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hopitaux

  • ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE Succès des premiers états généraux à Sainte-Tulle


    par La Rédaction du DL | le 05/02/10

    La première édition des états généraux de la Santé a rassemblé plus de 200 personnes hier, à Sainte-Tulle, venus débattre des enjeux concernant l'accès aux soins pour tous.

    Des études sociologiques récentes montrent un recul de l'accès aux soins des Français et de manière concomitante une dégradation de leur état de santé.

    Face aux enjeux de la santé et face aux préoccupations des citoyens alpins, les collectifs de défenses des hôpitaux de Manosque, Digne-les-Bains et Sisteron ont souhaité mobiliser leur attention sur les risques qui pèsent actuellement sur les populations rurales de plus en plus éloignées des structures d'accueil et de soins.

    Bianco : "on ne va pas en rester là"

    Beaucoup de personnalités se sont jointes à cette initiative parmi lesquelles Jean-Louis Bianco, président du conseil général partenaire de la manifestation, quelques conseillers généraux et Christophe Castaner représentant la Région.

    "Ce sont les premiers états généraux et cela veut déjà dire que l'on ne va pas en rester là. Nous apportons aujourd'hui une volonté citoyenne de résister contre l'entreprise de destruction de l'hôpital public", lança Jean-Louis Bianco avant de laisser la place aux différents interlocuteurs réunis autour d'une table ronde sur le thème de l'accès aux soins dans les territoires ruraux et les outils, structures et moyens humains pour les mettre en œuvre.

    Dans un discours engagé, Michel Antony président de la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité et des maternités, mit en avant de conserver "une santé humaniste qui corresponde aux besoins des populations".

    15 % de la population française renonce aux soins faute d'argent

    "En France 15 % des patients ne consultent plus faute d'argent. Ces chiffres me choquent. La fracture sociale et sanitaire augmente et l'on se dirige vers une société qui n'est plus solidaire, ni égalitaire. La proximité c'est un choix politique", ajouta l'intéressé.

    Philippe Olivier, médecin urgentiste à Avignon, évoqua l'argument sécuritaire primordial "pour ne pas laisser de côté les citoyens et répondre à l'urgence dans les meilleurs délais et ce dans n'importe quelle spécialité".

    Bernard Teper, président de l'Union des familles laïques, s'insurgea contre une médecine qu'il qualifie de "médecine à plusieurs vitesses" et dénonçait "les effets pervers d'une politique de santé qui selon lui, privilégie les profits plutôt que la santé des citoyens".

    Bernard Granger, vice-président du Mouvement de défense de l'hôpital public, aborda la démographie médicale en précisant qu'elle était encore plus marquée dans la branche psychiatrie où près d'un tiers des effectifs de médecin aura disparu d'ici quelques années.

    André et Madeleine Faure-Brac, de l'association citoyenne de l'hôpital de Briançon, et Daniel Dreyfuss, du comité de défense de l'hôpital d'Embrun, étaient venus soutenir cette initiative. "La santé n'est pas une marchandise et l'on maintient nos hôpitaux sous perfusion. Nous sommes ici pour défendre l'hôpital public. Devant la disparition de certains services, la population doit se mobiliser et rester en éveil pour sauver les hôpitaux de proximité".


    Paru dans l'édition 05A du 05/02/2010
  • Défense de l'hôpital public

    hopital_Gap.jpgCi-dessous vous trouverez la pétition de défense de l'hôpital public, à faire signer au plus grand nombre possible de personnes.

    Merci de la signer vous même et de la faire suivre à  tout votre carnet d'adresses.
    Quelques secondes de votre temps pour une grande cause !
    Objectif du Mouvement de Défense de l'Hôpital public : dépasser le million de signatures avant la fin de la semaine.
    http://petition-mdhp.fr/index.html

  • Hôpital de Sisteron

    Sisteron : forte mobilisation au chevet de l'hôpital

    Publié le dimanche 24 janvier 2010 à 16H16

    Plusieurs centaines de personnes ont suivi l'association de défense et d'amélioration de l'hôpital de Sisteron dans son appel à l'aide.

    Plusieurs centaines de personnes ont suivi l'association de défense et d'amélioration de l'hôpital de Sisteron dans son appel à l'aide.

    Photo B.I.

    La température glaciale n'a pas refroidi celles et ceux qui se sont rassemblés une nouvelle fois pour défendre leur hôpital de proximité. Près de 300 personnes ont défilé, à l'appel de l'Audahs (association des usagers pour la défense et l'amélioration de l'hôpital de Sisteron), dans les rues de la ville pour tenter de sensibiliser la population et les élus aux menaces qui pèsent sur les services de l'établissement et la qualité des soins dispensés aux malades.

    De la fermeture du laboratoire de nuit et du bloc opératoire, en passant par l'absence du scanner "promis depuis plusieurs mois", jusqu'à la maison de retraite qui rencontre de graves difficultés de fonctionnement, les slogans avaient pour objectif, d'inviter la nouvelle direction à la concertation.

