas, C'est ainsi qu'elles vivent

    - cocktail : Expulsions, que faire (suite), départ, changer de société, congrès d'étape, proposition pour "l'autre gauche", FASE

    - à table : Appel à contribution - Penser les transformations nécessaires du système éducatif

    - cerisier : Penser les contradictions du réel - Ce que nous entendons par communisme


    Bonne lecture !

    Cerise du soir

  • Il faut des moyens d’urgence pour les Caf

     

    Le gouvernement doit prendre ses responsabilités

    jeudi 1er avril 2010

    Déclaration des Administrateurs CGT et la CNAF

    La situation budgétaire des Caf laisse apparaître que les charges de travail importantes constatées depuis le début de l’année 2009 ont entraîné la consommation de tous les crédits pérennes, nouveaux et exceptionnels, accordés en 2009 dans le cadre de la montée en charge du Rsa, les taux d’utilisation des fonds affectés aux dépenses de personnel et au fonctionnement pour l’année 2009 sont très hauts.

    Ces taux élevés d’exécution budgétaires sont aussi liés au recours aux heures supplémentaires, obligatoires dans bon nombre de caisses, à des contrats à durée déterminée (CDD) qui ne répondent pas aux besoins d’emplois de personnels qualifiés comme les techniciens conseil par exemple. On a pu constater également des fermetures répétées de permanences, d’antennes, même de sièges, d’accueils téléphoniques et pour certaines caisses, la non réponse aux courriels des allocataires.

    La direction de la Cnaf propose d’affecter en 2010 les fonds non utilisés en 2009 sur la ligne budgétaire « dépenses de personnel », fonds émanant des caisses pour 20M€ et 15,5M€ de fonds non utilisés en dépenses centralisées. Mais il faut savoir que sur 15,5M€, 4,7M€ constituent un fonds de provision pour contribuer au financement, à compter de l’automne 2010, de la baisse du coût des communications téléphoniques pour les allocataires (fin des numéros surtaxés) et 4,8M€ conservés afin de faire face aux difficultés éventuelles de certaines caisses. Au final, seuls 6M€ seront utilisables et dédiés à la réactivation des plateformes régionales téléphoniques de premier recours (déjà utilisées pour la mise en œuvre du Rsa), et rien ne garantit qu’elles ne soient pas externalisées au bénéfice du secteur privé dans certaines régions.

    Ainsi, face à la crise aiguë que vivent personnels et allocataires avec un service très dégradé rendu par les Caf, la seule solution préconisée est de transférer sur 2010 des fonds très modestes, non utilisés en 2009 pour abonder les lignes « dépenses de personnel » et « fonctionnement », qui serviront à embaucher environ 400 CDD sur 6 mois.

    Quand on sait que le gouvernement exige de la branche Famille qu’elle rende dès l’été 2010, 1/3 des 1257 emplois parcimonieusement octroyés pour faire face aux charges supplémentaires liées à la mise en place du Rsa, que des missions nouvelles vont être imposées aux Caf tels que le Rsa Dom, le Rsa jeunes, la trimestrialisation des déclarations de ressources pour les bénéficiaires de l’Aah, les Ccapex (prévention des expulsions locatives)…les moyens envisagés sont parfaitement dérisoires.

    La Cgt dénonce solennellement ce tour de passe-passe budgétaire au regard de la situation actuelle des caisses, des nouvelles échéances qui les attendent. En aucune manière, les moyens envisagés ne sont à la hauteur des enjeux de redressement durable de la situation des organismes, il s’agit d’un pansement sur une jambe de bois.

    Seul, le maintien de tous les emplois Rsa et la création d’emplois pérennes (CDI) en nombre et en qualité sera susceptible de résorber la crise actuelle et maintenir la qualité d’un véritable service public de proximité réclamé par les allocataires et les personnels, ces derniers l’exprimant depuis plusieurs mois à travers de nombreux mouvements sociaux.

