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ENSEMBLE 05 - Page 642

  • GAP Le point sur la grèves à France Télécom


    par La Rédaction du DL | le 21/10/09

    La date d'hier pourrait être historique. En tout cas, elle restera symbolique dans les Hautes-Alpes. Le rassemblement proposé hier matin par l'intersyndicale CFTC, CFDT, Sud et CGT, dans la cour du centre d'appel France Telecom de l'avenue Jean-Jaurès était inédit. « Cela faisait bien longtemps que l'on n'avait pas vu autant de monde quitter son poste de travail à l'appel d'une grève », constate Laure Prost, délégué du personnel CFDT.

    « En plus, tout s'est organisé hier soir (NDLR : lundi soir) à la demande des salariés eux-mêmes », renchérit Michel Coia de Sud.

    Résultat : ils étaient plus d'une cinquantaine du centre d'appel et du site de Ladoucette à venir parler de leur "mal être" au travail. Il ne restait quasiment plus personne dans le petit immeuble de l'avenue Jean-Jaurès hier entre 10 h et 11 h 30.

    Le site "mouroir",

    la solitude du technicien

    Le malaise était palpable dans la petite cour. Entre les interventions de représentants syndicaux et délégués du personnel, des salariés ont pris la parole pour expliquer leurs difficultés.

    Comme cette femme qui, en 5 ans, a changé trois fois de travail et déclare « travailler aujourd'hui dans un site aux allures de mouroir ». Ou encore ce salarié de Veynes qui dit « souffrir de la solitude dans son poste de technicien. On ne peut plus voir les autres collègues pour boire un café. Si on ne se téléphone pas, on est seul toute la journée et toute notre vie. Sans parler des charges quotidiennes de travail où les délais de route ne sont pas comptés dans notre journée » !

    Un collègue technicien ajoute : « Dans certains cas, on n'a même pas le temps de faire le trajet sur la journée. Quand on téléphone en interne, on nous demande notre code et même pas notre nom ».

    Des objectifs

    "inatteignables"

    Une salariée dénonce : « Les objectifs sont tellement "inatteignables" qu'on les met sous le coude, sans les regarder ».

    Un autre poursuit : « On doit arrêter les fermetures de boutiques. Après celle de Sisteron, c'est la menace sur Briançon. Et le respect du client dans tout cela ? Rien. Il n'est vu uniquement que comme une pompe à fric ».

    L'individualisation, le nomadisme, l'aspect compétitif mené à outrance furent à maintes reprises dénoncés.

    «On exige des mesures

    concrètes et immédiates»

    « Restez mobilisés pour que les choses changent et que vous ressentiez ces changements », conseille Eric Marchandiau, délégué CFTC Avignon-Gap.

    « On exige des mesures concrètes et immédiates, insiste Michel Mokobodzki de la CGT. On ne veut pas que la boîte coule, mais un dialogue constructif avec le retour du lien social ».

    Laure Prost de la CFDT ajoute : « Beaucoup de gens sont en maladie, nous recevons des salariés "démolis" dans nos permanences. Il y a une réelle montée du malaise au travail ».


    Frédérique FAYS
    Paru dans l'édition 05A du 21/10/2009
  • Conseil municipal du 23 octobre 09:questions orales de notre groupe

    Monsieur le maire,
    Gap.jpg1- Mise en œuvre des containers semi-enterrés ou enterrés
    Qu'elle est votre logique de mise en place ?
    Avez-vous prévu de faire un bilan de fonctionnement des containers installés ?
    Avez-vous prévu de refondre les tournées de ramassage des ordures ménagères ?
    2- Quartier de la gare
    Nous avons lu dans la presse locale que "les choses sérieuses commencent".
    Une réunion a eu lieu dernièrement sur le réhabilitation du quartier de la gare.
    Nous n'avions pas été confié à cette réunion.
    Vous avez annoncé à cette occasion la création d'un comité technique.
    Nous souhaitons être associé à l'élaboration de ce dossier qui vous l'avez annoncé sera une priorité de notre ville.
    3-Alimentation en eau potable de notre cité
    J'ai abordé en commission travaux la question de l'alimentation en eau potable de la ville de Gap et ceci compte tenu de la sécheresse qui frappe notre région.
    Nous subissons un étiage du Drac( prise d'eau superficielle des Ricous) et des sources préoccupant.
    Nous avons une réserve en eau de 40 jours environ.(réserve des Jaussauds)
    Les pompages des Ricous peuvent être mis en fonctionnement pour l'alimentation de la ville de Gap en eau potable uniquement sur demande dérogatoire à la préfecture.
    Toutefois ces pompages ont de faibles réserves et ne suffiront peut-être pas.
    Ils ont une incidence marquée sur l'assèchement du Drac à l'aval, d'où l'idée d'utiliser le pompage d'essai déjà réalisé de la Plaine de Chabotte qui peut alimenter notre ville en secours avec peu d'incidence sur le Drac, avec l'autorisation de la préfecture.
    Nous pensons que la ville devrait prendre rapidement les décisions suivantes:
    - utiliser le forage d'essai de la plaine de Chabotte en accord avec la CLEDA en secours,
    - lancer dés à présent l'appel d'offre pour l' équipement définitif de ce forage et la nouvelle canalisation,
    - poursuivre activement la recherche d'eau pour la diversification de l'alimentation en eau de la ville afin de s'affranchir des étiages répétés du Drac et l'abandon de cette ressource non satisfaisante.
    Bien cordialement,
    Jean-Claude EYRAUD
    Conseiller municipal
    Groupe G.A.U.C.H.E.


