Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 84

  • Hautes-Alpes : La Région et la Préfecture en tempêtes migratoires…

     

    par Lec

    Au procès du CHUM, à la recherche de la famille du nouveau né : Que se passe-t-il ? Est-ce que nos institutions ne sont pas en train de perdre les pédales ?

    Ainsi l’Établissement Public Foncier (EPF) PACA, propriétaire des locaux du CHUM (Centre d'Hébergement Urgence des Mineurs Exilés) fait un procès pour chasser les squatters, des gamins qui ont déjà subis mille souffrances, histoire de leur apprendre que la vie « bonne » n'est pas pour eux et d'ajouter à l'insécurité de leur quotidien. Ô bien sûr, dira EPF (PACA), « ce n'est pas à nous de nous occuper des migrants mineurs. L’État est défaillant, nous n'y sommes pour rien ! » On connaît la chanson, le maire de Gap a la même pour ne pas lever son petit doigt en faveur des migrants. Mais au moins qu'on laisse les citoyens qui trouvent des solutions poursuivre leur action ! Certes l’État est non seulement défaillant mais contre productif, il fait tout dans une légalité « élastique », le Préfet des Alpes-Maritimes vient une quatrième fois d'être condamné pour illégalité des mesures de reconduction à la frontière mais il est toujours en poste. L’État peut être condamné cela ne lui fait ni chaud ni froid. On peut se demander si nous sommes toujours dans une état de droit ! À l'évidence, non ! Bon et ce procès fait au CHUM qu'a-t-il donné ? Le CHUM a-t-il été condamné  à quitter les lieux ? Et bien que vous le croyez ou pas, l'association demanderesse de l'évacuation du CHUM, l'EPF(PACA) ne s'est pas présentée au procès, n'a pas envoyé le moindre avocat. Leur attitude est grossière, c'est une mascarade. Le procès est renvoyé au 5 avril. Viendront-ils ces jeteurs à la rue de migrants non accompagnés? On n'en sait encore rien ! Bilan, une belle manifestation de soutien dénonçant la politique menée par Macron et Collomb, (Hou, Hou) mobilisant les énergies, unifiant les volontés de résistance, du temps gagné pour les jeunes accueillis et leurs accueillant-e-s.

     

    Et le père et les frères de Daniel, ce bébé né à l’hôpital de Briançon après un trajet des plus rocambolesque, mais qui aurait pu très mal finir vu l'attitude honteuse de la PAF, que deviennent-ils ?

    Pour le savoir voici la suite de leur aventure. Le maraudeur Benoit Ducos, terminait son récit ainsi : « Pendant ce temps-là, le premier bébé des maraudes vient de naître à Briançon. C'est un petit garçon, naît par césarienne. Séparé de son père et de ses frères, l'hôpital somme la PAF de les faire revenir pour être au côté de la maman. Les flics finissent par obtempérer. Dans la nuit, la famille est de nouveau réunie ». On aurait pu en rester là, sur cet heureux happy-end. Mais non, au pays des migrants rien n'est simple. Ce matin, mardi 12 mars, personne ne savait où se trouvaient le père et les frères de Daniel. Apparemment, ils étaient sur Gap,  le 115 ayant été incapable de leur trouver un logement sur Briançon pour être auprès de la maman et du bébé alors qu'il y a une semaine, le 115 voulait renvoyer 12 migrants à Briançon pour les loger ! A Gap mais où ? Commence une longue recherche dans tous les logements habituels du 115. Rien, nulle part, ils semblent être nulle part ! Les coups de téléphone au 115 ne donnent rien. Sont-ils toujours à Gap ? Ont-ils été mis en centre de rétention ? La tension monte. Et la maman et le bébé savent-ils où ils sont ? Non ! Alors, les manifestant-e-s mobilisé-e-s pour défendre le CHUM décident d'aller au 115 pour savoir. Manifestations devant l'A.P.A.S.E qui gère le 115. Demande d'entretiens, conciliabules, finalement une responsable craque. Ouf ! ils sont à Gap dans un logement ouvert exprès pour eux car les logements habituels étaient tous occupés. L'administration est toujours en retard sur des besoins qui sont pourtant prévisibles. Vont-ils pouvoir retourner à l'hôpital de Briançon voir la maman et le bébé ? Demain une militante les prendra en charge pour les mener à l'hôpital. Que deviendrait l'administration sans les militants et les militantes ? Que deviendrait surtout les personnes migrantes sans la chaîne des citoyen-e-s, des maraudes aux conseils juridiques, de la cuisine aux vêtements, des cours de français en recherche de logement, etc... ?

    La France "terre d'asile", ce mot d'ordre martyrisé par Collomb et Macron, est toujours un guide d'action pour des milliers de militants bénévoles, des « milivoles » comme on les nomme à Calais. Ici, la PAF veut les empêcher de rentrer, là bas la même PAF veut les empêcher de partir ! Les tempêtes migratoires ne sont-elles pas le fruit d'une politique folle ?

    Jean-Paul Leroux

  • Services publics, retraites, sécurité sociale : Comment stopper Macron ?

     

    par Lec

    Fabrique à Idées, le jeudi 22 mars à 20h

    salle de la mutualité à Gap

     
    Le président Macron fêtera bientôt 10 mois de gouvernance et pour les citoyens ce n'est pas vraiment la fête. Alors que l'indécence des profits atteint des sommets, le gouvernement multiplie les attaques contre les services publics, les droits des retraité-e-s, des chômeu-se-rs, contre la santé, la sécurité sociale... Il s’appuie sur la "légitimité" des urnes et sur la sidération devant cette avalanche de réformes tous azimuts. La journée de mobilisation du 22 mars est peut-être le début d'un mouvement social d'envergure.
     