    Le Conseil d’administration de la Cnaf du 6 avril prochain a l’occasion d’exiger des Pouvoirs publics et du Ministre nouvellement nommé, Eric Woerth, les moyens nécessaires pour rétablir un service public de haut niveau dû aux familles, notamment celles parmi les plus vulnérables. De simples mesures cosmétiques représenteraient une grande déception pour les personnels et entraînerait l’incompréhension et la colère des allocataires.

    En tout état de cause, la Cgt continuera à réclamer des moyens humains et financiers pour que les Caf soient en capacité de répondre à leurs missions au bénéfice des familles et des allocataires. La mobilisation de tous est la seule issue.

    Montreuil le, 1er avril 2010

  • Hausse des inégalités

     

    Explosion des très hauts revenus et salaires

    vendredi 2 avril 2010, par Frédéric Dayan

    Selon deux études de l’Insee publiées aujourd’hui, les très hauts revenus et les très hauts salaires ont augmenté en moyenne plus rapidement que ceux de l’ensemble de la population en France entre 2002 et 2007.
    Relativement plus âgés que les autres salariés du privé, en très grande majorité masculins, les plus hauts salaires sont surtout dirigeants d’entreprise, professionnels de la finance ou commerciaux, ils ont bénéficié d’"augmentations substantielles" : +5,8% par an en moyenne et en euros constants (inflation comprise) pour ceux déjà au sommet de la hiérarchie salariale et +14,5% pour ceux qui y ont accédé dans la période.
    "Il s’agit d’augmentations salariales nettement supérieures à celles de l’ensemble des salariés ayant toujours eu un emploi entre 2002 et 2007 (+2,3% en moyenne) ou même des seuls cadres (+2,9%), note l’Insee.
    Alors qu’elles ne représentent qu’1% de la population, ces personnes perçoivent 5,5% des revenus d’activité, 32% des revenus du patrimoine et 48% des revenus exceptionnels déclarés (plus-values, levées d’options), précise l’Insee, pointant "une explosion des revenus perçus par les très hauts revenus".
  • Communauté d'agglomération

    POLITIQUE
    Agglomération de Gap : des débuts difficiles

    par La Rédaction du DL | le 03/04/10

    GAP

    C'était une première prise de contact, et elle a été virile. Hier, le préfet Nicolas Chapuis a réuni les parlementaires, le président du conseil général, le maire de Gap et les élus des communautés de communes du Pays de Serre-Ponçon, de l'Avance et de Tallard-Barcillonnette.

    Ce devait être le lancement de la réflexion commune permettant d'aboutir à la création d'une communauté d'agglomération autour de Gap.

    Aussi, le préfet a dessiné un périmètre autour de Gap pour jeter les bases de cette "agglo", incluant les périphéries est et sud de la ville.

    D'emblée, les espoirs que les partisans de la communauté d'agglomération avaient mis dans cette réunion ont été douchés par la prise de position du maire de Neffes, Michel Gay-Para (voir ci-contre).

    Des réticences, des réserves

    et d'autres projets

    D'autres élus ont exprimé des réticences de manière nette, mais moins tranchée dans le discours. Rémi Costorier, maire de Lardier-et-Valença et président de la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette (CCTB), s'est ainsi également prononcé défavorablement à cette création. « Il reste beaucoup de questions en suspens : les compétences, le périmètre, les instances de décision... Sans compter l'opacité sur la fiscalité de l'après-2011. » Une position qui serait rejointe par la quasi-totalité des 14 maires de la CCTB.

    Des élus réfléchissent d'ailleurs à une autre voie qui consisterait à créer une grande communauté de 25 communes suivant le sillon de la Durance depuis le barrage de Serre-Ponçon jusqu'à Ventavon.

    Pour le député Joël Giraud, « une communauté d'agglomération, ce ne sont pas uniquement des économies d'échelle. Il faut une vision d'avenir et un projet. Celui-ci doit reprendre a minima ce que les communautés de communes ont bâti. Et il nécessite une ville centre dynamique et solidaire, sinon ça ne marche pas ».

