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ENSEMBLE 05 - Page 85

  • Etats généraux des migrations à Briançon – Samedi 16 et dimanche 17 décembre

     

    par Lec

    Communiqué de presse – 13 décembre 2017

    Lancés à Paris en novembre, ces premiers Etats Généraux des Migrations rassemblent les acteurs de l’hospitalité autour de moments de concertations et d’échanges sur les territoires. Au mois de juin 2018, ils se retrouveront à Paris pour dénoncer les pratiques inacceptables de l’Etat et proposer un changement radical de notre politique migratoire. Les 16 et 17 décembre aura lieu une première étape à Briançon. Pour célébrer également la Journée Internationale des Migrants, les acteurs de l’hospitalité du Briançonnais et d’ailleurs invitent les citoyens à partager des temps de réflexion, d’échanges et de solidarité.

    Le samedi 16 décembre dans la salle du Vieux Colombier à Briançon, deux temps forts seront proposés. Une première table-ronde sera animée par le journaliste Raphaël Krafft autour de la question des mineurs isolés étrangers, et du déni d’innocence que l’on constate tous les jours à la frontière franco-italienne, en présence de Rachid Oujdi, réalisateur du film J’ai marché jusqu’à vous, récit d’une jeunesse exilée.
    0002 (3)Le devoir d’hospitalité sera au programme de la deuxième table ronde à laquelle participeront Edwy Plenel, journaliste, et Cédric Herrou, agriculteur solidaire de la Vallée de la Roya et Zia Ouloumi, avocat. De nombreux élus de France et d’Italie seront présents pour témoigner de la manière dont ils relèvent ce défi sur leur territoire : Guillaume Gontard, sénateur (Isère), François Chemin, conseiller régional (Auvergne Rhônes-Alpes), Myriam Laïdouni-Denis, conseillère régionale (Auvergne Rhône-Alpes), Gérard Fromm, maire (Briançon), et Paolo De Marchis, maire (Oulx, Italie).

    A partir de 18 h 30, l’association les Toiles Filantes proposera la projection de deux films au Cinéma L’Eden. J’ai marché jusqu’à vous, récit d’une jeunesse exilée de Rachid Oujdi qui sera présent avec Sylvie Dutertre, psychologue clinicienne, protagoniste du film pour le débat suivant la projection. A 20 h 30 Une famille syrienne, un film de Philippe Van Leeuw.

    0003Le dimanche 17 décembre, rendez-vous à 10 h dans la Vallée de la Clarée au pied du Col de l’Echelle pour une grande cordée solidaire. Parce qu’en montagne comme en mer, on ne laisse personne en détresse, les professionnels de la montagne (Collectif Citoyens professionnels de la montagne) invitent les citoyens, les journalistes et les élus à venir constater sur le terrain les risques encourus par les migrant au passage de cols particulièrement en hiver. Une prise de risque qu’accentue la forte présence des forces de l’ordre.

    Le dimanche à 16 h CONFERENCE DE PRESSE salle du Vieux Colombie à Briançon en présence de Cédric Herrou et des acteurs de la solidarité à la frontière franco-italienne.
    Ils lanceront ensemble un SOS ALPES SOLIDAIRES, pour que les Alpes ne deviennent pas une  deuxième Méditerranée et pour que les droits fondamentaux des personnes – migrants et citoyens solidaires – soient respectés.

  • DÉBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE 2018 – VILLE DE GAP

    ANALYSE du groupe « TOUS CAPABLES G.A.U.C.H.E. »

    Pour le groupe "Tous capable G.A.U.C.H.E.", les orientations budgétaires sont le moment du bilan mais aussi des propositions concrètes pour l'avenir de notre ville.
    L'année dernière, nous commencions notre intervention en indiquant que la baisse des dotations de l’État impactait grandement les budgets de nos communes.
    En effet, entre 2015 et 2017, près de 11 milliards d'euros ont été soustraits brutalement à l'ensemble de nos collectivités.
    Cela fait plusieurs années, que nos budgets sont contraints. L’État se désengage de ses missions de services publics nationaux qui obligent les collectivités territoriales à compenser sans moyens. Nous sommes l'échelon de proximité avec nos concitoyens, nous sommes les plus à même de défendre nos territoires, nous avons à cœur une exigence, celle que chaque denier public soit destiné à l'intérêt général.
    Nous pensions que la contribution des collectivités à la baisse de la dette, décidée unilatéralement par le précédent gouvernement, serait reconnue, et mettrait un terme à l’austérité sur les budgets communaux.
    Malheureusement, le Président de la République exige des élus locaux qu'ils réalisent à nouveau dans les cinq années à venir près de 13 milliards d'euros d'économies.
    Cette fois, il n'y aura pas de réduction brutale des baisses de dotations, mais un pacte financier qui nous est d'ailleurs présenté dans ce débat d'orientation budgétaire.
    En 2017 comme vous l'annoncez, les dépenses de personnel se sont stabilisées. En 2018 la même politique sera poursuivie au détriment des agents et de la qualité du service public.
    La seule liberté promise serait celle du contrat ; un contrat passé individuellement entre les collectivités et les préfets, lesquels, nous dit-on disposeront d'un "pouvoir d'appréciation", porte ouverte sur tous les arbitraires et une vraie rupture de l'égalité républicaine entre nos territoires.
    Nous sommes inquiets du devenir des communes, et de leur libre administration par les élus, avec le projet en cours sur la taxe d'habitation, on nous annonce une compensation à l'euro près mais l'histoire nous rappelle que cela ne s'est jamais pérennisé dans le temps.
    Chaque produit fiscal local supprimé s'est vu non compensé à 100% par l’État. Le manque à gagner sera réel et augmentera d'année en année.
    Nous demandons une refonte de la fiscalité locale, plus juste mettant au cœur de la réforme les acteurs principaux que sont les collectivités.
    Après ces craintes réelles évoquées ce soir nous notons avec satisfaction le maintien des taux communaux de la fiscalité locale, par contre nous ne souscrivons pas en totalité au plan pluriannuel d'investissement 2018 - 2020 qui nous est présenté, notamment pour ce qui concerne le plan d'eau écologique, qui n'a d'écologique que le nom, alors que notre ville traverse une période de sécheresse d'une gravité jamais atteinte.
    Nous notons avec surprise l'absence dans de ce plan d'investissement tri-annuel de l'investissement concernant la diversification de l'alimentation en eau potable de notre cité.
    Quand aux sommes concernant les travaux de voirie elles nous semblent largement sous estimées.

