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ENSEMBLE 05 - Page 639

  • Le ministère de la santé «débloque»

    hopital_Gap.jpg Le projet d'arrêté de fermetures des blocs opératoires pratiquant moins de 1500 actes annuels poursuit et accentue la guerre menée par les gouvernements successifs contre les hôpitaux de proximité de taille réduite. La dernière loi dite "Bachelot" ne fait que généraliser les pratiques antérieures, en les rendant plus opérationnelles avec la mise sur pied d'un pouvoir pyramidal et antidémocratique dont les ARS sont le pilier. M. Vallencien voilà quelques années s'en prenait à environ 113 blocs dont certains sont déjà fermés ! et aujourd'hui c'est encore l'escalade avec 182 annoncés en plus. Obernai, Ruffec, Champagnole, Aubagne, Albi, Castelnaudary, la plupart des hôpitaux bretons de taille moyenne ou petite, Clamecy, Châtillon sur Seine, Belley, Gap-Sisteron, Paris Bellan, Briançon, Boulogne Billancourt, Chalon, Decazeville, Die, Lisieux, Montceau-les-Mines, Montluçon, Thouars, Vouziers… sont face à des menaces de destructions partielles ou totales de services chirurgicaux. Des centaines de structures hospitalières sont démantelées et fragilisées, et la chirurgie est désormais assurée pour plus des 2/3 par le privé ou sévissent souvent dépassements d'honoraires et parfois dessous de table. Certaines localités n'ont plus d'offre publique de santé et les patients sont confrontés à d'intolérables pressions financières supplémentaires, ce qui va encore réduire les nécessaires interventions pour beaucoup de nos concitoyens.

    Une nouvelle fois l'idéologie dominante - à nos yeux irresponsable- de restructurer et de concentrer les structures sanitaires sévit. L'intérêt des personnes et des territoires est une nouvelle fois ignoré, les personnels ne sont pas consultés, les élus locaux non plus. L'accès égalitaire à une santé de proximité n'existe plus. Le maillage territorial sanitaire que l'étranger nous enviait devient peau de chagrin. On désertifie des territoires entiers, on augmente les zones blanches sanitaires… et on accentue les dépenses, les risques, les temps d'accès aux soins, en multipliant des transferts, ce qui est en plus écologiquement stupide. Pire on laisse de côté les personnes plus isolées, les plus démunies, qui ne consultent plus ou moins : 15 % de français ne consulteraient déjà plus, 20% des consultants ont disparu là où on a déjà procédé à des regroupements reconnaissent les présidents de CME-Commissions médicales d'établissements.

    L'hôpital pivot ou central n'en profite guère. Au contraire les files d'attente s'accentuent, et là encore également les temps d'attente, souvent pour des besoins sanitaires bénins qui auraient largement pu être traités localement. Les personnels - déjà de moins en moins nombreux- sont stressés, sous pression, et sont condamnés à faire plus vite et forcément plus mal l'accueil et les soins nécessaires.

    La Coordination nationale condamne fermement ce projet d'arrêté comme elle condamne toute la politique territoriale en matière de santé menée depuis une quinzaine d'années. Il faudrait rétablir une vraie démocratie sanitaire, partir des besoins des personnes (usagers et personnels) et des territoires, faire jouer à plein le principe de subsidiarité (traiter ce qu'on peut sur place, c'est-à-dire la très grande majorité des demandes) et orienter vers des sites spécialisés et plus dotés les rares cas qui le nécessitent. Et surtout augmenter considérablement le recrutement des personnels et veiller à ce qu'enfin ils soient mieux répartis territorialement. Bref une toute autre politique, nettement plus courageuse, qui profiterait enfin aux principaux intéressés, les utilisateurs (patients, usagers, familles et proches) et tous les personnels des structures sanitaires

  • Communiqué à la presse

    bandeau_logo.jpgLe conseil d'administration de l'OPH 05 est appelé à se prononcer le mercredi 28 octobre prochain sur la politique relative aux loyers pour l'exercice à venir.
    L'indice de référence des loyers (IRL) qui correspond à la moyenne sur les 12 dernièrs mois, de l'évolution des prix à la consommation publié le 14 octobre est de 0,32 %, il était de 2,95 % à la même période l'année dernière.
    L'augmentation des loyers au 01/01/09 avait été de 1,5%.
    Compte tenu de ces éléments et dans la période actuelle de hausse du chômage, de la précarité et de la pauvreté, les administrateurs CGT 05 et INDECOSA-CGT 05 exigeront le gel des loyers pour  l'année 2010.
    Gap le 26 octobre 09