    Patrick Galvain, président de la communauté de communes de la Vallée de l'Avance, reste de son côté réservé sur le projet. « Pour le moment, c'est : "wait and see". On attend plus d'éclaircissements avec des chiffres à l'appui pour pouvoir nous prononcer. Manifestement, on n'a pas beaucoup avancé lors de cette réunion. Mais au titre du développement de nos territoires, on a tout intérêt à discuter. »

    La politique des petits pas

    Roger Didier, maire de Gap, voit dans cette réunion des élus un premier "petit pas". « Il faut travailler de façon conviviale et dans la recherche d'un consensus. Que chacun se le dise : la Ville de Gap n'est pas là pour écraser les petites communes. Je ne suis pas pessimiste. À partir du moment où on accepte de se mettre autour d'une table, on a déjà avancé. »

    Pierre Bernard-Reymond a de son côté ressenti « une grande prudence de tous les élus hors Gap. Je m'attendais à des réticences, mais peut-être pas autant et au final je me suis senti un peu seul ». Pour le sénateur, la principale difficulté est liée à la grande différence démographique entre Gap et les communes alentour. Et aussi à une question de vision à la fois géographique et temporelle de ce que doit devenir le territoire.

    Le préfet Nicolas Chapuis a repris en fin de réunion la proposition du sénateur Pierre Bernard-Reymond de constituer désormais quatre groupes de travail sur les thèmes suivants : le projet de territoire, les compétences, le périmètre et la fiscalité.

    Et il reste prudent : « Il n'y aura pas de grand soir. Ce que je retiens, c'est que nous devons engager une démarche pragmatique. Pas à pas ».

    REPÈRES
    Michel GAY-PARA, MAIRE DE NEFFES
    « Je suis contre cette communauté d'agglomération. Je l'ai annoncé dans mon programme aux municipales de 2007 et la population m'a soutenu en m'élisant à 98 % des voix. Cette communauté d'agglomération ne nous apportera rien, coûtera plus cher et nous fera perdre l'autonomie dans les décisions. Nous fonctionnons en intercommunalité depuis trente ans et nous avons mis en place de nombreux services. On nous demande de tout détruire pour revenir vingt ans en arrière et repartir sur d'autres bases. Je suis d'accord pour travailler avec la Ville de Gap sur des dossiers comme l'assainissement ou l'eau, par exemple, mais pas sous cette forme. C'est définitif : je n'irai plus à ces réunions. »

    Lionel ARCE-MENSO
    Paru dans l'édition 05A du 03/04/2010 (202395839086)

    Courriel transmis au préfet
    "A l'issue de la réunion que vous avez organisée hier dans le cadre de la mise en œuvre de la future communauté d'agglomération du gapençais, vous avez constitué quatre groupes de travail sur les thèmes suivants : le projet de territoire, les compétences, le périmètre et la fiscalité.
    Nous souhaitons que les groupes constitués au sein du conseil municipal de la ville de Gap, qui le souhaitent, puissent participer à ces travaux.
    Bien cordialement,
    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
    Conseillers municipaux
    Groupe G.A.U.C.H.E."


  • MUSIQUE DE CHAMBRE AUTOUR DE MAURICE RAVEL OLIVIA HUGHES & INGRID SCHOENLAUB

    Après l'intégrale des sonates de Beethoven pour violoncelle et piano donnée l'an passé, le Festival de Chaillol présentera cet été une intégrale de la musique de chambre de Ravel, à suivre en trois concerts. Le concert d'avril sera l'occasion de retrouver Olivia Hughes, violoniste et membre de l'excellent quatuor Ardeo et Ingrid Schoenlaub, violoncelliste pour un concert proposé autour du Duo de Maurice Ravel, comme un aperçu des réjouissances à venir.

    Oeuvres de Ravel, Ligeti, Schulhoff

    Samedi 24 avril, 19h00
    Église d'Oze

    05400 OZE, Hautes-Alpes


    Billetterie sur place une demi-heure avant le concert

    Tarif unique 5 euros, gratuit -12 ans