    Une fois de plus la politique sociale est la grande absente des orientations budgétaires 2018 alors que bon nombre de nos concitoyens sont frappés par la pauvreté et la précarité.

    Enfin Il n’y a rien non plus sur la transition énergétique, les économies d’énergie, les énergies renouvelables et la sobriété énergétique. C’est valable pour les bâtiments communaux mais aussi pour le service d’aide et de conseils que nous sommes à-même d'apporter aux particuliers.

    Gap le 8 décembre 2017

  • Démantèlement progressif de l’étoile ferroviaire de Veynes : la mobilisation va s’intensifier

     

    Communiqué du 7 décembre 2017

     

    Ironie du calendrier : ce 10 décembre, un an jour pour jour après le succès du Très grand traintamarre organisé par le collectif, les nouvelles grilles horaires entrent en vigueur avec pas moins de sept suppressions de trains. Nous ne sommes dupes ni de cette stratégie de démantèlement progressif, ni des discours enchanteurs qui l’accompagnent. En 2018, la mobilisation va s’intensifier.

    De beaux flocons ont commencé à tomber sur le col de Lus et déjà, les cars et autres véhicules routiers ont commencé à ralentir leur allure sur les routes hivernales glissantes. Il y a tout juste un an, le 10 décembre, le collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes organisait un Très Grand Traintamarre. Des centaines de personnes se réunissaient joyeusement dans 13 gares de l’étoile « contre les fermetures des gares, contre les cars de substitution, contre toutes les réductions de service ».

    Noël empoisonné

    Comme une claque mordante, pile un an plus tard ce 10 décembre, les nouvelles grilles horaires entrent en vigueur. Les pères Noël Muselier et Wauquiez nous y apportent des cadeaux au goût bien amer : 5 suppressions de trains au profit de cars entre Gap et Briançon, et 2 suppressions au profit de cars entre Clelles et Gap. Sur cette ligne (Grenoble-Gap), le temps de parcours augmente de 8 minutes pour cause de voie en état de dégradation avancée. D’autres ralentissements sont d’ores et déjà annoncés par les services de SNCF Réseau pour 2018 et 2019. Et malgré la somme de 2 millions d’euros budgétée par la Métro de Grenoble, pas la moindre opération de travaux prévue à l’horizon. Comme si ça ne suffisait pas à décourager les 1000 voyageuses et voyageurs qui persistent depuis plusieurs années à prendre ce train chaque jour, l’entreprise ferroviaire nous fait elle aussi son présent. Elle s’obstinne dans son projet de fermeture du croisement en gare de Lus-la-Croix-Haute, qui promet la multiplication des retards.

    Discours enchanteurs

    En parallèle bien sûr, le discours est enchanteur. Côté PACA, le président Muselier, en supprimant 5 trains de la main gauche, trouve de la main droite le culot d’écrire au collectif pour lui faire connaître sa « vive implication dans la défense des droits des usagers des transports ferroviaires ». Côté AURA, le président Wauquiez bombe le torse en se posant comme champion de la lutte contre les retards ferroviaires dans la nouvelle convention pour le service TER. Mais on ne l’entend pas critiquer ni même commenter la fermeture du croisement à Lus, qui va multiplier ces retards. SNCF Réseau, questionnée sur la fermeture de Lus, assure quant à elle qu’elle s’efforce de « définir les meilleures conditions d'exploitation du réseau ». Enfin, champion toutes catégories, l’État, en la personne du président de la République lui-même, annonce qu’il va privilégier les « trains du quotidien » mais bloque dans le même temps certains crédits des contrats de plan État-régions (CPER) destinés au financement des « petites lignes ».