    Salarié-e-s, responsables syndicaux, militants des alternatives, ce mois-ci la "Fabrique à Idées" vous propose de réfléchir ensemble au chemin à emprunter pour stopper cette offensive sans précédent.
     
    Après un tour d'horizon de 10 mois de macronisme, nous nous interrogerons sur l'état du mouvement social et syndical, sur les issues pour stopper les logiques de divisions, sur la nécessaire bataille de l'opinion...
    Nous tenterons également de questionner les méthodes de luttes et d'action : comment articuler grève, manifestation et nouvelles techniques d'actions collectives (occupations, désobéissance, actes symboliques, réseaux sociaux...). Nous chercherons les milles et unes manières de faire reculer ce pouvoir de l'argent...
    Nous évoquerons également le lien possible entre visée politique et résistance sociale.
     
    Cette année notre "Fabrique à Idées" articule ses rendez-vous à des "passages à l'acte" un mois après chaque réunion. Nous organiserons donc une rencontre le  jeudi 19 avril pour organiser ou réaliser une action qui réponde à notre questionnement.

  • Cécile Leroux sur Alpes 1

    Ecouter en cliquant sur le lien:

    L’invitée d’Au Bout de l’Actu : « il faudra un effort supplémentaire pour la liberté, égalité, fraternité », C. Leroux

    http://alpesdusud.alpes1.com/podcast/view/66306/l-invitee-d-au-bout-de-l-actu-il-faudra-un-effort-supplementaire-pour-la-liberte-egalite-fraternite-c-leroux

  • Question orale conseil communautaire du 8 février 2018

    À travers cette déclaration nous affirmons notre attachement au transport ferroviaire sur l'ensemble du territoire Haut-Alpin qui est un moyen de transport écologique, attractif et adapté aux conditions climatiques et géographique.
    Il facilite également le déplacement des personnes à mobilité réduite et le déplacement multimodal (en particulier avec un vélo). Nous rappelons que le département des HA est un territoire de montagne soumis aux intempéries que sont la neige, le verglas le vent...et desservi par une seule route nationale à deux voies sur la majeure partie de son tracé. Le train est ainsi non pas un surplus, mais une nécessité vitale pour tous.
    Alors que 20 millions d’euros viennent d’être investis, à l'automne 2017, pour la modernisation de la voie ferrée entre Mont-Dauphin et Briançon dans le cadre du Contrat de Plan État - Région, le Conseil Régional Provence Alpes Côte-d'Azur a décidé, à la réouverture de la ligne après les travaux, de supprimer cinq trains quotidiens entre Gap et Briançon et de les remplacer par des cars dont la circulation n’est pas adaptée aux réalités de notre département de montagne où le rail s’avère plus rapide, plus confortable, moins polluant et moins accidentogène que la route particulièrement en période hivernale.
    Pour ces raisons, nous demandons à l'assemblée régionale Provence Alpes Cote d'Azur de renoncer au remplacement des trains par des cars sur le trajet entre GAP et BRIANÇON.
    Nous demandons que notre conseil communautaire délibère en ce sens....



    > Joël Reynier,conseiller municipal et communautaire de GAP

  • L’asphyxie généralisée du système de santé


    Communiqué Ensemble 05

    Après les grèves de la polyclinique, après celles de l’hôpital, voici le temps des EHPAD. Les politiques publiques pour soigner le déficit des secteurs hospitaliers et des EHPAD se sont lancées dans une spirale de restrictions budgétaires qui porte principalement sur la variable d’ajustement que constitue le personnel. Elles ont juste « oublié » que le personnel soigne, aide les personnes âgées et que malgré « l’élasticité » des humains, ils finissent par craquer accablés de fatigue, honteux de ne pas pouvoir faire leur travail correctement ! Le rythme qu'on leur impose : de plus en plus de personnes à surveiller et à soigner, toujours plus vite, leur laisse de moins en moins de temps pour parler et pour aider les personnes malades ou âgées. La vitesse est l’ennemi du soin. L'augmentation de la productivité dans les hôpitaux et les EHPAD est une folie de technocrates et de gestionnaires politiques aux yeux fixés sur la rentabilité : économie, économie, austérité, austérité... Voilà les rengaines qui engendrent "burn out", maladies psychosomatiques (et parfois suicides) pour les soignants, détresse pour les soignés. Les hôpitaux, les EHPAD vont être guéris de la dette mais au lieu d'un corps institutionnel vivant nous aurons un corps asphyxié. Guéris mais morts ! Le beau résultat. Est-ce cela que nous voulons ? Si nous continuons ainsi nous allons vers de graves dangers.

    Dans les Hautes Alpes la situation est également très préoccupante notamment à GAP où depuis le mouvement de grève du mois de mai 2017 dans les EPAHD de St Mens et des trois Fontaines, les personnels n'ont pas eu de réponses à leurs revendications.

    Joël Reynier conseiller municipal a interpellé M. le maire lors de la séance du conseil municipal du 2 février...sans réponse.

    Ensemble 05 apporte son soutien total aux personnels en lutte pour leur dignité, celle de leurs malades et de leurs pensionnaires.

     

    Ensemble 05 – Pour une Alternative Citoyenne à Gauche (P.A.C.G)