  • La Mutualité Française Hautes-alpes n’est pas d’accord : Denis PHILIPPE, Président de la Mutualité Française Hautes-Alpes demande aux mutuelles du département de ne pas prendre en charge les médicaments dont le taux de remboursement passerait à 15%

    1er mai.JPGDans le cadre du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010, les pouvoirs publics envisagent l’instauration pérenne d’un niveau de remboursement à 15% pour certains médicaments dont le service médical rendu est insuffisant, faible ou modéré.

    Denis PHILIPPE, Président de la Mutualité Française Hautes-Alpes demande aux mutuelles du département de ne pas prendre en charge les médicaments dont le taux de remboursement serait porté à 15%.

    En effet, il considère que si la Haute Autorité de Santé juge un médicament inefficace scientifiquement, il n’y a pas de raison qu’il soit pris en charge par les mutuelles. Cela s’inscrit dans la politique voulue par la Mutualité Française qui ne veut plus être un payeur passif.
    Les mutuelles souhaitent désormais concentrer leurs efforts financiers pour leurs adhérents afin que ceux ci accèdent à des soins de qualité.

  • Elections régionales

    Bonjour,

    Le Conseil national du Parti Communiste Français réunit ce week-end a décidé
    de formuler une offre nationale pour les prochaines élections régionales de 
    2010.

    Ce texte adopté par 82% des membres du Conseil national, propose la
    constitution de listes du Front de gauche à partir des trois forces qui se
    sont rassemblées à l'élection européenne (PCF, PG, Gauche unitaire), en
    l'élargissant à des forces nouvelles et faisant "une large place à toutes
    les femmes et les hommes, citoyens, militants du mouvement social, élus
    locaux, qui dans leur diversité partagent l’urgence de cette démarche de
    clarté et de rassemblement."

    LIRE CE TEXTE.

  • APPEL POUR LA TENUE DU 1ER FORUM SOCIAL DES SAISONNIERS

    stapo.jpgNous, salariés saisonniers, responsables de la JOC, syndicalistes, d’ Alatras, de l’ Adecohd, de JEMRA, de la CCAS et d’autres CE, du GOES, d’ institutions professionnelles de l’Economie sociale et du tourisme ,médecins et inspecteurs du travail, élus locaux, en partenariat avec la  ville d’Aubagne lançons ce jour un appel à la tenue d’un


    1er Forum Social des Saisonniers
    -pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des saisonniers-
    À Aubagne les 3 - 4 et 5décembre 2010


    Le secteur du tourisme est une source essentielle de richesses et génère chaque année plus de 145 milliard d’Euros.
    Or dans ce secteur le travail saisonnier demeure trop souvent synonyme d’atteintes  au Droit du travail, de précarité et de conditions de vie dégradées.

    Nous pensons qu’il est possible d’agréger sans exclusive un grand nombre d’acteurs et de forces sociales dans un large rassemblement  pour préparer et assurer la tenue d’une manifestation permettant de :

    - De braquer les projecteurs sur la saisonnalité  au moment de la renégociation de la   convention de l’assurance chômage
    - De relever les bonnes pratiques en vue de les étendre.
    - De  parvenir à des propositions élaborées en commun pour améliorer les conditions de vie et de travail des saisonniers et des pluriactifs.
    - De tisser un réseau permanent entre les différents participants.

    Les axes principaux soumis, dans un premier temps,  au débat lors de rencontres à divers échelons (local, entreprise, département, région) sont :
    1- la question du pouvoir d’achat des saisonniers - Indemnisation - Assedic- UNEDIC.
    2- les questions du logement (défiscaliser-construire-réserver) des transports, de la santé
    3- le respect du Droit du travail (contrats, heures supplémentaires, renouvellement des contrats, primes de fin de contrat pour les CDD saisonniers…).La sécurisation des parcours professionnelle.
    4- la nécessité de briser l’isolement des saisonniers (création d’un réseau d’entraide et de solidarité, développement de moyens de communication, sites internet…).
    5- la problématique « travail – emploi – activité » (quelle crise vivons nous ? face à la  profonde et durable crise du travail comment inventer des réponses pour que chacun puisse avoir une place, un emploi, un revenu ?).