    Plan social au goutte à goutte

    A la suite de l’atelier relais des Assises de la mobilité qu’il a organisé à Veynes le 25 novembre dernier, mobilisant citoyens, voyageurs, cheminots et élus de tous mandats et de tous bords politiques confondus, le collectif ne se satisfait pas de ces contes de fées. Alors que les conditions de circulation se dégradent un peu plus chaque jour, nous demandons à chacune des autorités de se positionner clairement :

    • la Région PACA doit remettre les 5 trains supprimés sans raison sur les rails ;
    • la Région Auvergne-Rhône-Alpes doit intégrer la ligne Grenoble-Gap dans les négociations du CPER 2015-2020 et allonger sa propre participation financière de manière à financer les travaux les plus urgents ;
    • l’État doit faire de même et, alors que le budget est en cours de discussion au Parlement, et que les Assises de la mobilité se terminent à la mi-décembre, ses représentants doivent annoncer clairement quels sont les arbitrages retenus ;
    • enfin, SNCF Réseau doit maintenir en totalité le croisement en gare de Lus-la-Croix-Haute. La ligne n’est pas fermée : il n’est donc pas l’heure de démarrer un plan social au goutte à goutte.

    Mobilisation amplifiée

    De notre côté, nous amplifierons progressivement la mobilisation dans les mois qui viennent tant que les réponses positives à ces questions n’auront pas été apportées par chacun des acteurs et nous appelons tous les amis des trains à nous rejoindre avant qu’il ne soit trop tard. Nous avons bien compris la stratégie de démantèlement progressif opérée jusqu’à présent, et nous ne l’acceptons pas. C’est pourquoi dès aujourd’hui nous annonçons :

    • une assemblée générale solennelle d’information et de lutte pour la ligne Grenoble-Gap dès samedi 13 janvier 2018,
    • un premier temps d’action collective sur la même ligne vendredi 26 janvier, avant d’autres actions à suivre.

    Nous sommes convaincus qu’aucune collectivité n’assumera de jeter plusieurs milliers de véhicules par jour sur les routes de nos montagnes et dans nos villes déjà polluées en refusant de financer les travaux ferroviaires nécessaires. Elles se retranchent derrière le coût de l’infrastructure, mais nous sommes là pour leur rappeler qu’à l’âge de la particule fine, il s’agit en réalité d’un choix politique.

     

     

  • Communiqué d'Ensemble 05 – Pour Une Alternative Citoyenne à Gauche

    Le 8 décembre l'intersyndicale CFDT/CGT/FO de l'hôpital de Gap (CHICAS) organise une journée d'action pour dénoncer la suppression de 13 postes. C'est la suite d'un plan d'austérité en quatre ans. L'intersyndicale veut attirer notre attention sur la dégradation des conditions de travail du personnel hospitalier. Dans les services en journée, il y a aura une infirmière et une aide soignante en moins soit une réduction d'un tiers du personnel soignant car aujourd'hui il y a trois binômes en fonction. Les réserves en personnel en cas de besoin urgent ou d'arrêt maladie ne vont pratiquement plus exister! Les hôpitaux de France prennent ainsi le "virage ambulatoire" avec violence pour le personnel hospitalier mais aussi pour les patients les plus fragiles. La volonté politique de considérer les hôpitaux principalement d'un point de vue économique risque d'aboutir à des drames. Nous ne pouvons pas accepter une telle évolution. Nous soutenons l'appel à la mobilisation des syndicats et appelons la population à venir soutenir le personnel vendredi entre midi et treize heures. Croire que l'hôpital est seulement un coût fait oublier que la santé n'a pas de prix.

    Ensemble! 05-Pour une Alternative citoyenne à Gauche

  • L’État, le maire de Gap, et le sens de l'accueil.

     

    Monsieur le Maire a l'air de penser que parce que le monde associatif gapençais s'occupe des migrants ainsi que l’Église que la mairie « y prend toute sa part ». Mais que fait-elle pour aider les migrants ? Il a diligenté une procédure juridique pour récupérer la maison Cézanne squattée par la société civile pour les familles à la rue et les migrants de passage et en dehors de cette attaque au tribunal, il ne fait rien ! Les autres structures, le 115, le Cada, etc..ne dépendent pas de la mairie mais de l’État ou du département. La création de 80 places supplémentaires d'hébergement est proposée par le Département et l’État. Cette demande correspond aux besoins estimés par l’administration et cela ne coûtera rien à la commune, néanmoins M.le Maire ne veut pas de migrants dans sa ville. Par contre les personnes migrantes et les mineurs isolés vont continuer à arriver et la ville va se trouver confrontée aux mêmes problèmes que ces mois derniers et rien ne sera prévu. Les gapençais.es se sont dépensé.es sans compter pour soigner, nourrir loger toutes ces personnes de passages. Nous avons honte du refus inhumain de M. Didier aux demandes de l’État et du Département.

     

    Ensemble ! 05-Pour une Alternative Citoyenne à Gauche (PACG).