  • Lettre des élus démocrates et républicains du conseil général

    CG_05_pl_ni_re_sans_opposition.jpgLIRE ET TELECHARGER LA LETTRE D'OCTOBRE 09

  • Communiqué du Collectif - Deux décrets ressuscitent le décret créant EDVIGE

    Communiqué du Collectif « Non à EDVIGE »
    Paris le 20 octobre 2009

     

    Deux décrets ressuscitent le décret créant EDVIGE

    Datés du 16 octobre, jour de la sainte Edwige, et publiés le 18 octobre, deux décrets ressuscitent le décret créant EDVIGE, pourtant retiré le 20 novembre 2008, après une mobilisation de près de 250 000 citoyens et 1300 organisations

    Il est indéniable que cette mobilisation n’a pas été totalement ignorée, qu’il s’agisse de l’abandon nécessaire d’une mesure phare, celle qui consistait à ficher la vie sexuelle et l’état de santé, considérées comme des données sensibles au sens de l’article 8 de la loi du 6 janvier 1978, ou du mélange des finalités, aujourd’hui distinctes dans deux textes différents, ou bien encore de la traçabilité de l’accès aux données et à leur effacement mieux garantis.

    Pour autant, de nombreuses dispositions qui avaient fait réagir perdurent. Ainsi,

    - le fichage des mineurs dès 13 ans sur la base de la présomption d’atteinte à la sécurité publique ou des mineurs dès 16 ans pour les enquêtes administratives liées à la sécurité publique,

    - le recueil de données sensibles comme les « activités publiques » ou les « motivations politiques, religieuses, philosophiques ou syndicales », considérées comme pouvant être incompatibles avec l’exercice de certaines fonctions ou missions, sans que soient mieux précisées ces « motivations »,

    - ou bien encore « l’origine géographique » qui pourrait conduire à stigmatiser des populations non seulement au regard de leur origine ethnique, mais également au regard de leur résidence dans certains quartiers.

    Les organisations membres du Collectif « Non à EDVIGE » déplorent et dénoncent le fait que des décrets ont été signés dans la précipitation, alors que de nombreux représentants de l’État et parlementaires, y compris de la majorité présidentielle, avaient convenu que la création de tout fichier portant atteinte aux libertés et aux droits fondamentaux devait être du ressort de la loi.

    Ils considèrent que ces deux décrets ne répondent en rien aux objections qui avaient été émises à l’encontre d’EDVIGE. Ils appellent donc à une mobilisation de même ampleur. Ils se réservent par ailleurs le droit de former des recours contre ces décrets devant le Conseil d’État. Ils réclament qu’un large débat démocratique s’instaure sur la question du fichage.

    Contact Presse du Collectif : mailto:contact@nonaedvige.ras.eu.org
    http://www.nonaedvige.ras.eu.org/

  • Climat

    Négociations sur le climat : l’UE présente ses engagements

    strasbourg_europe.jpgLa Commission européenne a présenté le 12 octobre 2009 les positions de l’Union européenne (UE) dans la perspective de la Conférence internationale de Copenhague en décembre 2009.

    L’UE défend la conclusion d’un accord global permettant d’éviter que le réchauffement climatique atteigne les niveaux dangereux - plus de 2°C au-dessus de la température de l’ère préindustrielle - prévus par la communauté scientifique. A cette fin, elle s’est engagée à réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre (30 % en cas d’accord international) par rapport au niveau de 1990 d’ici à 2020 et a adopté un paquet "climat et énergie", ensemble de mesures visant à diminuer l’impact des transports dans ce domaine. La Commission européenne a en outre élaboré un plan de financement mondial pour aider les pays en voie de développement à atténuer leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique, qui devrait être discuté lors du Conseil européen des 29 et 30 octobre prochains.

    Lancées en décembre 2007, les négociations internationales sur le climat doivent s’achever lors du sommet de Copenhague (7-18 décembre 2009) par la signature d’un nouveau traité de réduction des gaz à effet de serre, dans le prolongement du protocole de Kyoto qui arrive à échéance au 1er janvier 2013. Une dernière session préparatoire est prévue du 2 au 6 novembre à Barcelone.