    Tous ensemble pour sauver l'hôpital

    Nombre de commerces ont aussi affiché dans leurs vitrines leur soutien à un établissement qui assure la sécurité d'une population de 30000 personnes et qui réalise 15000 admissions par un an, 400 interventions du Samu et 1200 consultations pédiatriques. Selon les membres de l'association Audahs, "l'administration de l'hôpital veut fragiliser les services" notamment par la fermeture du laboratoire de nuit qui oblige à envoyer les analyses ou les malades sur Gap ce qui, selon eux, "fait perdre un temps considérable dans la prise en charge des pathologies les plus lourdes." Tous n'ont pas hésité à lancer un appel au secours au député maire de la circonscription, absent hier pour cause de remise de médaille à un élu.

    Chacun a saisi l'occasion pour crier son désarroi comme ces représentants de la maison de retraite qui demandent "plus de respect pour nos aînés" en rappelant qu'au sein de la structure, "les contrats sont cassés, les prix d'hébergements montent en flèche, que des cautions sont demandées aux résidents qui, pour beaucoup, n'ont pas les moyens d'en assumer le paiement."

    En tête du cortège, beaucoup d'élus de l'opposition venus manifester leur soutien au maintien du service public comme Aimé Plan ou Jean-Louis Clément qui pointent les "promesses non tenues" mais aussi, des anonymes qui avouent ne pas avoir "beaucoup d'espoir" et qui regrettent que la mobilisation soutenue par les membres de l'Audahs, n'attire pas "assez de monde."

    Si pour certains, cette mobilisation ressemble à une sorte "d'acharnement thérapeutique" sans espoir, pour d'autres, l'arrivée en février à la tête du Chicas, de Richard Dalmasso, l'actuel directeur du centre hospitalier de Crest, représente un formidable espoir de rouvrir le dialogue, jugé aujourd'hui "absent ou non constructif". Exprimer sa souffrance pour un malade - et l'hôpital sisteronais l'est aujourd'hui - est, pour ceux qui ont défilé hier, la meilleure solution.

    Brigitte ILLY
  • ETATS GENERAUX DE LA SANTE DANS LES ALPES DE HAUTE-PROVENCE Sainte-Tulle le 3 février 2010

    Introduction - Contexte

    hopital_Gap.jpgUn contexte:
    La SANTE est LE SECTEUR qui arrive en tête des préoccupations des Français.

    Depuis de nombreuses années, toutes les dispositions visant à réduire le déficit de la Sécurité Sociale, se sont systématiquement traduites par une augmentation de la part restant à charge des Citoyens, notamment des moins favorisés. Cela va de la diminution du remboursement des médicaments et des actes divers à l’augmentation du forfait hospitalier en passant par le prélèvement systématique sur les médicaments et les actes médicaux et paramédicaux, sans oublier les franchises, les "dessous de tables" gentiment rebaptisés dépassements d'honoraires, etc…
    En ce début de XXIème siècle il est intolérable de constater que nous sommes de plus en plus nombreux à devoir choisir entre:
    - se soigner, se nourrir ou se loger,
    - se soigner soi-même ou soigner ses enfants,
    - se soigner maintenant, en s'endettant ("dépassements d'honoraires"), ou se soigner plus tard et souvent TROP TARD,
    Des études sociologiques récentes montrent un recul de l'accès aux soins des Français et de manière concomitante une dégradation de leur état de Santé.
    Ce sont les effets des choix politiques opérés depuis plus de deux décennies, qui visent à faire de la Santé une nouvelle variable d'accroissement des profits spéculatifs d'une infime minorité s'opposant à l'accès égalitaire aux Soins et à la Santé de tous.
    Si l'on ajoute à cela la technocratisation et l'industrialisation de ce secteur, on constate l'effritement du Service Public de la Santé (voire sa disparition dans certains endroits) avec en corollaire la fermeture orchestrée de nombreuses structures.
    Ceci est particulièrement palpable dans les Territoires Ruraux dont les Populations sont de plus en plus éloignées des structures d'accueil et de soins, des lieux d'examens et de traitement, générant ainsi une nouvelle catégorie: les SOUS-CITOYENS dont l'égalité d'accès aux Soins et le maintien en bonne santé sont remis en cause.
    Ces politiques sont à l’origine du découpage sanitaire territorial bien particulier du 04. Le territoire de santé mentale englobe tout le département, alors que le territoire sanitaire (Médecine, Chirurgie, Obstétrique… etc) a été amputé de sa partie nord (27000 habitants ) devenant ainsi le plus petit de la région PACA.
    Les Citoyens doivent mettre un terme à cela et, relayés par leurs Elus, imposer un retour à des politiques mettant enfin la Femme et l'Homme au centre de leurs préoccupations tout en se donnant les moyens de les contrôler et les maitriser.
    C'est l'ambition de ces Etats Généraux:
    CONDUIRE LE CITOYEN A REPRENDRE SON AVENIR EN MAIN.
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